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Apprendre à Dessiner

Sight-Size session 1

Découvrez les bienfaits du Sight-Size

Ces Modules vous sont offerts pour vous aider a débuter en Sight-Size

module découverte 1

Le Sight-Size c'est quoi ?

Ce module explique ce qu’est le Sight-Size, en quoi c’est une manière fondamentalement différente d’approcher le dessin. Vous y découvrirez comment il est né et pourquoi il a été oublié avant de redevenir la référence absolue en dessin et en peinture.

Votre session 1 en vidéo ci-dessous

Vous pouvez passer le petit explicatif de préparation aux classes virtuelles qui dure environ 4 minutes.

Votre Progression

Gardez une trace de votre avancement dans les modules

Vous pouvez cocher ou décocher la case en regard des titres de vos modules
afin de mémoriser votre parcours.
Lisez en bas de cette page comment l’utiliser.

Vos modules du cours Graphite

  • Que faut-il pour dessiner ?
  • Des têtes partout !
  • Est-ce un dessin ?
  • Zéro + zéro = 55
  • Découvrir la perspective
  • Crayons, fusains et pinceaux
  • De belles lignes
  • Les petits ballons
  • Comprendre les ombres
  • L’oeil objectif

Vos modules du cours Graphite

  • Dessinez des lignes ou des masses
  • Les canons
  • Y a-t-il un paysagiste en vous ?
  • Rayon visuel et plan d’horizon
  • L’ombrage de la tête
  • Les 5 volumes
  • Un joli trait
  • La perspective frontale
  • Les articulations
  • Les subtilités de l’ombrage
  • Cadrez !

 

Vos modules du cours Graphite

  • Donner l’expression (1+2)
  • Les appuis et les allures
  • Comprendre l’éloignement
  • Le meilleur canon pour dessiner
  • La documentation
  • Une tête plus réaliste
  • Une tête plus réaliste (2)
  • Organiser sa documentation
  • Les effets d’optique et de contraste
  • Les vignettes
  • Perspective angulaire et aérienne

 

Vos modules du cours Graphite

  • Un corps plus réaliste
  • Gommer, gratter, tailler, fixer
  • L’étude des détails
  • La perspective du carré
  • Les hachures
  • Le squelette
  • Encore des os
  • Premiers plans
  • La perspective du cube
  • Les objets d’après nature
  • Le mannequin articulé

Modules Signus Académique

  • Attitudes
  • Dessiner les ciels
  • Plume et pinceau
  • Plume et pinceau (2)
  • Les mains
  • Les mains (2)
  • La construction de la pyramide
  • L’eau
  • Le canon de la tête (1)
  • Le cône et le cylindre
  • Le canon de la tête (2)
  • La machine à perspective

Modules Signus Académique

  • 
L’eau (2)
  • Les muscles de la tête
  • 
Organes du visage : l’oreille
  • 
Organes du visage : le nez
  • Organes du visage : la bouche
  • 
Organes du visage : les yeux
  • 
Le cas du cheval
  • 
Perspective d’un bâtiment
  • 
Le cheval en marche
  • 
Dessiner les ombres portées
  • 
Illustration
  • 
Encore des ombres portées

Attention : Cet aide mémoire n’est pas synchronisé entre tous vos appareils. Il n’est donc fiable que sur l’ordinateur de bureau sur lequel vous avez coché les cases au départ. Si vous effacez vos cookies il y aura aussi une perte de votre aide mémoire. N’utilisez ceci que comme un accessoire.
Vous pouvez aussi imprimer cette liste et la coller au dos de la couverture de votre bloc de dessin.

Lesson 40 : Encore des os

Encore des os

intro (optional) Right click/ Erase to delete if not needed

Read me text (optional) or delete this toggle box  with Rightclick/Erase

Menu des modules Graphite

10- Checklist des TODO pour chacun des modules

9- Déposer les contenus dans les  accordéons

8- Déposer les prochainement et les corrections depuis les fichiers :
                                    10 à 25 :    https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch/

                                    26 à 50 :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-25-50/

                                    51 à fin :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-51-fin/

7- Transposer ce qui est SWF

6- Mettre les DAF en forme
Ameliorer ce qui peut l’être encore

5- Mettre les liens sur les boutons

4- Mettre les liens sur le menu des modules

3- changer le lien court

2- Relire

List of the most usual chapter titles and chapter positions
to copy pase if needed and shown here in the usual sequence

Conseil
Ce qu’il vous faut
L’observatoire
Atelier Découverte
Atelier Pratique
Curiosités
Dessins à faire
Documents
Chapitre vidéo
Correction
Prochainement
Matériel à prévoir

Voici le matériel nécessaire pour profiter pleinement de ce module :

Pas de matériel supplémentaire
nécessaire aujourd’hui

Il n’était pas possible de faire le tour du squelette en un seul volet.

C’est la raison pour laquelle j’ai conservé l’étude des membres pour ce nouveau module.
Mais pour bien faire le lien avec le module précédent, je voudrais récapituler ce que nous y avons vu.

La colonne vertébrale est la structure à la fois souple et solide qui porte les trois principaux volumes du squelette : la tête, la cage thoracique et le bassin. Contrairement aux bras et aux jambes qui sont extrêmement mobiles, les parties du squelette formant l’ensemble tête et tronc sont assez statiques. Ces éléments n’ont qu’une faible marge de manoeuvre pour se mouvoir les uns par rapport aux autres.

Au niveau du dessin, cela en fait un ensemble presque monolithique. Il existe tout de même une certaine souplesse de cet assemblage, à défaut de véritables articulations. Il est bénéfique de connaître le champ de cette souplesse et ses limites pour réussir de bons dessins de personnages.

Le corps connaît d’autres limitations

Le corps n’est pas en caoutchouc. Il n’est pas non plus en acier. Le corps ressemble plutôt à un ensemble de pièces dures reliées par du caoutchouc d’élasticité variable selon les endroits.

L’ensemble squelette, muscles et peau nous permet de jouir d’une mobilité remarquable, d’une souplesse honorable et d’une résistance correcte.

Lorsque nous dessinons, nous devons respecter cette architecture du corps. Faute de cela nos dessins semblent faux. Rien ne fait plus débutant qu’une attitude dessinée qui serait impossible à prendre en réalité. Il en résulte une impression dérangeante, parfois difficile à diagnostiquer pour celui qui perçoit cette incohérence.

Le spectateur devant un dessin faux, même s’il n’est pas expert en anatomie pourra facilement ressentir et exprimer que quelque chose “cloche”. C’est vrai, il ne pourra probablement pas dire précisément ce qui ne va pas, mais il le sentira. Vous, vous devriez pouvoir examiner le problème et deviner la correction nécessaire.

Pour vos propres dessins, essayez de vous poser les bonnes questions avant qu’un autre ne se les pose.

Les limites du mouvement

Ooops !

Il y a des mouvements, des torsions, impossibles au corps le plus entraîné.
Nos limitations de mouvement font aussi la spécificité de nos attitudes et de nos poses. Ces limites naturelles ont diverses causes :

– La forme des os et des articulations

– L’élasticité des muscles et des tendons qui les relient les uns aux autres

– La soudure de certains os entre eux

– La collision des différentes parties du corps

Je vous propose d’illustrer ces quatre cas par des exemples concrets pris dans les os des bras et des jambes afin de commencer tout de suite à compléter le catalogue que nous avons commencé.

La forme des os et des articulations

Regardez cette articulation d’os.

Sa forme est particulièrement étudiée. Les os des membres supérieurs s’organisent à merveille permettant le mouvement de compas de l’avant-bras autour du coude.

Mais une fois l’avant-bras étendu, impossible de prolonger le mouvement. L’os par la forme de son extrémité se bloque et empêche la continuité du mouvement.

L’élasticité des muscles et des tendons qui relient les os

L’omoplate n’est pas soudée au reste du squelette. Elle est maintenue en place par des tendons et des muscles qui lui donnent une possibilité de se déplacer légèrement dans un mouvement de bascule.

Lorsque le bras s’élève, l’articulation de l’humérus atteint aux environs de l’horizontale l’arc maximum qu’elle peut offrir et bloque. C’est l’omoplate qui prend la relève, accompagnée de la clavicule, pour prolonger dans un mouvement de rotation l’élévation du bras jusqu’à la verticale.

Cette deuxième partie du mouvement est rendue possible (mais aussi limitée) par la mobilité de l’ensemble des tendons et des muscles plats de cette région.

L’influence pour le dessinateur est importante car l’omoplate va changer de position, créer des saillies différentes et le réalisme ne sera atteint qu’en connaissant ces détails venant influencer la forme du torse et le modelé des ombres et des lumières qui permettent de le décrire précisément.

La quasi soudure de certains os entre eux

Les doigts de la main sont très mobiles, bien articulés permettant de saisir, serrer, pincer, gratter, pointer.

Pourtant une série de 8 os, situés entre le poignet et les phalanges, sont enchevêtrés les uns avec les autres. 

Ils permettent la mobilité du poignet sur presque 180° mais latéralement ils ne donnent pratiquement pas de possibilités de déplacement du poignet.

Le coccyx, sorte de prolongation de la colonne vertébrale est un ensemble d’os, cette fois complètement soudés, et n’a emprunté aucune souplesse à la queue de nombreux mammifères.

La collision des différentes parties du corps

Les jambes sont articulées aux genoux. La forme même des os du genou permettrait de prolonger le mouvement au-delà des limites que nous imposent les masses musculaires ou graisseuses des cuisses et des mollets entrant en collision quand on replie la jambe.

Plus évidente encore est la collision du menton sur la poitrine quand on baisse la tête en avant. Ce ne sont pas des collisions à proprement parler puisqu’elles se produisent sans choc.


deux collisions avec un logiciel de 3D

Mais le terme s’utilise en image de synthèse lorsqu’une limite physique réelle est dépassée.

J’aimerais, dans la foulée, voir plus en détail les limitations naturelles des mouvements du squelette humain pour la partie déjà étudiée.

Le bassin est solidaire de la colonne vertébrale. L’ensemble peut toutefois changer d’angle à la fois de profil et de face.

De profil, l’inclinaison du bassin va de pair avec une cambrure de la colonne vertébrale au niveau des lombaires (situées au niveau des reins). En extension, la cambrure maximale de la colonne est assez vite un frein.

De face ou de dos, on voit que la colonne vertébrale peut s’incliner latéralement. Elle se courbe dans un sens opposé à l’inclinaison du bassin pour rétablir un équilibre stable.

L’inclinaison des clavicules et des épaules vient souvent compenser l’inclinaison des hanches.

Parfois tout l’ensemble du buste s’incline et se courbe dans le même sens. Il est alors fréquent de devoir déplacer un pied pour conserver l’équilibre.

De profil, le dos peut s’arrondir jusqu’à approcher la tête des genoux.

La cage thoracique ne peut s’incliner qu’avec la colonne vertébrale dont elle dépend. En revanche, la cage thoracique se modifie légèrement en se soulevant à chaque respiration.

Un autre mouvement de la cage thoracique est possible par la rotation de la colonne vertébrale.

La tête peut tourner à droite ou à gauche jusqu’à 90 ° de chaque côté.

Il est également possible de baisser la tête ou de la relever.

Le menton entre alors en contact avec la poitrine.

En extension, au contraire, la face peut presque regarder au plafond.
On voit alors, chez les hommes, le volume de la pomme d’Adam ressortir fortement.

La pomme d’Adam présente un bec surmonté par un creux très visible de face.

Et maintenant ?

Nous allons observer dans l’Atelier Pratique les assemblages d’os qui forment la structure des bras et des jambes.
Pour progresser en dessin, ce n’est pas le nom des os qui compte. Ce sont les qualités mécaniques et la connaissance des formes visibles des éléments du squelette qui nous seront utiles. J’emploierai pour cette raison le minimum de termes anatomiques en dehors de ceux que nous connaissons tous déjà.

Prenez le temps de lire le conseil du jour avant de plonger dans l’Atelier Pratique.

Les membres supérieurs sont composés de 3 os longs prolongés par les mains.
Les membres inférieurs sont composés de 4 os, dont 3 longs prolongés par les pieds.L’os qu’on nomme la rotule est celui dont on oublie parfois la discrète présence. Ce n’est d’ailleurs pas une rotule au sens mécanique du terme.

Le fémur et l’humérus

Le fémur est le grand os long de la cuisse.

L’humérus est le grand os long du bras.

Tous deux sont rattachés au squelette par une tête arrondie (une rotule) qui se déplace dans une cavité de forme correspondante. L’une de ces cavités d’articulation se trouve sur l’omoplate, l’autre sur le bassin.

La rotule ou tête de l’humérus est directement située sur l’extrémité de l’os tandis que la tête du fémur est déportée vers l’extérieur. Cette entretoise est le col du fémur.

Il existe quelques similitudes entre les membres supérieurs et les membres inférieurs. Ils sont rattachés au tronc chacun par un os long. A l’autre extrémité s’articulent à ces os, après le coude et après le genou, deux os presque parallèles. Ce qui habille le squelette de 4 paires de “baguettes”.

Il existe tout de même une différence:

Les deux os du bras se croisent lors de certains mouvements, pas ceux de la jambe.
Lorsque vous êtes debout, les bras le long du corps, vous pouvez tourner la paume de la main vers l’avant en mettant votre pouce à l’extérieur. Vous pouvez également présenter le dos de votre main vers l’avant en tournant votre pouce vers votre cuisse.

Dans ce mouvement, ce n’est pas votre main qui opère une rotation. Ce n’est pas non plus votre bras de l’épaule au poignet. Seul l’avant-bras se met en rotation et vous pouvez le vérifier en prenant entre vos doigts l’articulation d’un coude. Faites tourner votre poignet, rien ne bouge au niveau du coude.

La rotation ne s’opère que par le croisement des deux os de l’avant-bras. Grâce à cette mobilité, le pouce peut décrire un arc de cercle de 180 ° mais lorsque la mobilité du pouce et celle du bras qui ont leurs propres possibilités de rotation participent à ce mouvement, l’ensemble atteint un déplacement de presque 360°.

Les différentes observations que vous allez faire ne doivent pas être prises au pied de la lettre. D’un individu à l’autre l’amplitude des mouvements diffère. Nous n’allons pas nous occuper des possibilités accrues des contorsionnistes mais de celles de l’homme et de la femme ordinaires.

La jambe ne peut faire une torsion équivalente à celle de l’avant bras.

Le pied ne peut décrire qu’un arc de 100 ° au sol et quelques degrés de plus en cumulant les possibilités de rotation du fémur et des genoux.
Le tibia et le péroné ne se croisent pas.

Le tibia est beaucoup plus fort que le péroné qui semble frêle à côté. Leur longueur est proche mais le péroné est plus bas que le tibia et seule la partie supérieure du tibia s’articule avec le fémur. En revanche, le péroné situé à l’extérieur de la jambe descend plus bas que le tibia et se situe légèrement plus en arrière. (rappelez-vous : le perron est à l’extérieur)

C’est la raison pour laquelle la malléole extérieure est plus basse que la malléole intérieure qui est une partie basse du tibia.


Forme en poulie du fémur vu de dos

Le bas du fémur est en forme de poulie tandis que le haut du tibia s’y articule.

Regardez l’articulation du genou avec la rotule de face, de  profil et,
à droite, de dos.

La rotule vient comme un petit bouclier devant la partie de cette poulie que le haut du tibia libère quand la jambe se plie.

De face et debout, jambe tendue, la jointure du fémur et du tibia est presque horizontale. La forme de la jointure des deux extrémités est assez symétrique, élargie fortement au genou et recouverte par la rotule qui se trouve aux trois-quarts devant le fémur.

Le tibia est élargi également en bas, le péroné beaucoup moins.

C’est d’ailleurs le bas du tibia qui porte la quasi totalité du poids du corps en prenant appui sur l’astragale qui s’articule avec la jambe.

 

Le radius et le cubitus (ulna)

Ces deux os sont de formes proches mais renversées. L’un est plus large au coude et plus étroit au poignet. L’autre c’est l’inverse. Pour vous en souvenir, pensez que “le radis pousse (pouce) bas”, cela vous permettra de ne pas oublier que le radius est du côté du pouce mais aussi que c’est celui des deux os qui est le plus bas. Scolaire mais efficace.

Vous associerez aussi l’image du pouce qui est le doigt le plus large et la forme du radius à cette extrémité puisque c’est aussi de ce côté qu’il est le plus large, tandis que le cubitus est large au coude et beaucoup moins au poignet, comme le petit doigt qui se trouve du même côté que lui.
Le cubitus participe beaucoup moins à l’articulation de la main que le radius, comme le péroné est moins utile que le tibia à l’articulation du pied.

Les mains et les pieds

Les mains comme les pieds comportent une série d’os pratiquement immobiles. Les carpiens pour la main et les tarsiens pour le pied.

Ces os groupés peuvent être considérés sur le plan du dessin comme un seul os à la forme particulièrement étudiée.

C’est contre cet ensemble d’os carpiens que s’articule le radius.

Contre les tarsiens s’articulent le tibia et le péroné. A l’opposé de la partie articulée au bras ou à la jambe carpiens et tarsiens présentent des surfaces permettant à une série de 5 os longs de prendre appui et de se mouvoir faiblement.

Sur le pied, ces 5 os que vous connaissez sous le nom de métatarsiens sont presque parallèles tandis que sur la main l’un des 5 métacarpiens prend une direction ouverte de 35 ° part rapport aux autres.
A leur extrémité, se succèdent ensuite 3 phalanges par doigt à l’exception du pouce et du gros orteil qui n’en ont que deux.

On voit que la mobilité de l’ensemble des doigts est assez grande tandis que celle des pieds se limite à une cambrure de la voûte plantaire plus ou moins prononcée mais les orteils qui peuvent se relever et se replier légèrement ne peuvent jamais toucher le dessous du pied.

La main et le pied feront l’objet de modules supplémentaires regroupant os, muscles et mouvements, car leur mobilité est très particulière et la première partie de l’étude du squelette, vue dans l’idée de vous préparer à des dessins d’ensemble, peut s’arrêter ici.

Ne négligez pas cette étude, elle vous fera gagner un temps fou en dessin.

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A vos crayons !

Vous trouverez toujours des dessins à faire ou des exercices à votre disposition dans cette rubrique. Les modèles sont aussi des documents qui vous permettent des expériences supplémentaires.
Vous pouvez uploader votre dessin dans les galeries. Vos dessins seront vus par les autres membres et les tuteurs qui pourront, dans certains cas publier une correction s’ils jugent qu’elle peut être utile à tous. Mais cela n’est pas systématique.

Dessins à Faire et à conserver ou publier

DAF-206-1
Dessinez une partie de squelette à votre choix en représentant deux poses extrêmes de la même partie.
Exemples :
– bras en bas et bras tendu au maximum en haut.
– dos courbé au maximum puis cambré au maximum.
– pied en dedans puis en dehors
Si vous le pouvez, faites les deux vues en un seul dessin, comme on le ferait pour une planche explicative du mouvement.

Dessins facultatifs à conserver 

FAC-206-1
Dessinez l’os de votre choix en soignant bien les détails d’ombres ou de hachures qui décrivent la forme réelle.

FAC-206-2
Dessinez une jambe pliée de profil en silhouette et placez les os comme on les verrait en radiographie.

 

A vos crayons !

 

Dessin d’entraînement facultatif mais conseillé

FAC-206-1

Dessinez l’os de votre choix en soignant bien les détails d’ombres ou de hachures qui décrivent la forme réelle.

FAC-206-2

Dessinez une jambe pliée de profil en silhouette et placez les os comme on les verrait en radiographie.

Dessins à conserver ou à envoyer à votre tuteur

DAF-206-1

Dessinez une partie de squelette à votre choix en représentant deux poses extrêmes de la même partie.

Exemples :

– bras en bas et bras tendu au maximum en haut.

– dos courbé au maximum puis cambré au maximum.

– pied en dedans puis en dehors

Si vous le pouvez, faites les deux vues en un seul dessin, comme on le ferait pour une planche explicative du mouvement.

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Les documents de ce module

Or another element of the global library like these thumbnail pages dedicated to each document

Votre prochain module

Vous êtes à l’extérieur dans un endroit désolé.

Que pourriez-vous bien faire de ce paysage à attraper le cafard ?

Prenez des jumelles. Une branche givrée se présente au premier plan.

Vous venez de sauver votre composition, tout devient possible avec un premier plan bien exploité et bien compris.

Voyez dans cette rubrique le matériel dont vous aurez besoin prochainement.
Ceci vous permet de vous organiser.

Pas de nouveau matériel
à prévoir dans les 8 prochains jours

Pour l’instant le matériel déjà en votre possession est suffisant pour les prochains modules. Veillez simplement à le renouveler et le garder en bon état. Vous serez prévenus dès qu’il faudra vous équiper de matériel supplémentaire mais vous aurez largement le temps de vous le procurer.

if video version of this module exists.

Correction générique du DAF-128-1
“Les hachures”

Il est plus intéressant que les corrections soient visibles après que vous ayez eu le temps de finir votre DAF. Voilà pourquoi vous trouvez ici la correction d’un DAF antérieur.

Encore des os

intro (optional)

Conseil

Je vous recommande vivement de faire au minimum un croquis de chaque élément que vous découvrirez. Il y a un peu de travail, mais vous ne pouvez pas vous imaginer, avant de l’avoir fait, la panoplie d’outils que vous récolterez ni l’avance considérable que cela va vous donner. Si cette partie vous semble trop fastidieuse, prenez-la par petits morceaux en y revenant régulièrement. Si vous faites cette démarche avec un certain sérieux, vous verrez à quel point, plus vous y entrerez, plus vous y trouverez de relations passionnantes avec les autres branches du dessin et vous allez sentir que votre approche du dessin devient beaucoup plus professionnelle. Menu des modules Graphite 10- Checklist des TODO pour chacun des modules 9- Déposer les contenus dans les  accordéons 8- Déposer les prochainement et les corrections depuis les fichiers : 10 à 25 :    https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch/ 26 à 50 :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-25-50/ 51 à fin :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-51-fin/ 7- Transposer ce qui est SWF 6-                               Mettre les DAF en forme Ameliorer ce qui peut l’être encore 5- Mettre les liens sur les boutons 4- Mettre les liens sur le menu des modules 3- changer le lien court 2- Relire List of the most usual chapter titles and chapter positions to copy pase if needed and shown here in the usual sequence Conseil Ce qu’il vous faut L’observatoire Atelier Découverte Atelier Pratique Curiosités Dessins à faire Documents Chapitre vidéo Correction Prochainement Matériel à prévoir List of materials needed when different from the previous module(lesson)

L’observatoire

Il n’était pas possible de faire le tour du squelette en un seul volet. C’est la raison pour laquelle j’ai conservé l’étude des membres pour ce nouveau module. Mais pour bien faire le lien avec le module précédent, je voudrais récapituler ce que nous y avons vu. La colonne vertébrale est la structure à la fois souple et solide qui porte les trois principaux volumes du squelette : la tête, la cage thoracique et le bassin. Contrairement aux bras et aux jambes qui sont extrêmement mobiles, les parties du squelette formant l’ensemble tête et tronc sont assez statiques. Ces éléments n’ont qu’une faible marge de manoeuvre pour se mouvoir les uns par rapport aux autres. Au niveau du dessin, cela en fait un ensemble presque monolithique. Il existe tout de même une certaine souplesse de cet assemblage, à défaut de véritables articulations. Il est bénéfique de connaître le champ de cette souplesse et ses limites pour réussir de bons dessins de personnages.

Le corps connaît d’autres limitations

Le corps n’est pas en caoutchouc. Il n’est pas non plus en acier. Le corps ressemble plutôt à un ensemble de pièces dures reliées par du caoutchouc d’élasticité variable selon les endroits. L’ensemble squelette, muscles et peau nous permet de jouir d’une mobilité remarquable, d’une souplesse honorable et d’une résistance correcte. Lorsque nous dessinons, nous devons respecter cette architecture du corps. Faute de cela nos dessins semblent faux. Rien ne fait plus débutant qu’une attitude dessinée qui serait impossible à prendre en réalité. Il en résulte une impression dérangeante, parfois difficile à diagnostiquer pour celui qui perçoit cette incohérence. Le spectateur devant un dessin faux, même s’il n’est pas expert en anatomie pourra facilement ressentir et exprimer que quelque chose “cloche”. C’est vrai, il ne pourra probablement pas dire précisément ce qui ne va pas, mais il le sentira. Vous, vous devriez pouvoir examiner le problème et deviner la correction nécessaire. Pour vos propres dessins, essayez de vous poser les bonnes questions avant qu’un autre ne se les pose.

Atelier Découverte

Les limites du mouvement

Ooops ! Il y a des mouvements, des torsions, impossibles au corps le plus entraîné. Nos limitations de mouvement font aussi la spécificité de nos attitudes et de nos poses. Ces limites naturelles ont diverses causes : – La forme des os et des articulations – L’élasticité des muscles et des tendons qui les relient les uns aux autres – La soudure de certains os entre eux – La collision des différentes parties du corps Je vous propose d’illustrer ces quatre cas par des exemples concrets pris dans les os des bras et des jambes afin de commencer tout de suite à compléter le catalogue que nous avons commencé. La forme des os et des articulations Regardez cette articulation d’os. Sa forme est particulièrement étudiée. Les os des membres supérieurs s’organisent à merveille permettant le mouvement de compas de l’avant-bras autour du coude. Mais une fois l’avant-bras étendu, impossible de prolonger le mouvement. L’os par la forme de son extrémité se bloque et empêche la continuité du mouvement. L’élasticité des muscles et des tendons qui relient les os L’omoplate n’est pas soudée au reste du squelette. Elle est maintenue en place par des tendons et des muscles qui lui donnent une possibilité de se déplacer légèrement dans un mouvement de bascule. Lorsque le bras s’élève, l’articulation de l’humérus atteint aux environs de l’horizontale l’arc maximum qu’elle peut offrir et bloque. C’est l’omoplate qui prend la relève, accompagnée de la clavicule, pour prolonger dans un mouvement de rotation l’élévation du bras jusqu’à la verticale. Cette deuxième partie du mouvement est rendue possible (mais aussi limitée) par la mobilité de l’ensemble des tendons et des muscles plats de cette région. L’influence pour le dessinateur est importante car l’omoplate va changer de position, créer des saillies différentes et le réalisme ne sera atteint qu’en connaissant ces détails venant influencer la forme du torse et le modelé des ombres et des lumières qui permettent de le décrire précisément. La quasi soudure de certains os entre eux Les doigts de la main sont très mobiles, bien articulés permettant de saisir, serrer, pincer, gratter, pointer. Pourtant une série de 8 os, situés entre le poignet et les phalanges, sont enchevêtrés les uns avec les autres. Ils permettent la mobilité du poignet sur presque 180° mais latéralement ils ne donnent pratiquement pas de possibilités de déplacement du poignet. Le coccyx, sorte de prolongation de la colonne vertébrale est un ensemble d’os, cette fois complètement soudés, et n’a emprunté aucune souplesse à la queue de nombreux mammifères. La collision des différentes parties du corps Les jambes sont articulées aux genoux. La forme même des os du genou permettrait de prolonger le mouvement au-delà des limites que nous imposent les masses musculaires ou graisseuses des cuisses et des mollets entrant en collision quand on replie la jambe. Plus évidente encore est la collision du menton sur la poitrine quand on baisse la tête en avant. Ce ne sont pas des collisions à proprement parler puisqu’elles se produisent sans choc. deux collisions avec un logiciel de 3D Mais le terme s’utilise en image de synthèse lorsqu’une limite physique réelle est dépassée. J’aimerais, dans la foulée, voir plus en détail les limitations naturelles des mouvements du squelette humain pour la partie déjà étudiée. Le bassin est solidaire de la colonne vertébrale. L’ensemble peut toutefois changer d’angle à la fois de profil et de face. De profil, l’inclinaison du bassin va de pair avec une cambrure de la colonne vertébrale au niveau des lombaires (situées au niveau des reins). En extension, la cambrure maximale de la colonne est assez vite un frein. De face ou de dos, on voit que la colonne vertébrale peut s’incliner latéralement. Elle se courbe dans un sens opposé à l’inclinaison du bassin pour rétablir un équilibre stable. L’inclinaison des clavicules et des épaules vient souvent compenser l’inclinaison des hanches. Parfois tout l’ensemble du buste s’incline et se courbe dans le même sens. Il est alors fréquent de devoir déplacer un pied pour conserver l’équilibre. De profil, le dos peut s’arrondir jusqu’à approcher la tête des genoux. La cage thoracique ne peut s’incliner qu’avec la colonne vertébrale dont elle dépend. En revanche, la cage thoracique se modifie légèrement en se soulevant à chaque respiration. Un autre mouvement de la cage thoracique est possible par la rotation de la colonne vertébrale. La tête peut tourner à droite ou à gauche jusqu’à 90 ° de chaque côté. Il est également possible de baisser la tête ou de la relever. Le menton entre alors en contact avec la poitrine. En extension, au contraire, la face peut presque regarder au plafond. On voit alors, chez les hommes, le volume de la pomme d’Adam ressortir fortement. La pomme d’Adam présente un bec surmonté par un creux très visible de face.

Et maintenant ?

Nous allons observer dans l’Atelier Pratique les assemblages d’os qui forment la structure des bras et des jambes. Pour progresser en dessin, ce n’est pas le nom des os qui compte. Ce sont les qualités mécaniques et la connaissance des formes visibles des éléments du squelette qui nous seront utiles. J’emploierai pour cette raison le minimum de termes anatomiques en dehors de ceux que nous connaissons tous déjà. Prenez le temps de lire le conseil du jour avant de plonger dans l’Atelier Pratique.

Atelier pratique

Les membres supérieurs sont composés de 3 os longs prolongés par les mains. Les membres inférieurs sont composés de 4 os, dont 3 longs prolongés par les pieds.L’os qu’on nomme la rotule est celui dont on oublie parfois la discrète présence. Ce n’est d’ailleurs pas une rotule au sens mécanique du terme.

Le fémur et l’humérus

Le fémur est le grand os long de la cuisse. L’humérus est le grand os long du bras. Tous deux sont rattachés au squelette par une tête arrondie (une rotule) qui se déplace dans une cavité de forme correspondante. L’une de ces cavités d’articulation se trouve sur l’omoplate, l’autre sur le bassin. La rotule ou tête de l’humérus est directement située sur l’extrémité de l’os tandis que la tête du fémur est déportée vers l’extérieur. Cette entretoise est le col du fémur. Il existe quelques similitudes entre les membres supérieurs et les membres inférieurs. Ils sont rattachés au tronc chacun par un os long. A l’autre extrémité s’articulent à ces os, après le coude et après le genou, deux os presque parallèles. Ce qui habille le squelette de 4 paires de “baguettes”. Il existe tout de même une différence: Les deux os du bras se croisent lors de certains mouvements, pas ceux de la jambe. Lorsque vous êtes debout, les bras le long du corps, vous pouvez tourner la paume de la main vers l’avant en mettant votre pouce à l’extérieur. Vous pouvez également présenter le dos de votre main vers l’avant en tournant votre pouce vers votre cuisse. Dans ce mouvement, ce n’est pas votre main qui opère une rotation. Ce n’est pas non plus votre bras de l’épaule au poignet. Seul l’avant-bras se met en rotation et vous pouvez le vérifier en prenant entre vos doigts l’articulation d’un coude. Faites tourner votre poignet, rien ne bouge au niveau du coude. La rotation ne s’opère que par le croisement des deux os de l’avant-bras. Grâce à cette mobilité, le pouce peut décrire un arc de cercle de 180 ° mais lorsque la mobilité du pouce et celle du bras qui ont leurs propres possibilités de rotation participent à ce mouvement, l’ensemble atteint un déplacement de presque 360°. Les différentes observations que vous allez faire ne doivent pas être prises au pied de la lettre. D’un individu à l’autre l’amplitude des mouvements diffère. Nous n’allons pas nous occuper des possibilités accrues des contorsionnistes mais de celles de l’homme et de la femme ordinaires. La jambe ne peut faire une torsion équivalente à celle de l’avant bras. Le pied ne peut décrire qu’un arc de 100 ° au sol et quelques degrés de plus en cumulant les possibilités de rotation du fémur et des genoux. Le tibia et le péroné ne se croisent pas. Le tibia est beaucoup plus fort que le péroné qui semble frêle à côté. Leur longueur est proche mais le péroné est plus bas que le tibia et seule la partie supérieure du tibia s’articule avec le fémur. En revanche, le péroné situé à l’extérieur de la jambe descend plus bas que le tibia et se situe légèrement plus en arrière. (rappelez-vous : le perron est à l’extérieur) C’est la raison pour laquelle la malléole extérieure est plus basse que la malléole intérieure qui est une partie basse du tibia. Forme en poulie du fémur vu de dos Le bas du fémur est en forme de poulie tandis que le haut du tibia s’y articule. Regardez l’articulation du genou avec la rotule de face, de  profil et, à droite, de dos. La rotule vient comme un petit bouclier devant la partie de cette poulie que le haut du tibia libère quand la jambe se plie. De face et debout, jambe tendue, la jointure du fémur et du tibia est presque horizontale. La forme de la jointure des deux extrémités est assez symétrique, élargie fortement au genou et recouverte par la rotule qui se trouve aux trois-quarts devant le fémur. Le tibia est élargi également en bas, le péroné beaucoup moins. C’est d’ailleurs le bas du tibia qui porte la quasi totalité du poids du corps en prenant appui sur l’astragale qui s’articule avec la jambe.

Le radius et le cubitus (ulna)

Ces deux os sont de formes proches mais renversées. L’un est plus large au coude et plus étroit au poignet. L’autre c’est l’inverse. Pour vous en souvenir, pensez que “le radis pousse (pouce) bas”, cela vous permettra de ne pas oublier que le radius est du côté du pouce mais aussi que c’est celui des deux os qui est le plus bas. Scolaire mais efficace. Vous associerez aussi l’image du pouce qui est le doigt le plus large et la forme du radius à cette extrémité puisque c’est aussi de ce côté qu’il est le plus large, tandis que le cubitus est large au coude et beaucoup moins au poignet, comme le petit doigt qui se trouve du même côté que lui. Le cubitus participe beaucoup moins à l’articulation de la main que le radius, comme le péroné est moins utile que le tibia à l’articulation du pied.

Les mains et les pieds

Les mains comme les pieds comportent une série d’os pratiquement immobiles. Les carpiens pour la main et les tarsiens pour le pied. Ces os groupés peuvent être considérés sur le plan du dessin comme un seul os à la forme particulièrement étudiée. C’est contre cet ensemble d’os carpiens que s’articule le radius. Contre les tarsiens s’articulent le tibia et le péroné. A l’opposé de la partie articulée au bras ou à la jambe carpiens et tarsiens présentent des surfaces permettant à une série de 5 os longs de prendre appui et de se mouvoir faiblement. Sur le pied, ces 5 os que vous connaissez sous le nom de métatarsiens sont presque parallèles tandis que sur la main l’un des 5 métacarpiens prend une direction ouverte de 35 ° part rapport aux autres. A leur extrémité, se succèdent ensuite 3 phalanges par doigt à l’exception du pouce et du gros orteil qui n’en ont que deux. On voit que la mobilité de l’ensemble des doigts est assez grande tandis que celle des pieds se limite à une cambrure de la voûte plantaire plus ou moins prononcée mais les orteils qui peuvent se relever et se replier légèrement ne peuvent jamais toucher le dessous du pied. La main et le pied feront l’objet de modules supplémentaires regroupant os, muscles et mouvements, car leur mobilité est très particulière et la première partie de l’étude du squelette, vue dans l’idée de vous préparer à des dessins d’ensemble, peut s’arrêter ici. Ne négligez pas cette étude, elle vous fera gagner un temps fou en dessin.
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A vos crayons !

Vous trouverez toujours des dessins à faire ou des exercices à votre disposition dans cette rubrique. Les modèles sont aussi des documents qui vous permettent des expériences supplémentaires. Vous pouvez uploader votre dessin dans les galeries. Vos dessins seront vus par les autres membres et les tuteurs qui pourront, dans certains cas publier une correction s’ils jugent qu’elle peut être utile à tous. Mais cela n’est pas systématique.

Dessins à Faire et à conserver ou publier

DAF-0xx-1
 Dessin de mémoire <<<< Si c’est le cas sujet de l’exercice Dessins facultatifs à conserver <<< Si c’est le cas FAC-0XX-1
 Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas sujet de l’exercice FAC-0XX-2 Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas sujet de l’exercice

Dessins à faire

A vos crayons !

Dessin d’entraînement facultatif mais conseillé

FAC-206-1 Dessinez l’os de votre choix en soignant bien les détails d’ombres ou de hachures qui décrivent la forme réelle. FAC-206-2 Dessinez une jambe pliée de profil en silhouette et placez les os comme on les verrait en radiographie.

Dessins à conserver ou à envoyer à votre tuteur

DAF-206-1 Dessinez une partie de squelette à votre choix en représentant deux poses extrêmes de la même partie. Exemples : – bras en bas et bras tendu au maximum en haut. – dos courbé au maximum puis cambré au maximum. – pied en dedans puis en dehors Si vous le pouvez, faites les deux vues en un seul dessin, comme on le ferait pour une planche explicative du mouvement.

Bonus 1

Un très beau squelette gravé qui peut vous servir de référence très longtemps Et une vue plus difficile à trouver :

Bonus 2

Ecorché de Brocante

Un écorché à imprimer et à découper pour avoir sous la main la peau les os et les muscles. Voici les 4 premières vues. La peau de face et de dos, le squelette de face et de dos.  Les muscles seront joints au module sur les muscles et le même écorché de la femme sera ajouté dans quelques modules. Vous pouvez imprimer les feuilles sur du format A4 et les plier en deux pour former un livret recto-verso. Planche 1et 2 Planche 3 et 4
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Les documents de ce module

Or another element of the global library like these thumbnail pages dedicated to each document Vos Documents Modèle 1 Modèle 2 Modèle 3 Modèle 4 Vos Documents

Il peut s’agir de modèles, de curiosités ou de références. Utilisez les boutons de votre souris (généralement le droit) et affichez-les en grand format. Imprimez-les ou utilisez-les affichés à l’écran.

Modèle 1 Ce modèle , comme le suivant, est extrait de cahiers de dessin proposées dans les classes primaires des écoles françaises au début du XXe Siècle. L’objectif de ces exercices était de faire prendre conscience aux enfants que tout objet devient plus facile à dessiner si l’on a des guides, ici sous la forme d’un quadrillage permettant de mettre en place son dessin sans grandes erreurs. Vous pouvez essayer vous même de recopier ce dessin sur une feuille blanche à la dimension exacte du modèle, puis de le refaire en ayant imprimé ce document à l’emplacement prévu sous le  dessin proposé. Superposez-les afin de les comparer par transparence sous une source de lumière. Vous verrez aussitôt que les repères évitent les plus grosses erreurs de construction, de proportions ou d’aplomb. Plus tard vous découvrirez comment continuer à se servir de repères sans pour autant tracer un quadrillage. Modèle 2 Le modèle de la tasse à café est plutôt une curiosité car l’éllipse de l’ouverture de la tasse semble basculer vers nous par rapport à la sous-tasse qui parait plus juste. On peut imaginer que l’auteur de ces cahiers de dessin pour écoliers avait prévu que si l’ellipse du modèle était trop fermée elle finirait en forme de “Calisson d’Aix”, un défaut très courant chez les débutants. Gardez vos ellipses arrondies, jamais pointues. Modèle 3 Ce modèle n’est pas aussi simple que l’on pourrait le croire… Efforcez-vous de ne pas traiter les ombres mais de dessiner cette tasse “au trait” ou “au fil” c’est à dire comme les deux modèles précédents qui ne s’occupent pas des différentes valeurs (sombres ou claires) de l’objet. Modèle 4 Comme l’image précédente ce modèle présente des valeurs d’ombre et de lumière. Vous pouvez tracer les contours de ces zones mais ne “remplissez” pas les zones restez “au trait”

Votre prochain module

This short description of the next module with one image is to be found in the next module at the section of the same name “prochainement”, never in the one we are editing (this is due to the way we build the editing tool of the old Signus platform which was searching the content on the next module dynamicly… Voyez dans cette rubrique le matériel dont vous aurez besoin prochainement. Ceci vous permet de vous organiser. Pour l’instant le matériel déjà indiqué plus haut est suffisant pour les premiers modules. Vous serez prévenus dès qu’il faudra prévoir de vous équiper de matériel supplémentaire mais vous aurez le temps de l’acheter ou de le commander. if video version of this module exists. Drawings critiques if existing Retour en haut de page Menu des modules Module suivant

Module 01 Bienvenue sur Signus

Bienvenue sur Le cours Graphite


Je vous souhaite la bienvenue dans ce cours de dessin que j’ai créé pour vous.

Que vous n’ayez jamais dessiné ou que vous soyez déjà habitué à dessiner, vous verrez qu’avec de bonnes méthodes et une progressivité étudiée vous allez faire des progrès nombreux et définitifs…

Ne sous-estimez pas les exercices qui sont tellement simples au début qu’il vous semblera peut-être ridicule de les exécuter. Je crois que ce serait une erreur. Les personnes qui les ont faits sont aujourd’hui capables de dessiner comme vous le voyez dans les exemples ci-dessous venant de réels membres Signus ayant suivi ce cours dans son ensemble…

Déroulez la partie suivante en cliquant sur le bandeau gris ci-dessous.

 
 
La Cigogne, Un dessin récent d’Oasis, membre de la première heure sur le cours Graphite.
 
Un dessin rehaussé de Etzi, membre Signus et membre Ateliermagique.
 
 
Un croquis sur le motif comme Arnaud90 en a le secret. Tout ce qu’il voit l’inspire. Il ne lâche plus jamais son carnet de voyage et son matériel portatif.
 
 
Etena, membre Signus, la sobriété du trait ne nuit jamais à l’expression d’une pose bien sentie.
 
Les galeries de Signus sont remplies de merveilleux sujets.
 

Vous trouverez dans la plupart des modules une vidéo Bonus sur le matériel. Ces vidéos ont été réalisées en collaboration avec le fournisseur de matériel Le Géant des Beaux-Arts qui me demandait de donner des conseils sur divers produits de leur immense catalogue dans des vidéos courtes. Ayant obtenu de ne parler que des produits que j’aimais, ou que je connaissais, je n’ai pas hésité à faire ces petites vidéos.

Elles ne sont pas en rapport direct avec le module dans lequel elles se trouvent. Toutefois elles pourront, je l’espère, vous intéresser et vous faire découvrir des outils ou des manières de procéder. Si vous pratiquez la peinture, vous y trouverez des petits trucs de métier qui sont souvent inspirants aussi pour le dessin. Comme vous le verrez plus tard, les liens entre dessin peinture et sculpture sont étroits et forment un tout appelé généralement ” les Beaux Arts”
Dans ces vidéos vous ferez la connaissance  de Genta qui vous accompagnera tout comme moi car elle a débuté à zéro avec le cours Graphite et dessine aujourd’hui de manière académique. Elle saura mieux que quiconque vous comprendre et vous aider.

Dessin ? Peinture ?
Un de vos prochains modules vous demandera d’ailleurs de vous poser la question: Est-ce un Dessin ?

A tout de suite,

Piet

Votre premier module

Vous allez découvrir dans quelques instants votre premier module. Il ne s’agit pas d’un module dans lequel vous allez découvrir une technique ou un médium* particulier. Je voudrais vous initier à un état d’esprit. J’ai conçu ce premier module un peu comme une parabole avec des symboles. Ainsi vous garderez en mémoire l’idée centrale et vous réaliserez un jour à quel point ces notions sont devenues vôtres…
Le premier module est à votre disposition en cliquant sur l’un des boutons ci-dessous :

 

* On appelle médium, les supports. Papier carton, toile, cuivre etc.
Par extension, on utilise le mot médium pour citer les “techniques” telles que l’aquarelle, le crayon, la peinture à l’huile, etc. On entend même souvent employer “médium” pour parler d’outils particuliers et d’une manière de s’en servir. Par exemple, vous entendrez dire : son médium favori est le lavis à l’encre sépia. Le médium est en principe le papier, éventuellement l’encre sépia, mais le terme s’est tellement élargi qu’il serait plus juste de parler de technique, de support, de matériel ou d’outil.

Module 67 : Illustration

Illustration

Voici le matériel nécessaire pour profiter pleinement de ce module :

Pas de matériel supplémentaire
nécessaire aujourd’hui

Observing phase of the module

Descovering phase of the module

Practicing phase of the module

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A vos crayons !

Vous trouverez toujours des dessins à faire ou des exercices à votre disposition dans cette rubrique. Les modèles sont aussi des documents qui vous permettent des expériences supplémentaires.
Vous pouvez uploader votre dessin dans les galeries. Vos dessins seront vus par les autres membres et les tuteurs qui pourront, dans certains cas publier une correction s’ils jugent qu’elle peut être utile à tous. Mais cela n’est pas systématique.

Dessins à Faire et à conserver ou publier

DAF-0xx-1

Dessin de mémoire <<<< Si c’est le cas

sujet de l’exercice

Dessins facultatifs à conserver <<< Si c’est le cas

FAC-0XX-1

Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas
sujet de l’exercice
FAC-0XX-2
Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas
sujet de l’exercice

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Les documents de ce module

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Votre prochain module

Les ombres portées ne vous ont pas encore livré tous les secrets.

Quelle est la teinte réelle de l’ombre au soleil, à la lueur d’une bougie ou sous une lampe de bureau ? L’ombre est-elle transparente ? Ce module va vous donner l’occasion de mesurer votre perspicacité.

Voyez dans cette rubrique le matériel dont vous aurez besoin prochainement.
Ceci vous permet de vous organiser.

Pas de nouveau matériel
à prévoir dans les 8 prochains jours

Pour l’instant le matériel déjà en votre possession est suffisant pour les prochains modules. Veillez simplement à le renouveler et le garder en bon état. Vous serez prévenus dès qu’il faudra vous équiper de matériel supplémentaire mais vous aurez largement le temps de vous le procurer.

Drawings critiques if existing

Conservez un double de vos images chez vous, c’est plus sûr !
Ne mettez ici que les images de vos DAF ou de vos FAC

Conservez un double de vos images chez vous, c’est plus sûr !
Ne mettez ici que les dessins destinés à la Galerie des Membres.

En principe vous trouvez ici tous vos dessins mis en galeries ou en attente de validation.
Il sont aussi accessibles dans une galerie plus confortable dans votre menu Espace Membre/Ma Galerie Perso


Veuillez vous connecter pour voir vos images personnelles

Notez votre progression dans ce module

  • Module parcouru rapidement
  • Module vu en totalité
  • DAF faits
  • FAC faits
  • Module à revoir
  • Module bien assimilé

Vous pouvez changer vos choix à tout moment.
Une fois le module bien assimilé vous pourrez aller noter votre avancement ici

Illustration

intro (optional)

Introduction

Introduction à une nouvelle forme de modules. Lancez le lecteur audio.
Menu des modules Graphite 10- Checklist des TODO pour chacun des modules 9- Déposer les contenus dans les  accordéons 8- Déposer les prochainement et les corrections depuis les fichiers : 10 à 25 :    https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch/ 26 à 50 :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-25-50/ 51 à fin :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-51-fin/ 7- Transposer ce qui est SWF 6-                               Mettre les DAF en forme Ameliorer ce qui peut l’être encore 5- Mettre les liens sur les boutons 4- Mettre les liens sur le menu des modules 3- changer le lien court 2- Relire List of the most usual chapter titles and chapter positions to copy pase if needed and shown here in the usual sequence Conseil Ce qu’il vous faut L’observatoire Atelier Découverte Atelier Pratique Curiosités Dessins à faire Documents Chapitre vidéo Correction Prochainement Matériel à prévoir List of materials needed when different from the previous module(lesson)

Le conte

Pour les membres Signus qui n’ont pas pu participer au concours et pour ceux qui verront ce module inséré au beau milieu de la branche couleur et composition, je redonne le texte du conte coréen qui a fait l’objet d’un concours en 2011. Il me semble que suite à l’écoute des commentaires de ce nouveau module, il sera possible à une personne qui n’a pas participé au “Concours Dragon” de le faire après coup à titre d’exercice et je l’engage à relever le défi de faire “mieux” que le gagnant. Je vous invite vivement à ne pas vous limiter à apprendre de manière théorique mais à pratiquer à chaque fois que cela est possible. LE TEXTE Au pays du Matin Calme, l’empereur, pour le vingtième 
anniversaire de son couronnement, décida d’orner la salle du trône de 
son palais du plus beau paravent qu’on ait jamais vu jusqu’alors. Il convoqua le peintre le plus célèbre de l’empire, qui habitait dans une 
caverne loin de la ville. L’artiste se rendit aussitôt à la cour, et l’empereur 
lui fit part de son désir: sur le paravent de la salle du trône devaient 
figurer deux dragons, un bleu et un jaune, pour symboliser la puissance 
de l’empire et la paix qui avait illustré le règne de l’empereur. Le peintre s’inclina et répondit qu’il peindrait deux dragons sur une soie 
noire, mais il posait une condition : pour que ce paravent soit aussi beau 
que le voulait l’empereur, il fallait que l’on tisse une soie plus fine que 
toutes celles qui avaient jamais encore été tissées. 

- Je vais me retirer dans ma caverne, ajouta le peintre, jusqu’au moment 
où la soie sera tissée ; j’aurai ainsi le temps de me préparer à peindre les 
dragons. 
Puis le peintre quitta la cour et retourna dans la caverne où il se mit au 
travail. L’empereur donna des ordres pour que la fabrication de la soie la plus 
fine soit immédiatement commencée. Mais cette fabrication fut beaucoup 
plus difficile que l’empereur ne l’avait imaginé. 
Il fallut d’abord choisir soigneusement les vers à soie, car ceux qu’on avait 
élevés jusqu’alors ne pouvaient pas tous sécréter une soie aussi fine que 
celle que le peintre avait demandée. Ces vers, si soigneusement choisis, 
exigeaient une nourriture particulièrement délicate, et les feuilles du mûrier 
dont se nourrissent les vers à soie devaient être triées avec le plus grand soin. 
Malgré toutes ces précautions, quelques-uns seulement des cocons survécurent. Ainsi, un très long temps passa avant qu’on ne réussisse à élever un 
nombre suffisant de cocons pour obtenir la quantité de soie nécessaire 
pour le paravent de l’empereur. 
Mais à ce moment, une nouvelle difficulté surgit, la soie était tellement 
fine qu’un très petit nombre de tisserands se montraient capables de la 
tisser. Il fallut faire appel aux meilleurs artisans de l’empire. Enfin, on réussit encore à surmonter cette difficulté. La soie destinée au 
paravent fut tissée. Jamais de mémoire d’homme on n’avait vu de soie 
plus fine. L’empereur la fit tendre sur un magnifique cadre d’ivoire. 
Quand le travail fut terminé, l’empereur envoya un messager pour avertir 
le peintre que la soie était tissée et qu’il devait venir sans retard pour peindre les dragons. 
Le peintre pria le messager d’avertir l’empereur qu’il n’avait pas encore 
achevé la préparation de son travail et qu’il lui demandait de patienter. 
L’empereur, qui avait déjà attendu très longtemps que soit tissée la soie, 
ne cacha pas sa déception, puis il comprit que le peintre voulait préparer 
un chef-d’œuvre et il attendit. Mais chaque fois qu’il passait devant le 
paravent, il perdait patience. Un jour, n’y tenant plus, il envoya un 
messager pour rappeler sa promesse au peintre. Celui-ci fit répondre que s’il accédait au désir de l’empereur, il ne serait 
pas capable de peindre des dragons dignes du plus beau paravent qu’on 
ait jamais vu. Il lui fallait, affirmait-il, poursuivre ses essais, et il demanda 
un nouveau délai. L’empereur, malgré son impatience, fut bien obligé d’attendre. Mais le 
temps passait, et le peintre ne donnait pas de ses nouvelles. Et chaque 
fois que l’empereur passait devant le paravent inachevé, il sentait grandir 
son irritation. Un jour, à bout de patience, il envoya un messager en lui 
ordonnant de ramener de gré ou de force le peintre à la cour. Le peintre accepta enfin de suivre le messager. Quand il arriva devant 
l’empereur, il lui déclara qu’il pensait être maintenant capable de peindre 
les dragons. L’empereur manifesta sa joie. L’artiste se fit apporter de la 
couleur jaune, de la couleur bleue, deux longs pinceaux et s’approcha du 
paravent. D’un seul coup de pinceau, le peintre traça un trait jaune, puis d’un autre 
coup de pinceau, un trait bleu. Il déposa ensuite ses pinceaux et déclara 
qu’il avait achevé son travail. 
Dès qu’on eut annoncé cette nouvelle à l’empereur, celui-ci, heureux de 
penser qu’enfin le paravent le plus beau qu’on ait jamais vu allait orner la 
salle du trône, se précipita pour admirer l’œuvre du célèbre peintre. Quand il arriva devant le paravent, il ne put en croire ses yeux : il ne vit 
sur l’écran que deux traits épais, l’un bleu, l’autre jaune. Persuadé que le 
peintre avait tout simplement voulu se moquer de lui, il entra dans une 
colère terrible. Calmement et avec le plus grand sérieux, le peintre lui 
affirma que ces deux traits étaient le fruit de longues études, poursuivies 
pendant des années et des années. Puis il s’inclina et voulut prendre 
congé de l’empereur. Mais l’empereur, hors de lui, toujours persuadé que le peintre avait voulu 
faire une mauvaise plaisanterie, qu’il avait gâché irrémédiablement la 
soie merveilleuse dont la fabrication avait demandé tant de temps et tant 
de soin, donna l’ordre d’arrêter le peintre et le fit jeter en prison. Lorsque la nuit vint, et bien que sa colère fût toujours aussi grande, 
l’empereur voulut dormir mais il en fut incapable. Dans l’ombre, les deux
 traits, bleu et jaune, tracés par le peintre, passaient et repassaient devant 
ses yeux. Quand il fermait les paupières, les traits, bleu et jaune, allaient 
et venaient sous ses yeux et semblaient grandir et se mouvoir. Au grand 
étonnement de l’empereur, ces deux traits devenaient des dragons qui 
luttaient. Et ces deux dragons étaient rapides et puissants. Ce qui surprenait le plus l’empereur, c’est qu’ils semblaient vivre et grouiller, 
c’est qu’ils étaient souples et forts, et que cette force et cette puissance 
et cette grandeur et cette souplesse étaient résumées par les deux traits 
que le peintre avait tracés sur la merveilleuse soie. 
L’empereur, après avoir veillé toute la nuit et admiré les deux dragons 
qu’avait symbolisés le peintre, décida de découvrir le secret de l’artiste 
qui avait réussi un tel chef-d’œuvre. À l’aube, il donna l’ordre de seller son cheval et, accompagné de sa 
garde d’honneur, partit pour la caverne où le peintre avait travaillé 
pendant de longues années avant de peindre les deux dragons sur le 
paravent. La tempête les retarda, la neige et le vent et le brouillard les obligèrent à 
rebrousser chemin. L’empereur donna quand même l’ordre de repartir. 
Après avoir voyagé pendant plusieurs jours et plusieurs nuits, ils 
arrivèrent enfin devant la caverne du peintre. On alluma des torches. En entrant, l’empereur vit deux dragons peints 
sur les parois de la caverne: l’un était bleu, l’autre jaune. Ils étaient 
dessinés avec la plus grande exactitude. On distinguait chaque écaille, 
chaque dent, et leurs narines jetaient du feu. Chaque détail était 
représenté en bleu et en jaune. Au bas de cette peinture, une date : celle 
du jour où l’empereur avait demandé au peintre de commencer à peindre 
le plus beau paravent qu’on ait jamais vu. À côté de cette peinture, une autre, celle de deux dragons, l’un bleu, 
l’autre jaune. À côté de cette deuxième peinture, une troisième, puis une 
quatrième, puis une cinquième, puis une sixième peinture… Toutes les 
parois de la caverne étaient couvertes de peintures représentant deux 
dragons, l’un bleu, l’autre jaune. Chaque image était datée. Les années 
succédaient aux années. A la lueur des torches, l’empereur ne pouvait s’empêcher d’admirer 
le travail acharné du peintre. Les images succédaient aux images, les 
esquisses aux esquisses. Et chaque mois, le peintre simplifiait la peinture 
des deux dragons, l’un bleu, l’autre jaune. 
Enfin, après une longue suite de dragons, le peintre avait tracé sur les 
parois de la caverne les deux traits, l’un bleu, l’autre jaune, qu’il avait 
peints sur le paravent. Dans ces deux dernières images était résumée toute la puissance des 
innombrables dragons que le peintre avait dessinés pendant de longues
 années sur les parois de la caverne. L’empereur reconnut les deux 
dragons du paravent et il se rendit compte que les dernières images ne 
pouvaient même pas être comparées à toutes celles qui les précédaient. 
Au fur et à mesure qu’il regardait ces peintures, l’empereur fut d’abord 
étonné, puis de plus en plus satisfait et même, à la fin, il devint très gai. Après avoir regardé une dernière fois les deux traits, l’un bleu, l’autre 
jaune, il donna immédiatement l’ordre de seller les chevaux car il voulait 
retourner dans sa capitale : il avait hâte de faire libérer le peintre pour 
l’honorer et le remercier parce qu’il lui avait permis de comprendre la 
puissance et la signification des deux traits, l’un bleu, l’autre jaune, qui 
symbolisaient les deux dragons.
 Le peintre fut libéré, et l’empereur fit placer le paravent orné des deux 
dragons dans la salle du trône. Et chacun reconnut que ce paravent était le plus beau de tous ceux qui 
avaient été vus jusqu’alors. Les Règles du Concours  Voici les règles publiées au moment où a été fait ce concours Vous réaliserez les deux dragons du paravent final. Il est recommandé d’apporter une idée originale qui viendra augmenter l’intérêt de votre réalisation. Vous pouvez : Utiliser la couleur Choisir librement la dimension de l’original Utiliser toute technique de votre choix Changer la couleur de fond du paravent (pas obligatoirement noir) Envoyer une explication sur la technique que vous aurez choisie Vous ne pouvez pas : Illustrer une scène du conte Poster n’importe quoi Partir dans les dragonsmangatropvus Vous devez : Limiter le dessin des dragons à deux traits, deux traces, deux gestes, qu’ils soient simulés ou réellement exécutés en deux fois. Envoyer une image finale de 500 pixels minimum dans la plus petite dimension Merci de ne pas dépasser 2 Mo si vous pouvez. Sinon demandez conseil. Envoyer un document net, pas de photos floues. L’image .jpg ou .png peut, naturellement être un scan, un fichier image, une photographie, la technique étant libre ne m’envoyez pas votre mur mais sa photo, merci. Les prix : Votre dessin exposé une semaine en page d’accueil Une interview si vous l’acceptez Un lien vers votre blog si vous le voulez Le choix du gagnant se fera par vos votes. Vous serez responsable en votant du respect des règles par l’auteur. Voter pour un dessin hors sujet n’est pas juste pour ceux qui ont respecté les contraintes du concours.

Les éliminations

Catalogue Décoration

 

Vos dragons

Encore vos dragons

Dragons en tous genres

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Les documents de ce module

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Il peut s’agir de modèles, de curiosités ou de références. Utilisez les boutons de votre souris (généralement le droit) et affichez-les en grand format. Imprimez-les ou utilisez-les affichés à l’écran.

Modèle 1 Ce modèle , comme le suivant, est extrait de cahiers de dessin proposées dans les classes primaires des écoles françaises au début du XXe Siècle. L’objectif de ces exercices était de faire prendre conscience aux enfants que tout objet devient plus facile à dessiner si l’on a des guides, ici sous la forme d’un quadrillage permettant de mettre en place son dessin sans grandes erreurs. Vous pouvez essayer vous même de recopier ce dessin sur une feuille blanche à la dimension exacte du modèle, puis de le refaire en ayant imprimé ce document à l’emplacement prévu sous le  dessin proposé. Superposez-les afin de les comparer par transparence sous une source de lumière. Vous verrez aussitôt que les repères évitent les plus grosses erreurs de construction, de proportions ou d’aplomb. Plus tard vous découvrirez comment continuer à se servir de repères sans pour autant tracer un quadrillage. Modèle 2 Le modèle de la tasse à café est plutôt une curiosité car l’éllipse de l’ouverture de la tasse semble basculer vers nous par rapport à la sous-tasse qui parait plus juste. On peut imaginer que l’auteur de ces cahiers de dessin pour écoliers avait prévu que si l’ellipse du modèle était trop fermée elle finirait en forme de “Calisson d’Aix”, un défaut très courant chez les débutants. Gardez vos ellipses arrondies, jamais pointues. Modèle 3 Ce modèle n’est pas aussi simple que l’on pourrait le croire… Efforcez-vous de ne pas traiter les ombres mais de dessiner cette tasse “au trait” ou “au fil” c’est à dire comme les deux modèles précédents qui ne s’occupent pas des différentes valeurs (sombres ou claires) de l’objet. Modèle 4 Comme l’image précédente ce modèle présente des valeurs d’ombre et de lumière. Vous pouvez tracer les contours de ces zones mais ne “remplissez” pas les zones restez “au trait” To be edited then erase this text

A vos crayons !

Vous trouverez toujours des dessins à faire ou des exercices à votre disposition dans cette rubrique. Les modèles sont aussi des documents qui vous permettent des expériences supplémentaires. Vous pouvez uploader votre dessin dans les galeries. Vos dessins seront vus par les autres membres et les tuteurs qui pourront, dans certains cas publier une correction s’ils jugent qu’elle peut être utile à tous. Mais cela n’est pas systématique.

Dessins à Faire et à conserver ou publier

DAF-0xx-1
 Dessin de mémoire <<<< Si c’est le cas sujet de l’exercice Dessins facultatifs à conserver <<< Si c’est le cas FAC-0XX-1
 Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas sujet de l’exercice FAC-0XX-2 Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas sujet de l’exercice

Dessins à faire

A vos crayons !

Dessins à conserver ou à envoyer à votre tuteur

DAF-240-1 A la lumière des commentaires, vous pouvez tenter de prendre la place du dragon actuellement gagnant reproduit ci-dessous : Toute tentative réussie sera affichée dans un chapitre de ce module. Vous pouvez refaire un dragon même si vous avez participé au concours d’origine.

Votre prochain module

This short description of the next module with one image is to be found in the next module at the section of the same name “prochainement”, never in the one we are editing (this is due to the way we build the editing tool of the old Signus platform which was searching the content on the next module dynamicly… Voyez dans cette rubrique le matériel dont vous aurez besoin prochainement. Ceci vous permet de vous organiser. Pour l’instant le matériel déjà indiqué plus haut est suffisant pour les premiers modules. Vous serez prévenus dès qu’il faudra prévoir de vous équiper de matériel supplémentaire mais vous aurez le temps de l’acheter ou de le commander. les videos sont sur private2/images/cours/240/FLV/1977/il y en a deux

Chapitre vidéo

Drawings critiques if existing

Quand la suite ?

La suite de la réalisation de l’infographie et quelques propos sur la couleur seront ajoutés en vidéo prochainement… J’ai besoin de savoir avant si cela correspond à vos envies. Je prépare un sondage dans le forum, donnez-moi votre avis par ce sondage ou en MP, merci. Retour en haut de page Menu des modules Module suivant

Module 66 : Dessiner les ombres portées

Dessiner les Ombres Portées

Voici le matériel nécessaire pour profiter pleinement de ce module :

Pas de matériel supplémentaire
nécessaire aujourd’hui

Comment comprendre les lois des ombres portées.

Prenez un morceau de bristol carré et posez-le sur une surface claire en plein soleil lorsqu’il est assez près du zénith.

Vous ne voyez pratiquement pas d’ombre si le bristol est mince. L’ombre est sous le bristol. Elle a la même taille et la même forme que le bristol lui-même.

Soulevez le bristol de quelques millimètres et l’ombre devient visible. Si vous êtes juste sous le soleil, l’ombre est carrée.

Soulevez un peu plus le bristol et vous verrez l’ombre de mieux en mieux surtout si vous n’êtes pas exactement sous le soleil mais qu’il a déjà un peu tourné. Découpez une étoile dans le bristol et l’ombre aura la forme d’une étoile. On peut donc dire que la forme réelle d’une ombre portée dépend de la forme de l’objet qui en est à l’origine (en s’interposant entre la source de lumière et le plan sur lequel se projette l’ombre).

Il suffit d’avoir fait des essais d’ombres chinoises pour le savoir. La définition actuelle, si vous vous en teniez là, serait totalement incomplète. C’est ce que je vous propose de creuser un peu plus dans l’Atelier Découverte.

Atelier découverte

Voici le carré de bristol au soleil, légèrement soulevé du sol et vu en plan.

S

i je regarde le carré cette fois d’un point de vue moins aérien, le carré subit les lois de l’optique et c’est en perspective que vous le voyez.

Il devient un trapèze ou un losange. On devine alors que l’ombre,  toujours située sous le carré, subit les lois de la perspective comme la forme elle-même. Je ne peux plus parler de forme réelle, mais de forme apparente. Il est donc nécessaire d’améliorer la précision de notre définition comme ceci : La forme apparente d’une ombre portée dépend de la forme de l’objet qui en est à l’origine et du point de vue de l’observateur.Il y a pourtant quelques nuances supplémentaires à prendre encore en compte. Regardez l’ombre portée par votre bristol tout en lui imposant des mouvements de rotation dans divers sens…

Ici le bristol est plutôt en forme de losange tandis que l’ombre est presque rectangulaire.

… vous constatez que l’ombre prend des formes aussi variées que les positions que vous donnez au bristol dans l’espace. Vous pouvez donc améliorer encore votre définition. La forme apparente d’une ombre portée dépend de la forme de l’objet qui en est à l’origine, du point de vue de l’observateur et de la position de l’objet dans l’espace.

Vous connaissez le principe du cadran solaire gradué qui ne peut donner une information fiable que si le cadran a été étalonné dans une position précise et unique dans l’espace.  Si vous maintenez votre carré fixe dans l’espace, et que vous déplacez la source lumineuse, vous modifiez aussi la forme et la position de l’ombre car vous modifiez l’angle sous lequel la forme est éclairée.
Il faut donc corriger la définition précédente : La forme apparente d’une ombre portée dépend de la forme de l’objet qui en est à l’origine, de la position de cet objet dans l’espace, du point de vue de l’observateur et de l’angle avec lequel la source lumineuse frappe l’objet. Est-ce juste cette fois ?


Ceci n’est vrai que si la surface qui reçoit l’ombre est plane. Sinon l’ombre qui se projette sur d’autres formes situées sur son parcours se voit modifiée.
Encore une tentative : La forme apparente d’une ombre portée dépend de la forme de l’objet qui en est à l’origine, de la position de cet objet dans l’espace, du point de vue de l’observateur, de l’angle avec lequel la source lumineuse frappe l’objet et de la forme de la surface privée de lumière.


En lumière naturelle, une fois l’orientation d’un objet fixée par rapport à la lumière qui l’éclaire, l’ombre ne change pas de forme si l’objet se rapproche de la source lumineuse ou s’éloigne du sol.

 Ici le carré de bristol est à dix centimètres au-dessus du sol et son ombre est proche de la taille du Post-it. En revanche la nature de cette ombre se modifie, en particulier sa teinte et l’aspect de son contour changent.


Ici le carré de bristol est à un mètre au-dessus du sol et son ombre est toujours proche de la taille du Post-it. En lumière artificielle, la distance entre la source lumineuse et l’objet est infiniment plus petite qu’en lumière solaire. Plus l’objet se rapproche d’une source lumineuse artificielle, plus son ombre portée grossit. Ce n’est pas pareil en lumière naturelle car le rapprochement est négligeable. Plus l’objet s’éloigne de son ombre, plus cette ombre est floue sur les bords.


Gardez bien en tête que, poussé à un certain degré, un changement d’aspect a forcément une incidence sur la forme. Si l’objet qui est à l’origine de l’ombre est proche du plan qui reçoit son ombre, cette dernière se dessinera avec des angles bien orthogonaux et des bords nets… 
… alors qu’ici quand la distance qui sépare l’objet de son ombre augmente, un flou caractérise les bords et c’est avec des coins arrondis que vous représenterez le mieux ce que vous voyez. Si un objet sous le soleil s’élève verticalement alors que les rayons solaires sont inclinés, l’ombre change peu de forme et peu de taille mais elle se déplace horizontalement.


Vous remarquerez en même temps que plus l’objet est petit par rapport à la surface émettrice de lumière, moins son ombre est foncée. Il y a en effet beaucoup plus de rayons réfléchis venant ré-éclairer la surface privée de lumière. On peut facilement comparer cela à l’ombre d’un homme, portée par un éclairage public, une nuit de pleine lune. Elle sera moins dense qu’une nuit sans lune. Mais alors comment construire une ombre juste ayant la bonne dimension, la bonne forme et la valeur appropriée ?

Tout ce que vous avez observé jusqu’à maintenant vous amène à conclure que la forme et l’aspect d’une ombre dépendent de la nature de la source lumineuse, de sa position et de l’angle sous lequel vous voyez l’ensemble. Les matériaux également influencent la qualité des ombres. Celui de l’objet qui est à l’origine de l’ombre, peut, s’il est semi opaque, créer une ombre particulière. Le matériau qui reçoit l’ombre entre en jeu également. Une ombre projetée sur l’eau n’a rien à voir avec celle projetée sur une surface opaque et claire.

Les plans recevant les ombres, s’ils sont uniformes ou non, inclinés ou pas, mats ou brillants donneront autant de variétés d’aspect aux formes projetées sur eux.

Enfin, les matériaux environnants réfléchiront plus ou moins de lumière sur les ombres venant modifier leur contraste et si vous travaillez en couleur ce sera leur teinte locale qui sera altérée.

Mais pourquoi trois petits cochons ?

L’idée proposée dans ce module est d’apprendre à déterminer la forme, donc le tracé d’une ombre dans un contexte donné.

Cette construction n’est possible qu’avec la réponse à trois interrogations distinctes.

Il en découle trois “lieux” qui donnent du fil à retordre aussi bien à ceux qui les expliquent qu’à ceux qui essayent de les assimiler. Je les appelle les trois petits cochons !

Ils narguent le loup, le faiseur d’ombres… donc VOUS !

Qui craint le grand méchant loup ? C’est pas nous, c’est pas nous !

Je vous invite pourtant à ne faire d’eux qu’une bouchée !

Cochon 1 : vous le connaissez bien !

Le premier point important c’est le point de fuite traditionnel. Pas besoin d’épiloguer des heures, vous savez qu’il se trouve sur l’horizon et qu’il vous aide seul en perspective frontale, à deux en perspective angulaire, à construire votre objet de manière correcte.

Cochon 2 : le point de fuite lumineux

Là c’est déjà plus délicat. Pour pouvoir placer un point de fuite de la lumière, vous commencerez par déterminer si la lumière qui arrose votre objet est naturelle ou artificielle. Vous vous souvenez que le soleil, astre gigantesque nous envoie des rayons de lumière parallèles. Votre lampe au plafond est infiniment plus proche de vous que le soleil. C’est donc une lumière rayonnante qui arrose votre sujet dans un tel cas.

La lumière se trouve à un endroit précis par rapport à votre sujet. Elle l’attaque dans une certaine direction qu’on appelle l’angle de l’éclairage. La source lumineuse est située en un point qu’on nomme le point de fuite de la lumière car tous les rayons y convergent.

Ce point qui peut être absolument n’importe où dans votre feuille, et même en dehors, n’a rien à voir avec le point de fuite perspectif qui est situé sur l’horizon.

Cochon 3 : le point de fuite des ombres

Voici le troisième point nécessaire. Il est situé sur l’horizon. Par contre il ne coïncide pas avec le point de fuite dépendant du point de vue. S’il coïncide exceptionnellement c’est par pur hasard.

Sa position est déterminée par la projection du point de fuite de la lumière sur l’horizon.

Je reviens sur ces trois points. Il s’agit :

en 1 du point de fuite lié au point de vue

en 2 du point de fuite de la lumière

en 3 du point de fuite des ombres

Démonstration

la video est peut etre sur private2 il faut la chercher sur les deux private

Cette démonstration ne montre pas les cas où le soleil est derrière le spectateur ou dans d’autres positions particulières. Ceci vous sera présenté prochainement.

Déterminer dans le dessin la position du foyer lumineux

Vous allez établir la position de la lumière et utiliser les règles de base en perspective pour faire cette construction. Je vais construire une ombre simple mais exacte sous un éclairage artificiel.
Construisez en perspective parallèle une pièce au plafond de laquelle est fixée une ampoule électrique unique. Dessinez le mur du fond face à vous, placez la ligne d’horizon, déterminez le point de vue en installant un point de fuite sur l’horizon. Tracez les angles des murs et du plafond puis des murs et du sol, fuyant vers ce point. Placez la lampe en l’imaginant suspendue au bout d’un fil électrique. (l’étoile sur ce dessin) Il faut maintenant placer un point important. Je parle du point situé sur le sol exactement sous l’ampoule, à l’endroit exact où elle tomberait si l’on coupait son fil.


Ce point sera naturellement situé sur la ligne pointillée jaune. Les pointillés rouges indiquent la façon de déterminer ce point en perspective. Essayez déjà de prévoir ce que vous feriez si la pièce était vue en perspective angulaire. Si cela ne vous saute pas aux yeux, n’y pensez plus, j’y reviendrai.


Placez maintenant un panneau carré verticalement sur le sol. Utilisez le point de fuite pour construire ce panneau en perspective frontale. Sur l’infinité des rayons lumineux qui émanent de l’ampoule, deux seulement nous intéressent. Ce sont ceux qui vont passer exactement par les coins supérieurs du panneau.


Ce sont ces rayons (en jaune-orangé) qui vont permettre de déterminer la position de deux des coins de l’ombre du panneau projetée sur le sol. Mais le petit problème qui se pose est de savoir à quel endroit exactement arrêter l’ombre le long de ces rayons.

  • Comment déterminer le point d’impact des rayons sur le sol ?

C’est là que le point construit tout à l’heure sous l’ampoule intervient. C’est le point de fuite des ombres. Un terme à ne pas prendre au pied de la lettre mais toutefois pratique pour l’instant.


Tracez deux lignes de construction qui vont partir de ce point et raser les coins au sol du panneau (cette fois les coins inférieurs). A l’intersection des rayons et de ces lignes, vous trouvez la projection des coins supérieurs sur le sol. Vous n’avez plus qu’à “remplir” la surface de votre ombre. Remarquez que le côté de l’ombre qui correspond à la projection du dessus du panneau et qui reste parallèle à ce dernier dans la réalité, fuit maintenant vers l’horizon tout comme le bord supérieur du panneau. Sachant cela, vous auriez pu vous servir de trois lignes au lieu de quatre mais cela vous donne ici l’occasion de vérifier que la construction est juste. Vous n’aurez pas toujours l’occasion d’être placé de manière aussi artificiellement pratique pour trouver le point de fuite des ombres. Comment les choses vont-elles évoluer dans une vue moins frontale ? Le plus souvent vous serez en vue et en perspective angulaire.


Vous ferez alors votre construction en utilisant deux points de fuite au lieu d’un. Mais, pour vous aider à mémoriser cette construction de l’ombre quel que soit votre point de vue, voici une décomposition pas à pas.

Première étape: trouver le point de fuite des ombres en perspective angulaire


Partez de la lampe, montez le long de son fil jusqu’au plafond et rejoignez la cloison de droite en visant le point de fuite de droite. En atteignant l’angle du plafond, redescendez jusqu’au plancher. Reliez le point de fuite à cet endroit situé en bas de la cloison et marquez le point d’intersection avec la verticale passant par la lampe. Vous venez de déterminer de façon certaine le point de fuite des ombres.


Vous avez dessiné le panneau vertical en utilisant le point de fuite de gauche. Il n’est pas visible ici dans cette vue rapprochée, mais si vous voulez à nouveau vous y référer, il l’était dans la figure 1-1 . Projetez les rayons passant par les deux coins supérieurs du panneau. Ceci ne vous indique pas encore les points exacts des coins de l’ombre sur le plancher. Le point de fuite des ombres intervient cette fois encore.


Tracez les deux bords extérieurs de l’ombre en partant du point de fuite des ombres et en passant par les verticales des coins supérieurs du panneau, c’est-à-dire ses deux coins inférieurs posés sur le plancher. Prolongez vos lignes jusqu’à couper les rayons ici en jaune-orangé. Vous avez la position exacte des deux coins de l’ombre, projection des deux coins supérieurs du panneau.


Vous pouvez relier ces deux points pour achever le contour de l’ombre du panneau mais vous auriez pu, ici également, vous contenter d’un point de moins en reliant le point (en noir) le plus proche de vous au point de fuite de gauche qui aurait coupé le rayon le plus éloigné au même endroit exactement. Toutefois cela vous donne peu de travail en plus et constitue un excellent moyen de vérifier l’exactitude de votre construction.

Ombres Chinoises

A vos crayons !

Vous trouverez toujours des dessins à faire ou des exercices à votre disposition dans cette rubrique. Les modèles sont aussi des documents qui vous permettent des expériences supplémentaires.
Vous pouvez uploader votre dessin dans les galeries. Vos dessins seront vus par les autres membres et les tuteurs qui pourront, dans certains cas publier une correction s’ils jugent qu’elle peut être utile à tous. Mais cela n’est pas systématique.

Dessins à Faire et à conserver ou publier

DAF-80-1
Dessinez une forme géométrique de type “boîte” en perspective frontale, placez le point de fuite des ombres et celui de la lumière. Tracez les ombres exactes.

DAF-80-2
Créez une composition personnelle à base de cubes portant des ombres.

Dessins facultatifs à conserver

Après plus de 50 modules je crois bon de vous laisser plus de liberté pour les FAC ou les DAF. Progressivement vous pouvez intégrer les nouvelles notions à vos dessins personnels.
FAC-80-1
Toute démonstration, toute image du module peut être reprise à titre d’exercice. La répétition est souvent une manière de mémoriser assez rapide. Elle est beaucoup plus efficace qu’une seule lecture même attentive.

Votre prochain module

Signus offre régulièrement des concours où les prix ne sont que le plaisir de participer, de se voir monter sur le podium ou de recevoir une bricole sans valeur marchande. Une fois ces concours terminés, même si une classe virtuelle a eu lieu, ils ne donnent plus l’occasion aux nouveaux membres Signus ou aux personnes qui n’y ont pas participé d’en retirer un enseignement.

Ce  module d’un nouveau type sera le premier d’une formation Signus plus diversifiée que vous allez découvrir à partir de maintenant au milieu de modules plus traditionnels que vous connaissez bien.

Voyez dans cette rubrique le matériel dont vous aurez besoin prochainement.
Ceci vous permet de vous organiser.

Pas de nouveau matériel
à prévoir dans les prochains jours

Pour l’instant le matériel déjà en votre possession est suffisant pour les prochains modules. Veillez simplement à le renouveler et le garder en bon état. Vous serez prévenus dès qu’il faudra vous équiper de matériel supplémentaire mais vous aurez largement le temps de vous le procurer.

Drawings critiques if existing

Conservez un double de vos images chez vous, c’est plus sûr !
Ne mettez ici que les images de vos DAF ou de vos FAC

Conservez un double de vos images chez vous, c’est plus sûr !
Ne mettez ici que les dessins destinés à la Galerie des Membres.

En principe vous trouvez ici tous vos dessins mis en galeries ou en attente de validation.
Il sont aussi accessibles dans une galerie plus confortable dans votre menu Espace Membre/Ma Galerie Perso


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Notez votre progression dans ce module

  • Module parcouru rapidement
  • Module vu en totalité
  • DAF faits
  • FAC faits
  • Module à revoir
  • Module bien assimilé

Vous pouvez changer vos choix à tout moment.
Une fois le module bien assimilé vous pourrez aller noter votre avancement ici

Dessiner les Ombres Portées

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Menu des modules Graphite

10- Checklist des TODO pour chacun des modules

9- Déposer les contenus dans les  accordéons

8- Déposer les prochainement et les corrections depuis les fichiers :
10 à 25 :    https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch/

26 à 50 :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-25-50/

51 à fin :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-51-fin/

7- Transposer ce qui est SWF

6-                               Mettre les DAF en forme
Ameliorer ce qui peut l’être encore

5- Mettre les liens sur les boutons

4- Mettre les liens sur le menu des modules

3- changer le lien court

2- Relire

List of the most usual chapter titles and chapter positions
to copy pase if needed and shown here in the usual sequence

Conseil
Ce qu’il vous faut
L’observatoire
Atelier Découverte
Atelier Pratique
Curiosités
Dessins à faire
Documents
Chapitre vidéo
Correction
Prochainement
Matériel à prévoir

List of materials needed when different from the previous module(lesson)

L’observatoire

Comment comprendre les lois des ombres portées.

Prenez un morceau de bristol carré et posez-le sur une surface claire en plein soleil lorsqu’il est assez près du zénith.

Vous ne voyez pratiquement pas d’ombre si le bristol est mince. L’ombre est sous le bristol. Elle a la même taille et la même forme que le bristol lui-même.

Soulevez le bristol de quelques millimètres et l’ombre devient visible. Si vous êtes juste sous le soleil, l’ombre est carrée.

Soulevez un peu plus le bristol et vous verrez l’ombre de mieux en mieux surtout si vous n’êtes pas exactement sous le soleil mais qu’il a déjà un peu tourné.

Découpez une étoile dans le bristol et l’ombre aura la forme d’une étoile.

On peut donc dire que la forme réelle d’une ombre portée dépend de la forme de l’objet qui en est à l’origine (en s’interposant entre la source de lumière et le plan sur lequel se projette l’ombre).

Il suffit d’avoir fait des essais d’ombres chinoises pour le savoir.

La définition actuelle, si vous vous en teniez là, serait totalement incomplète. C’est ce que je vous propose de creuser un peu plus dans l’Atelier Découverte.

Atelier découverte

Voici le carré de bristol au soleil, légèrement soulevé du sol et vu en plan.

Si je regarde le carré cette fois d’un point de vue moins aérien, le carré subit les lois de l’optique et c’est en perspective que vous le voyez.

Il devient un trapèze ou un losange. On devine alors que l’ombre,  toujours située sous le carré, subit les lois de la perspective comme la forme elle-même. Je ne peux plus parler de forme réelle, mais de forme apparente.

Il est donc nécessaire d’améliorer la précision de notre définition comme ceci :

La forme apparente d’une ombre portée dépend de la forme de l’objet qui en est à l’origine et du point de vue de l’observateur.

Il y a pourtant quelques nuances supplémentaires à prendre encore en compte.

Regardez l’ombre portée par votre bristol tout en lui imposant des mouvements de rotation dans divers sens…

Ici le bristol est plutôt en forme de losange tandis que l’ombre est presque rectangulaire.

… vous constatez que l’ombre prend des formes aussi variées que les positions que vous donnez au bristol dans l’espace.

Vous pouvez donc améliorer encore votre définition.
La forme apparente d’une ombre portée dépend de la forme de l’objet qui en est à l’origine, du point de vue de l’observateur et de la position de l’objet dans l’espace.

Vous connaissez le principe du cadran solaire gradué qui ne peut donner une information fiable que si le cadran a été étalonné dans une position précise et unique dans l’espace.

Si vous maintenez votre carré fixe dans l’espace, et que vous déplacez la source lumineuse, vous modifiez aussi la forme et la position de l’ombre car vous modifiez l’angle sous lequel la forme est éclairée.

Il faut donc corriger la définition précédente :
La forme apparente d’une ombre portée dépend de la forme de l’objet qui en est à l’origine, de la position de cet objet dans l’espace, du point de vue de l’observateur et de l’angle avec lequel la source lumineuse frappe l’objet.

Est-ce juste cette fois ?

Ceci n’est vrai que si la surface qui reçoit l’ombre est plane. Sinon l’ombre qui se projette sur d’autres formes situées sur son parcours se voit modifiée.

Encore une tentative :

La forme apparente d’une ombre portée dépend de la forme de l’objet qui en est à l’origine, de la position de cet objet dans l’espace, du point de vue de l’observateur, de l’angle avec lequel la source lumineuse frappe l’objet et de la forme de la surface privée de lumière.

En lumière naturelle, une fois l’orientation d’un objet fixée par rapport à la lumière qui l’éclaire, l’ombre ne change pas de forme si l’objet se rapproche de la source lumineuse ou s’éloigne du sol.


Ici le carré de bristol est à dix centimètres au-dessus du sol et son ombre est proche de la taille du Post-it.

En revanche la nature de cette ombre se modifie, en particulier sa teinte et l’aspect de son contour changent.

Ici le carré de bristol est à un mètre au-dessus du sol et son ombre est toujours proche de la taille du Post-it.

En lumière artificielle, la distance entre la source lumineuse et l’objet est infiniment plus petite qu’en lumière solaire.
Plus l’objet se rapproche d’une source lumineuse artificielle, plus son ombre portée grossit. Ce n’est pas pareil en lumière naturelle car le rapprochement est négligeable. Plus l’objet s’éloigne de son ombre, plus cette ombre est floue sur les bords.

Gardez bien en tête que, poussé à un certain degré, un changement d’aspect a forcément une incidence sur la forme. Si l’objet qui est à l’origine de l’ombre est proche du plan qui reçoit son ombre, cette dernière se dessinera avec des angles bien orthogonaux et des bords nets…

… alors qu’ici quand la distance qui sépare l’objet de son ombre augmente, un flou caractérise les bords et c’est avec des coins arrondis que vous représenterez le mieux ce que vous voyez.

Si un objet sous le soleil s’élève verticalement alors que les rayons solaires sont inclinés, l’ombre change peu de forme et peu de taille mais elle se déplace horizontalement.

Vous remarquerez en même temps que plus l’objet est petit par rapport à la surface émettrice de lumière, moins son ombre est foncée. Il y a en effet beaucoup plus de rayons réfléchis venant rééclairer la surface privée de lumière.

On peut facilement comparer cela à l’ombre d’un homme, portée par un éclairage public, une nuit de pleine lune. Elle sera moins dense qu’une nuit sans lune.

Mais alors comment construire une ombre juste ayant la bonne dimension, la bonne forme et la valeur appropriée ?

trois petits cochons

Tout ce que vous avez observé jusqu’à maintenant vous amène à conclure que la forme et l’aspect d’une ombre dépendent de la nature de la source lumineuse, de sa position et de l’angle sous lequel vous voyez l’ensemble. Les matériaux également influencent la qualité des ombres. Celui de l’objet qui est à l’origine de l’ombre, peut, s’il est semi opaque, créer une ombre particulière. Le matériau qui reçoit l’ombre entre en jeu également. Une ombre projetée sur l’eau n’a rien à voir avec celle projetée sur une surface opaque et claire.

Les plans recevant les ombres, s’ils sont uniformes ou non, inclinés ou pas, mats ou brillants donneront autant de variétés d’aspect aux formes projetées sur eux.

Enfin, les matériaux environnants réfléchiront plus ou moins de lumière sur les ombres venant modifier leur contraste et si vous travaillez en couleur ce sera leur teinte locale qui sera altérée.

Mais pourquoi trois petits cochons ?

L’idée proposée dans ce module est d’apprendre à déterminer la forme, donc le tracé d’une ombre dans un contexte donné.

Cette construction n’est possible qu’avec la réponse à trois interrogations distinctes.

Il en découle trois “lieux” qui donnent du fil à retordre aussi bien à ceux qui les expliquent qu’à ceux qui essayent de les assimiler. Je les appelle les trois petits cochons !

Ils narguent le loup, le faiseur d’ombres… donc VOUS !

Qui craint le grand méchant loup ? C’est pas nous, c’est pas nous !

Je vous invite pourtant à ne faire d’eux qu’une bouchée !

 Cochon 1 : vous le connaissez bien !

Le premier point important c’est le point de fuite traditionnel. Pas besoin d’épiloguer des heures, vous savez qu’il se trouve sur l’horizon et qu’il vous aide seul en perspective frontale, à deux en perspective angulaire, à construire votre objet de manière correcte.

 Cochon 2 : le point de fuite lumineux

Là c’est déjà plus délicat. Pour pouvoir placer un point de fuite de la lumière, vous commencerez par déterminer si la lumière qui arrose votre objet est naturelle ou artificielle. Vous vous souvenez que le soleil, astre gigantesque nous envoie des rayons de lumière parallèles. Votre lampe au plafond est infiniment plus proche de vous que le soleil. C’est donc une lumière rayonnante qui arrose votre sujet dans un tel cas.

La lumière se trouve à un endroit précis par rapport à votre sujet. Elle l’attaque dans une certaine direction qu’on appelle l’angle de l’éclairage. La source lumineuse est située en un point qu’on nomme le point de fuite de la lumière car tous les rayons y convergent.

Ce point qui peut être absolument n’importe où dans votre feuille, et même en dehors, n’a rien à voir avec le point de fuite perspectif qui est situé sur l’horizon.

Cochon 3 : le point de fuite des ombres

Voici le troisième point nécessaire. Il est situé sur l’horizon. Par contre il ne coïncide pas avec le point de fuite dépendant du point de vue. S’il coïncide exceptionnellement c’est par pur hasard.

Sa position est déterminée par la projection du point de fuite de la lumière sur l’horizon.

Je reviens sur ces trois points. Il s’agit :

en 1 du point de fuite lié au point de vue

en 2 du point de fuite de la lumière

en 3 du point de fuite des ombres

Démonstration

la video est peut etre sur private2 il faut la chercher sur les deux private

Cette démonstration ne montre pas les cas où le soleil est derrière le spectateur ou dans d’autres positions particulières. Ceci vous sera présenté prochainement.

Atelier pratique

Déterminer dans le dessin la position du foyer lumineux

 

Première étape: trouver le point de fuite des ombres
en perspective angulaire ?

Atelier Pratique en Texte

Déterminer dans le dessin la position du foyer lumineux

Vous allez établir la position de la lumière et utiliser les règles de base en perspective pour faire cette construction.

Je vais construire une ombre simple mais exacte sous un éclairage artificiel.

Construisez en perspective parallèle une pièce au plafond de laquelle est fixée une ampoule électrique unique.

Dessinez le mur du fond face à vous, placez la ligne d’horizon, déterminez le point de vue en installant un point de fuite sur l’horizon.

Tracez les angles des murs et du plafond puis des murs et du sol, fuyant vers ce point.
Placez la lampe en l’imaginant suspendue au bout d’un fil électrique. (l’étoile sur ce dessin)

Il faut maintenant placer un point important. Je parle du point situé sur le sol exactement sous l’ampoule, à l’endroit exact où elle tomberait si l’on coupait son fil.

Ce point sera naturellement situé sur la ligne pointillée jaune. Les pointillés rouges indiquent la façon de déterminer ce point en perspective.

Essayez déjà de prévoir ce que vous feriez si la pièce était vue en perspective angulaire.

Si cela ne vous saute pas aux yeux, n’y pensez plus, j’y reviendrai.

Placez maintenant un panneau carré verticalement sur le sol. Utilisez le point de fuite pour construire ce panneau en perspective frontale.

Sur l’infinité des rayons lumineux qui émanent de l’ampoule, deux seulement nous intéressent. Ce sont ceux qui vont passer exactement par les coins supérieurs du panneau.

Ce sont ces rayons (en jaune-orangé) qui vont permettre de déterminer la position de deux des coins de l’ombre du panneau projetée sur le sol. Mais le petit problème qui se pose est de savoir à quel endroit exactement arrêter l’ombre le long de ces rayons.

           Comment déterminer le point d’impact des rayons sur le sol ?

C’est là que le point construit tout à l’heure sous l’ampoule intervient. C’est le point de fuite des ombres. Un terme à ne pas prendre au pied de la lettre mais toutefois pratique pour l’instant.

Tracez deux lignes de construction qui vont partir de ce point et raser les coins au sol du panneau (cette fois les coins inférieurs).

A l’intersection des rayons et de ces lignes, vous trouvez la projection des coins supérieurs sur le sol.
Vous n’avez plus qu’à “remplir” la surface de votre ombre.

Remarquez que le côté de l’ombre qui correspond à la projection du dessus du panneau et qui reste parallèle à ce dernier dans la réalité, fuit maintenant vers l’horizon tout comme le bord supérieur du panneau.

Sachant cela, vous auriez pu vous servir de trois lignes au lieu de quatre mais cela vous donne ici l’occasion de vérifier que la construction est juste.

Vous n’aurez pas toujours l’occasion d’être placé de manière aussi artificiellement pratique pour trouver le point de fuite des ombres.

Comment les choses vont-elles évoluer dans une vue moins frontale ?

Le plus souvent vous serez en vue et en perspective angulaire.

Vous ferez alors votre construction en utilisant deux points de fuite au lieu d’un. Mais, pour vous aider à mémoriser cette construction de l’ombre quel que soit votre point de vue, voici une décomposition pas à pas.

Première étape: trouver le point de fuite des ombres
en perspective angulaire

Partez de la lampe, montez le long de son fil jusqu’au plafond et rejoignez la cloison de droite en visant le point de fuite de droite.

En atteignant l’angle du plafond, redescendez jusqu’au plancher. Reliez le point de fuite à cet endroit situé en bas de la cloison et marquez le point d’intersection avec la verticale passant par la lampe.

Vous venez de déterminer de façon certaine le point de fuite des ombres.

Vous avez dessiné le panneau vertical en utilisant le point de fuite de gauche.
Il n’est pas visible ici dans cette vue rapprochée, mais si vous voulez à nouveau vous y référer, il l’était dans la figure 1-1 .

Projetez les rayons passant par les deux coins supérieurs du panneau. Ceci ne vous indique pas encore les points exacts des coins de l’ombre sur le plancher. Le point de fuite des ombres intervient cette fois encore.

Tracez les deux bords extérieurs de l’ombre en partant du point de fuite des ombres et en passant par les verticales des coins supérieurs du panneau, c’est-à-dire ses deux coins inférieurs posés sur le plancher.

Prolongez vos lignes jusqu’à couper les rayons ici en jaune-orangé.
Vous avez la position exacte des deux coins de l’ombre, projection des deux coins supérieurs du panneau.


Vous pouvez relier ces deux points pour achever le contour de l’ombre du panneau mais vous auriez pu, ici également, vous contenter d’un point de moins en reliant le point (en noir) le plus proche de vous au point de fuite de gauche qui aurait coupé le rayon le plus éloigné au même endroit exactement.

Toutefois cela vous donne peu de travail en plus et constitue un excellent moyen de vérifier l’exactitude de votre construction.

Curiosités

Vous pouvez voir d’autres curiosités dans le menu Documentation. Les curiosités s’affichent au fur et à mesure que vous avancez dans votre parcours.

 

Ombre chinoise

Ombre chinoise

Ombre chinoise

Ombre chinoise

Ombre chinoise
 

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A vos crayons !

Vous trouverez toujours des dessins à faire ou des exercices à votre disposition dans cette rubrique. Les modèles sont aussi des documents qui vous permettent des expériences supplémentaires.
Vous pouvez uploader votre dessin dans les galeries. Vos dessins seront vus par les autres membres et les tuteurs qui pourront, dans certains cas publier une correction s’ils jugent qu’elle peut être utile à tous. Mais cela n’est pas systématique.

Dessins à Faire et à conserver ou publier

DAF-0xx-1

Dessin de mémoire <<<< Si c’est le cas
sujet de l’exercice

Dessins facultatifs à conserver <<< Si c’est le cas

FAC-0XX-1

Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas
sujet de l’exercice
FAC-0XX-2
Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas
sujet de l’exercice

Dessins à faire

 

A vos crayons !

 

Dessin d’entraînement facultatif mais conseillé

Après plus de 50 modules je crois bon de vous laisser plus de liberté pour les FAC ou les DAF. Progressivement vous pouvez intégrer les nouvelles notions à vos dessins personnels.

FAC-80-1
Toute démonstration, toute image du module peut être reprise à titre d’exercice. La répétition est souvent une manière de mémoriser assez rapide. Elle est beaucoup plus efficace qu’une seule lecture même attentive.

Dessins à conserver ou à envoyer à votre tuteur

DAF-80-1
Dessinez une forme géométrique de type “boîte” en perspective frontale, placez le point de fuite des ombres et celui de la lumière. Tracez les ombres exactes.

DAF-80-2
Créez une composition personnelle à base de cubes portant des ombres.

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Les documents de ce module

Or another element of the global library like these thumbnail pages dedicated to each document

Vos Documents
Modèle 1
Modèle 2
Modèle 3
Modèle 4
Vos Documents

Il peut s’agir de modèles, de curiosités ou de références.
Utilisez les boutons de votre souris (généralement le droit) et affichez-les en grand format. Imprimez-les ou utilisez-les affichés à l’écran.

Modèle 1

Ce modèle , comme le suivant, est extrait de cahiers de dessin proposées dans les classes primaires des écoles françaises au début du XXe Siècle. L’objectif de ces exercices était de faire prendre conscience aux enfants que tout objet devient plus facile à dessiner si l’on a des guides, ici sous la forme d’un quadrillage permettant de mettre en place son dessin sans grandes erreurs.
Vous pouvez essayer vous même de recopier ce dessin sur une feuille blanche à la dimension exacte du modèle, puis de le refaire en ayant imprimé ce document à l’emplacement prévu sous le  dessin proposé. Superposez-les afin de les comparer par transparence sous une source de lumière. Vous verrez aussitôt que les repères évitent les plus grosses erreurs de construction, de proportions ou d’aplomb. Plus tard vous découvrirez comment continuer à se servir de repères sans pour autant tracer un quadrillage.

Modèle 2

Le modèle de la tasse à café est plutôt une curiosité car l’éllipse de l’ouverture de la tasse semble basculer vers nous par rapport à la sous-tasse qui parait plus juste. On peut imaginer que l’auteur de ces cahiers de dessin pour écoliers avait prévu que si l’ellipse du modèle était trop fermée elle finirait en forme de “Calisson d’Aix”, un défaut très courant chez les débutants. Gardez vos ellipses arrondies, jamais pointues.

Modèle 3

Ce modèle n’est pas aussi simple que l’on pourrait le croire… Efforcez-vous de ne pas traiter les ombres mais de dessiner cette tasse “au trait” ou “au fil” c’est à dire comme les deux modèles précédents qui ne s’occupent pas des différentes valeurs (sombres ou claires) de l’objet.

Modèle 4

Comme l’image précédente ce modèle présente des valeurs d’ombre et de lumière. Vous pouvez tracer les contours de ces zones mais ne “remplissez” pas les zones restez “au trait”

Votre prochain module

This short description of the next module with one image is to be found in the next module at the section of the same name “prochainement”, never in the one we are editing (this is due to the way we build the editing tool of the old Signus platform which was searching the content on the next module dynamicly…

Voyez dans cette rubrique le matériel dont vous aurez besoin prochainement.
Ceci vous permet de vous organiser.

Pour l’instant le matériel déjà indiqué plus haut est suffisant pour les premiers modules. Vous serez prévenus dès qu’il faudra prévoir de vous équiper de matériel supplémentaire mais vous aurez le temps de l’acheter ou de le commander.

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Module suivant

Module 65 : Le cheval en marche

Le cheval en marche

Voici le matériel nécessaire pour profiter pleinement de ce module :

Pas de matériel supplémentaire
nécessaire aujourd’hui

Le module Le cas du cheval vous a seulement permis de tremper un sabot dans le monde de l’anatomie chevaline. Cette fois-ci je vous propose de vous concentrer sur deux choses.

L’anatomie générale du corps du cheval et ses allures.

Vous ne pourrez représenter un cheval crédible sans connaître les lois de ses mouvements et mieux que cela, les précautions indispensables pour éviter les “chevaux de bois”.

L’abdomen de  profil

Une simple erreur d’observation peut conduire vos chevaux à l’abattoir.

Regardez bien l’abdomen d’un cheval racé, il n’est pas en forme de boudin.

L’abdomen est moins large vers la cuisse que vers l’épaule. C’est la forme de la cage thoracique qui explique cela. Le garrot accentue légèrement cet effet.

Les chevaux de traie ont l’abdomen plus massif.

 

Le volume de l’abdomen et l’attache de l’encolure

De trois quarts, l’abdomen est relativement cylindrique.

La colonne vertébrale traverse ce cylindre.

Les vertèbres sont très hautes au niveau du garrot. Le cylindre est légèrement creusé en arrière du garrot et remonte vers la croupe tandis que la cage thoracique est plus large au niveau des épaules.

L’encolure a une section en forme d’amande, ce qui facilite beaucoup sa mise en place, en avant du cylindre.

Il suffit d’une légère indication pour sentir l’encolure se placer au dessus du poitrail.

Le poitrail est composé de deux volumes symétriques d’où naissent les épaules et les deux membres antérieurs.

La croupe de forme convexe se détache du dos en faisant une saillie au niveau de l’os du bassin, mais présente un léger dévers vers l’arrière.

Il reste à placer les membres en travaillant de manière schématique allant d’articulation en articulation.

Les articulations des membres du cheval

Une fois mis en place l’abdomen et les masses du poitrail et de la croupe, vous pouvez donner une relativement bonne idée de la forme et de la position des membres au moyen des articulations.

Cette approche, certes un peu trop mécanique, vous permettra une mise en place très correcte même d’imagination.

Elle est toute aussi simple à mettre en pratique dans des vues de trois quarts.

Et s’applique aux attitudes dynamiques également. Il n’est pas nécessaire de connaître l’anatomie avec précision à ce stade. Toutefois une bonne référence peut vous aider à rendre vos chevaux beaucoup plus réalistes.

Les allures

Les chevaux de bois !
Ils sont nombreux les artistes qui ne se sont pas assez penchés sur les allures… Quelle que soit la qualité de l’exécution il y a un malaise, face à cette scène. Ces chevaux semblent vouloir monter et descendre le long d’une tige verticale sur un manège !

L’épaule et le poitrail

Les articulations de l’épaule sont assez visibles sous la peau.

De profil on comprend bien la saillie située de part et d’autre du poitrail qui n’est autre que l’épaule. Repérez bien la correspondance du coude ici vers la pointe du pied de ce cavalier.

D’ailleurs tout n’est qu’une question de présentation car sur cette image le coude ne vous pose plus aucun problème à repérer.

On devine facilement la position de l’omoplate et de l’os allant de l’épaule au coude, l’humérus, comme chez l’homme.

Il y a plusieurs choses remarquables sur le poitrail de face.

D’une part sa forme est relativement trapézoïdale, presque triangulaire…

… d’autre part le poitrail présente deux masses, deux saillies importantes
(A et B) qui ne sont autres que nos muscles des épaules et nos pectoraux. Voyez la manière dont les “bras” s’attachent au poitrail laissant paraître une forme vide triangulaire montrée ici par les deux flèches.

Que pouvez-vous retenir de cette vue du poitrail ? Vous y retrouvez les masses musculaires dont nous venons de parler. Mais encore ?

Je noterais volontiers en plus de la forme triangulaire de l’espace situé entre les deux membres antérieurs, deux courbes intéressantes :

Le bombé de la cage thoracique qui masque l’arrière train et la courbe prononcée du jarret. Cette courbe peut vous surprendre un peu mais vous verrez pourquoi elle est aussi prononcée.

Mais il y a encore quelques lignes remarquables. Voyez la forme en V de la poitrine. Cette forme détermine la manière dont les membres sortent de la masse du poitrail. Voyez aussi la ceinture musculaire qui vient border la base de l’encolure. Elle suit approximativement la même courbe que les deux côtés du poitrail.

Les articulations de la cuisse et des membres postérieurs

Notez en premier lieu les endroits où les os font une forte saillie. Elles sont ici marquées par deux flèches. C’est au genou et au talon que la peau va laisser percevoir le squelette, toujours en référence à notre propre vocabulaire anatomique. Les cavaliers parleront du grasset vers la rotule et de la pointe du jarret au talon.

Quand la jambe postérieure du cheval est repliée elle se place en zigzag. Il y a une succession de cinq lignes brisées avec un angle de 90° entre elles lorsque le membre postérieur est en flexion. Vous retrouvez le genou et le talon, points de contact du squelette et de la peau. Mais remarquez encore une chose importante. Si le talon est bien visible à la pointe du jarret, il n’en demeure pas moins vrai que la forme de l’arrière du jarret se tient assez loin de l’os car il est soutenu par des muscles et des tendons nombreux.

La cuisse allant se rattacher à la fesse au niveau de la croupe est encore plus volumineuse et éloignée du squelette. Relevez bien sur cette image les deux saillies des os du bassin.

L’une est la hanche, l’autre la pointe de la fesse. Très visible sur les vaches cette saillie est plus discrète sur les chevaux.

La croupe

De dos, on remarque que le diamètre de l’abdomen dépasse également le volume de la croupe et le bas est visible entre les postérieurs. D’autre part on distingue les saillies de l’os du bassin. Mais ce qui est peut être le plus important se voit dans la partie droite de cette image. Les deux membres postérieurs ne sont pas dans le plan des membres antérieurs. Ils sont légèrement plus écartés et convergent au niveau de la pointe du jarret, ce qui fait apparaître le muscle du jarret de trois quarts, donc plus bombé. C’est l’explication de cette courbe très visible dans les vues de face ou de dos.

Vous pourrez donc retenir que la croupe est rectangulaire avec une courbe au dessus alors que la poitrine est trapézoïdale. Retenez aussi que les pointes du jarret convergent, ce qui devrait vous suffire pour aborder les allures.

Cherchez l’erreur !

Rendez-vous maintenant à toute allure dans l’Atelier Pratique.

Les allures

Cette partie de l’étude du cheval va vous donner des ailes si vous prenez les quelques minutes nécessaires pour lire une fois le tout, puis revenir dessus crayon à la main.

Vers la fin du IXX ème, les chercheurs redoublèrent d’inventivité pour déterminer avec exactitude les séquences du mouvement de l’homme qui marche ou court.
Ces souliers équipés de coussinets de caoutchouc envoyaient un peu d’air comprimé sur la base d’un stylet articulé traçant un graphique sur un cylindre de papier enduit de noir de fumée.

L’homme lui-même ne peut accélérer sa marche indéfiniment. Au delà d’une certaine vitesse l’homme passe de la marche à la course. Observez la chose à un arrêt de bus. Il y aura toujours un retardataire qui va se mettre à marcher de plus en plus vite, qui, estimant qu’il faut encore accélérer, se mettra à courir instinctivement. En courant, l’homme change de pignon sur sa boîte de vitesse, il fait moins de mouvements à la minute mais se déplace plus rapidement.

Chez l’homme, se mettre à courir ne modifie pas le principe du passage d’une jambe devant l’autre ni de la réception du poids du corps tantôt sur le pied droit, tantôt sur le pied gauche. L’alternance se fait également pour la jambe qui pousse le corps en avant. Mais ce qui change en passant de la marche à la course, c’est bien entendu la phase de “suspension”, un moment ou aucun des pieds n’est en contact avec le sol.

Chez le cheval, l’alternance des “pieds” n’est pas aussi systématique que chez l’homme. Le cheval étant équipé de quatre membres, il faut étudier le fonctionnement de ses deux “bipèdes” indépendamment.

Muybridge, lui, aura recours à la photographie pour “repérer” toutes les caractéristiques du mouvement.

Le cheval est réputé avoir trois allures. Elles dépendent de la vitesse à laquelle il se déplace. Vous les connaissez : le pas, le trot et le galop.

J’en ajouterai une qui intéresse le dessinateur : l’arrêt

Voici le corps d’un cheval. Comment placer les membres pour donner l’impression d’arrêt ?

Un cheval à l’arrêt n’a pas ses sabots posés sur un rectangle…

… mais sur un trapèze. Ceci n’est pas une règle absolue mais c’est en tout cas une règle esthétique à retenir.

 

Les allures et leurs caractéristiques

 

Le pas

Ce cheval ne semble pas être au pas. Il y a deux raisons à cela. La première tient au contact des 4 membres avec le sol. La deuxième est la mauvaise observation du pas du cheval. Cette image illustrerait plutôt l’amble. C’est une allure imposée par le dressage qui consiste, pour l’exprimer simplement, à synchroniser les membres postérieurs et les membres antérieurs comme les jambes de deux hommes marchant “au pas” dans le sens militaire du terme.

Mais l’amble ressemble davantage à ceci car les membres se soulèvent légèrement du sol.

Le pas ordinaire et naturel se décompose en plusieurs temps mais les deux “bipèdes” (antérieur et postérieur) ne sont ni coordonnés ni opposés. C’est un peu plus complexe que cela.

Le contact avec le sol et l’appui

Les membres peuvent être soit levés soit appuyés. Dans les deux cas, leur angle avec le reste du corps va varier avec le déplacement.

Ici le membre antérieur est en appui. L’élan et la poussée des autres membres vont faire varier l’angle de cet antérieur durant le déplacement du corps vers l’avant.

Le membre antérieur lorsque vient son tour se lève, se met en flexion puis en extension pour reprendre contact avec le sol plus loin. La phase d’appui fait suite à celle-ci. Ce principe est vrai dans toutes les allures. C’est l’amplitude qui diffère et la hauteur des levés de sabots.

Au pas le cheval peut porter son encolure haute ou basse car son équilibre n’en dépend pas. Il peut brouter en marchant par exemple.

Et si vous reteniez visuellement une ou deux positions
dans chaque allure ?

Ne serait-ce pas le meilleur moyen de vous tirer d’affaire ? Libre à vous de vous pencher de manière plus complète sur ce sujet si vous voulez vous spécialiser.

En attendant je vous propose une petite collection de prêt-à-porter hippique.

Un pas rapide…

Un deuxième temps du pas. Avec ces deux temps vous pouvez continuer le mouvement. En effet l’antérieur droit va se poser, le postérieur gauche se rapprocher du centre et vous serez à nouveau dans le premier temps, mais cette fois avec l’antérieur droit en avant.

Et voici les deux images pour mieux comprendre la succession.

Au trot ou au galop c’est tout autre chose.

Le trot

Le trot est une allure plus rapide mais aussi plus cadencée. Au trot le cheval a le dos qui oscille en hauteur rapidement.

Temps de poussée…

… temps de suspension

et voici le trot en deux images.

Le galop

Le premier temps commence par une forte poussée qui lance les deux antérieurs en avant. L’encolure se redresse. Au galop, l’un des membres antérieurs est en avant de l’autre. Ceci ne change pas au cours des différents temps du galop. Tout dépend du pied parti en avant le premier. Il en va de même pour les postérieurs.

Dans le deuxième temps l’antérieur touche le sol et le cheval va soulever son dos et rabaisser son encolure.

Au cours du troisième temps un seul membre est en contact avec le sol, le dos monte encore.

Enfin les membres se rassemblent le temps que les bipèdes antérieurs et postérieurs reprennent contact avec le sol pour une nouvelle poussée.

Les deux premiers temps…

Les deux derniers temps…

Il n’y a rien de meilleur que de recopier quelques unes de ces attitudes et de ces allures pour les mémoriser. Même de manière encore plus schématique. Je vous montre comment avec le saut.

Le saut

Le saut intervient après une phase de galop. Le saut est caractérisé par un balancement important du corps. Le cheval pousse sur ses postérieurs, profitant de son élan. Il ramène par flexion ses quatre membres pour passer l’obstacle.

A ce seul instant les membres postérieurs et antérieurs sont presque symétriques deux à deux, les antérieurs en premier, puis les postérieurs et se superposent dans une vue de profil.

Au point haut le corps est horizontal, ensuite il s’incline vers le point d’impact pour assurer une réception sur un seul membre antérieur puis le galop reprend avec un même pied en avant lors de chaque foulée.

Vous voyez que ces petits croquis d’attitudes sont faits très grossièrement et sans chercher à rendre le moindre effet. Vous pouvez travailler sur des vidéos, il y en a quantité sur des sites tels que Vimeo ou Youtube. Ici j’ai simplement utilisé le travail de Muybridge qui me convenait parfaitement pour cette démonstration, travail repris et complété par Cuyer dans son livre d’anatomie artistique des animaux.

Attitudes équestres classiques

La ruade, le cabré, l’amble, le piaffer, la cabriole, la croupade, la courbette, la levade et j’en passe sont autant d’attitudes dont je vais vous confier l’illustration.

Où trouver ce challenge ? Dans l’onglet Dessins à Faire !

En selle !

A vos crayons !

Vous trouverez toujours des dessins à faire ou des exercices à votre disposition dans cette rubrique. Les modèles sont aussi des documents qui vous permettent des expériences supplémentaires.
Vous pouvez uploader votre dessin dans les galeries. Vos dessins seront vus par les autres membres et les tuteurs qui pourront, dans certains cas publier une correction s’ils jugent qu’elle peut être utile à tous. Mais cela n’est pas systématique.

Dessins à Faire et à conserver ou publier

DAF-236-1
Lancez des dés selon le système proposé dans l’onglet Pose Aléatoire. Dessinez d’imagination.

DAF-236-2
Dessinez un cheval sans soulever le crayon et sans arrêter son mouvement (celui du crayon)

DAF-236-3
Dessinez un détail anatomique ou de harnachement de manière très soignée en insistant volontairement sur l’aspect décoratif que peut donner cette étude.

Dessins facultatifs à conserver

FAC-236-1
La ruade, le cabré, l’amble, le piaffer, la cabriole, la croupade, la courbette, la levade et j’en passe ….
Dessinez l’une des attitudes proposées en fin d’Atelier Pratique afin qu’elle y soit ajoutée en cas de bonne réalisation. Votre nom ou pseudo da dessin en page d’accueil et un lien sur votre blog sera votre gratification.

Joignez le document d’origine pour que je puisse juger de la bonne interprétation que vous en avez faite. Ne copiez pas un document, interprétez les informations qu’il vous fournit !

FAC-236-2
Dessinez quelques chevaux de mémoire après les avoir croqués très rapidement d’après vos documents.
Le dessin ne doit que camper l’attitude et la silouhette.

Le petit exercice que je vous propose ici m’a donné une idée. Si je peux je le ferai automatiser pour l’appliquer à d’autres sujets.

Munissez vous d’un dé et d’une feuille de papier de brouillon ainsi que d’une feuille de papier à dessin et d’un crayon.

Je vais vous demander de dessiner un cheval selon vos jets de dés. Vous prendrez vos notes mais en aucun cas un modèle photographique ou dessiné par un maître.


Rembrandt ne se débrouillait pas trop mal à ce petit jeu !

Le dessin doit être un croquis d’attitude, pas une perfection anatomique.

Principe

Lancez le dé, lisez l’instruction ci-dessous :

Vous dessinerez le cheval, qui sera, selon le chiffre sorti …

1 : vu de face

2 : vu de dos

3 : vu de profil tête à droite

4 : vu de profil tête à gauche

5 : vu de 3/4 par l’avant, côté droit ou gauche au choix

6 : vu de 3/4 par l’arrière, côté droit ou gauche au choix

Notez l’instruction sur votre brouillon. Relancez le dé.

Par ailleurs le cheval sera vu…

1 ou 2 : d’en bas (vu par un enfant)

3 ou 4 : de hauteur d’homme

5 ou 6 : d’une fenêtre (donc d’en haut)

Relancez le dé, lisez le chiffre sorti et vous pourrez commencer à dessiner ce cheval…

1 : à l’arrêt encolure haute

2 : à l’arrêt encolure basse

3 : au pas lent

4 : au trot

5 : au galop

6 : au saut

A vous !

Votre prochain module

Comment dessiner des ombres portées exactes ?

Il faut trois vies pour rencontrer toutes les nuances d’ombres. Plusieurs  modules traiteront de ces aspects au détour d’un autre thème. Mais, pour l’heure, il semble nécessaire de savoir dessiner les ombres de manière juste et leur donner la bonne forme.
Une fois encore, en dessin, il faut être capable de dessiner juste avant de se détacher de la réalité et non l’inverse.

Je ne vais pas traiter ici le dessin des ombres dues à des éclairages multiples. Répéter la même approche plusieurs fois, en l’occurence une fois par foyer lumineux, ne posant pas de problème particulier, nous allons voir les ombres provenant d’une source unique.

Pour réussir, il suffit d’avoir analysé avec attention les phénomènes visibles. Il y a aussi quelques règles à suivre. Elles sont simples et ne demandent qu’à être bien choisies. C’est l’objectif de cette étude : vous montrer comment classer les ombres dans la bonne catégorie en fonction du contexte afin de les traiter avec la bonne méthode.

Ensuite tout coule de source.

Voyez dans cette rubrique le matériel dont vous aurez besoin prochainement.
Ceci vous permet de vous organiser.

Pas de nouveau matériel
à prévoir dans les prochains jours

Pour l’instant le matériel déjà en votre possession est suffisant pour les prochains modules. Veillez simplement à le renouveler et le garder en bon état. Vous serez prévenus dès qu’il faudra vous équiper de matériel supplémentaire mais vous aurez largement le temps de vous le procurer.

Drawings critiques if existing

Conservez un double de vos images chez vous, c’est plus sûr !
Ne mettez ici que les images de vos DAF ou de vos FAC

Conservez un double de vos images chez vous, c’est plus sûr !
Ne mettez ici que les dessins destinés à la Galerie des Membres.

En principe vous trouvez ici tous vos dessins mis en galeries ou en attente de validation.
Il sont aussi accessibles dans une galerie plus confortable dans votre menu Espace Membre/Ma Galerie Perso


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Notez votre progression dans ce module

  • Module parcouru rapidement
  • Module vu en totalité
  • DAF faits
  • FAC faits
  • Module à revoir
  • Module bien assimilé

Vous pouvez changer vos choix à tout moment.
Une fois le module bien assimilé vous pourrez aller noter votre avancement ici

Le cheval en marche

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Menu des modules Graphite

10- Checklist des TODO pour chacun des modules

9- Déposer les contenus dans les  accordéons

8- Déposer les prochainement et les corrections depuis les fichiers :
10 à 25 :    https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch/

26 à 50 :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-25-50/

51 à fin :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-51-fin/

7- Transposer ce qui est SWF

6-                               Mettre les DAF en forme
Ameliorer ce qui peut l’être encore

5- Mettre les liens sur les boutons

4- Mettre les liens sur le menu des modules

3- changer le lien court

2- Relire

List of the most usual chapter titles and chapter positions
to copy pase if needed and shown here in the usual sequence

Conseil
Ce qu’il vous faut
L’observatoire
Atelier Découverte
Atelier Pratique
Curiosités
Dessins à faire
Documents
Chapitre vidéo
Correction
Prochainement
Matériel à prévoir

List of materials needed when different from the previous module(lesson)

L’observatoire

Le module Le cas du cheval vous a seulement permis de tremper un sabot dans le monde de l’anatomie chevaline. Cette fois-ci je vous propose de vous concentrer sur deux choses.

L’anatomie générale du corps du cheval et ses allures.

Vous ne pourrez représenter un cheval crédible sans connaître les lois de ses mouvements et mieux que cela, les précautions indispensables pour éviter les “chevaux de bois”.

Atelier Découverte

L’abdomen de  profil

Une simple erreur d’observation peut conduire vos chevaux à l’abattoir.

Regardez bien l’abdomen d’un cheval racé, il n’est pas en forme de boudin.

L’abdomen est moins large vers la cuisse que vers l’épaule. C’est la forme de la cage thoracique qui explique cela. Le garrot accentue légèrement cet effet.

Les chevaux de traie ont l’abdomen plus massif.

 

Le volume de l’abdomen et l’attache de l’encolure

De trois quarts, l’abdomen est relativement cylindrique.

La colonne vertébrale traverse ce cylindre.

Les vertèbres sont très hautes au niveau du garrot. Le cylindre est légèrement creusé en arrière du garrot et remonte vers la croupe tandis que la cage thoracique est plus large au niveau des épaules.

L’encolure a une section en forme d’amande, ce qui facilite beaucoup sa mise en place, en avant du cylindre.

Il suffit d’une légère indication pour sentir l’encolure se placer au dessus du poitrail.

Le poitrail est composé de deux volumes symétriques d’où naissent les épaules et les deux membres antérieurs.

La croupe de forme convexe se détache du dos en faisant une saillie au niveau de l’os du bassin, mais présente un léger dévers vers l’arrière.

Il reste à placer les membres en travaillant de manière schématique allant d’articulation en articulation.

Les articulations des membres du cheval

Une fois mis en place l’abdomen et les masses du poitrail et de la croupe, vous pouvez donner une relativement bonne idée de la forme et de la position des membres au moyen des articulations.

Cette approche, certes un peu trop mécanique, vous permettra une mise en place très correcte même d’imagination.

Elle est toute aussi simple à mettre en pratique dans des vues de trois quarts.

Et s’applique aux attitudes dynamiques également. Il n’est pas nécessaire de connaître l’anatomie avec précision à ce stade. Toutefois une bonne référence peut vous aider à rendre vos chevaux beaucoup plus réalistes.

Les allures

Les chevaux de bois !
Ils sont nombreux les artistes qui ne se sont pas assez penchés sur les allures… Quelle que soit la qualité de l’exécution il y a un malaise, face à cette scène. Ces chevaux semblent vouloir monter et descendre le long d’une tige verticale sur un manège !

L’épaule et le poitrail

Les articulations de l’épaule sont assez visibles sous la peau.

De profil on comprend bien la saillie située de part et d’autre du poitrail qui n’est autre que l’épaule. Repérez bien la correspondance du coude ici vers la pointe du pied de ce cavalier.

D’ailleurs tout n’est qu’une question de présentation car sur cette image le coude ne vous pose plus aucun problème à repérer.

On devine facilement la position de l’omoplate et de l’os allant de l’épaule au coude, l’humérus, comme chez l’homme.

Il y a plusieurs choses remarquables sur le poitrail de face.

D’une part sa forme est relativement trapézoïdale, presque triangulaire…

… d’autre part le poitrail présente deux masses, deux saillies importantes
(A et B) qui ne sont autres que nos muscles des épaules et nos pectoraux. Voyez la manière dont les “bras” s’attachent au poitrail laissant paraître une forme vide triangulaire montrée ici par les deux flèches.

Que pouvez-vous retenir de cette vue du poitrail ? Vous y retrouvez les masses musculaires dont nous venons de parler. Mais encore ?

Je noterais volontiers en plus de la forme triangulaire de l’espace situé entre les deux membres antérieurs, deux courbes intéressantes :

Le bombé de la cage thoracique qui masque l’arrière train et la courbe prononcée du jarret. Cette courbe peut vous surprendre un peu mais vous verrez pourquoi elle est aussi prononcée.

Mais il y a encore quelques lignes remarquables. Voyez la forme en V de la poitrine. Cette forme détermine la manière dont les membres sortent de la masse du poitrail. Voyez aussi la ceinture musculaire qui vient border la base de l’encolure. Elle suit approximativement la même courbe que les deux côtés du poitrail.

Les articulations de la cuisse et des membres postérieurs

Notez en premier lieu les endroits où les os font une forte saillie. Elles sont ici marquées par deux flèches. C’est au genou et au talon que la peau va laisser percevoir le squelette, toujours en référence à notre propre vocabulaire anatomique. Les cavaliers parleront du grasset vers la rotule et de la pointe du jarret au talon.

Quand la jambe postérieure du cheval est repliée elle se place en zigzag. Il y a une succession de cinq lignes brisées avec un angle de 90° entre elles lorsque le membre postérieur est en flexion. Vous retrouvez le genou et le talon, points de contact du squelette et de la peau. Mais remarquez encore une chose importante. Si le talon est bien visible à la pointe du jarret, il n’en demeure pas moins vrai que la forme de l’arrière du jarret se tient assez loin de l’os car il est soutenu par des muscles et des tendons nombreux.

La cuisse allant se rattacher à la fesse au niveau de la croupe est encore plus volumineuse et éloignée du squelette. Relevez bien sur cette image les deux saillies des os du bassin.

L’une est la hanche, l’autre la pointe de la fesse. Très visible sur les vaches cette saillie est plus discrète sur les chevaux.

La croupe

De dos, on remarque que le diamètre de l’abdomen dépasse également le volume de la croupe et le bas est visible entre les postérieurs. D’autre part on distingue les saillies de l’os du bassin. Mais ce qui est peut être le plus important se voit dans la partie droite de cette image. Les deux membres postérieurs ne sont pas dans le plan des membres antérieurs. Ils sont légèrement plus écartés et convergent au niveau de la pointe du jarret, ce qui fait apparaître le muscle du jarret de trois quarts, donc plus bombé. C’est l’explication de cette courbe très visible dans les vues de face ou de dos.

Vous pourrez donc retenir que la croupe est rectangulaire avec une courbe au dessus alors que la poitrine est trapézoïdale. Retenez aussi que les pointes du jarret convergent, ce qui devrait vous suffire pour aborder les allures.

Cherchez l’erreur !

Rendez-vous maintenant à toute allure dans l’Atelier Pratique.

Les allures

Cette partie de l’étude du cheval va vous donner des ailes si vous prenez les quelques minutes nécessaires pour lire une fois le tout, puis revenir dessus crayon à la main.

Vers la fin du IXX ème, les chercheurs redoublèrent d’inventivité pour déterminer avec exactitude les séquences du mouvement de l’homme qui marche ou court.
Ces souliers équipés de coussinets de caoutchouc envoyaient un peu d’air comprimé sur la base d’un stylet articulé traçant un graphique sur un cylindre de papier enduit de noir de fumée.

L’homme lui-même ne peut accélérer sa marche indéfiniment. Au delà d’une certaine vitesse l’homme passe de la marche à la course. Observez la chose à un arrêt de bus. Il y aura toujours un retardataire qui va se mettre à marcher de plus en plus vite, qui, estimant qu’il faut encore accélérer, se mettra à courir instinctivement. En courant, l’homme change de pignon sur sa boîte de vitesse, il fait moins de mouvements à la minute mais se déplace plus rapidement.

Chez l’homme, se mettre à courir ne modifie pas le principe du passage d’une jambe devant l’autre ni de la réception du poids du corps tantôt sur le pied droit, tantôt sur le pied gauche. L’alternance se fait également pour la jambe qui pousse le corps en avant. Mais ce qui change en passant de la marche à la course, c’est bien entendu la phase de “suspension”, un moment ou aucun des pieds n’est en contact avec le sol.

Chez le cheval, l’alternance des “pieds” n’est pas aussi systématique que chez l’homme. Le cheval étant équipé de quatre membres, il faut étudier le fonctionnement de ses deux “bipèdes” indépendamment.

Muybridge, lui, aura recours à la photographie pour “repérer” toutes les caractéristiques du mouvement.

Le cheval est réputé avoir trois allures. Elles dépendent de la vitesse à laquelle il se déplace. Vous les connaissez : le pas, le trot et le galop.

J’en ajouterai une qui intéresse le dessinateur : l’arrêt

Voici le corps d’un cheval. Comment placer les membres pour donner l’impression d’arrêt ?

Un cheval à l’arrêt n’a pas ses sabots posés sur un rectangle…

… mais sur un trapèze. Ceci n’est pas une règle absolue mais c’est en tout cas une règle esthétique à retenir.

 

Les allures et leurs caractéristiques

 

Le pas

Ce cheval ne semble pas être au pas. Il y a deux raisons à cela. La première tient au contact des 4 membres avec le sol. La deuxième est la mauvaise observation du pas du cheval. Cette image illustrerait plutôt l’amble. C’est une allure imposée par le dressage qui consiste, pour l’exprimer simplement, à synchroniser les membres postérieurs et les membres antérieurs comme les jambes de deux hommes marchant “au pas” dans le sens militaire du terme.

Mais l’amble ressemble davantage à ceci car les membres se soulèvent légèrement du sol.

Le pas ordinaire et naturel se décompose en plusieurs temps mais les deux “bipèdes” (antérieur et postérieur) ne sont ni coordonnés ni opposés. C’est un peu plus complexe que cela.

Le contact avec le sol et l’appui

Les membres peuvent être soit levés soit appuyés. Dans les deux cas, leur angle avec le reste du corps va varier avec le déplacement.

Ici le membre antérieur est en appui. L’élan et la poussée des autres membres vont faire varier l’angle de cet antérieur durant le déplacement du corps vers l’avant.

Le membre antérieur lorsque vient son tour se lève, se met en flexion puis en extension pour reprendre contact avec le sol plus loin. La phase d’appui fait suite à celle-ci. Ce principe est vrai dans toutes les allures. C’est l’amplitude qui diffère et la hauteur des levés de sabots.

Au pas le cheval peut porter son encolure haute ou basse car son équilibre n’en dépend pas. Il peut brouter en marchant par exemple.

Et si vous reteniez visuellement une ou deux positions
dans chaque allure ?

Ne serait-ce pas le meilleur moyen de vous tirer d’affaire ? Libre à vous de vous pencher de manière plus complète sur ce sujet si vous voulez vous spécialiser.

En attendant je vous propose une petite collection de prêt-à-porter hippique.

Un pas rapide…

Un deuxième temps du pas. Avec ces deux temps vous pouvez continuer le mouvement. En effet l’antérieur droit va se poser, le postérieur gauche se rapprocher du centre et vous serez à nouveau dans le premier temps, mais cette fois avec l’antérieur droit en avant.

Et voici les deux images pour mieux comprendre la succession.

Au trot ou au galop c’est tout autre chose.

Le trot

Le trot est une allure plus rapide mais aussi plus cadencée. Au trot le cheval a le dos qui oscille en hauteur rapidement.

Temps de poussée…

… temps de suspension

et voici le trot en deux images.

Le galop

Le premier temps commence par une forte poussée qui lance les deux antérieurs en avant. L’encolure se redresse. Au galop, l’un des membres antérieurs est en avant de l’autre. Ceci ne change pas au cours des différents temps du galop. Tout dépend du pied parti en avant le premier. Il en va de même pour les postérieurs.

Dans le deuxième temps l’antérieur touche le sol et le cheval va soulever son dos et rabaisser son encolure.

Au cours du troisième temps un seul membre est en contact avec le sol, le dos monte encore.

Enfin les membres se rassemblent le temps que les bipèdes antérieurs et postérieurs reprennent contact avec le sol pour une nouvelle poussée.

Les deux premiers temps…

Les deux derniers temps…

Il n’y a rien de meilleur que de recopier quelques unes de ces attitudes et de ces allures pour les mémoriser. Même de manière encore plus schématique. Je vous montre comment avec le saut.

Le saut

Le saut intervient après une phase de galop. Le saut est caractérisé par un balancement important du corps. Le cheval pousse sur ses postérieurs, profitant de son élan. Il ramène par flexion ses quatre membres pour passer l’obstacle.

A ce seul instant les membres postérieurs et antérieurs sont presque symétriques deux à deux, les antérieurs en premier, puis les postérieurs et se superposent dans une vue de profil.

Au point haut le corps est horizontal, ensuite il s’incline vers le point d’impact pour assurer une réception sur un seul membre antérieur puis le galop reprend avec un même pied en avant lors de chaque foulée.

Vous voyez que ces petits croquis d’attitudes sont faits très grossièrement et sans chercher à rendre le moindre effet. Vous pouvez travailler sur des vidéos, il y en a quantité sur des sites tels que Vimeo ou Youtube. Ici j’ai simplement utilisé le travail de Muybridge qui me convenait parfaitement pour cette démonstration, travail repris et complété par Cuyer dans son livre d’anatomie artistique des animaux.

Attitudes équestres classiques

La ruade, le cabré, l’amble, le piaffer, la cabriole, la croupade, la courbette, la levade et j’en passe sont autant d’attitudes dont je vais vous confier l’illustration.

Où trouver ce challenge ? Dans l’onglet Dessins à Faire !

En selle !

Curiosités

Vous pouvez voir d’autres curiosités dans le menu Documentation. Les curiosités s’affichent au fur et à mesure que vous avancez dans votre parcours.

 

cheval au pas

Une tache

Solutré

Muybridge

Muybridge
 

A vos crayons !

Vous trouverez toujours des dessins à faire ou des exercices à votre disposition dans cette rubrique. Les modèles sont aussi des documents qui vous permettent des expériences supplémentaires.
Vous pouvez uploader votre dessin dans les galeries. Vos dessins seront vus par les autres membres et les tuteurs qui pourront, dans certains cas publier une correction s’ils jugent qu’elle peut être utile à tous. Mais cela n’est pas systématique.

Dessins à Faire et à conserver ou publier

DAF-0xx-1

Dessin de mémoire <<<< Si c’est le cas
sujet de l’exercice

Dessins facultatifs à conserver <<< Si c’est le cas

FAC-0XX-1

Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas
sujet de l’exercice
FAC-0XX-2
Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas
sujet de l’exercice

Dessins à faire

 

A vos crayons !

 

Dessins d’entraînement facultatif mais conseillés

FAC-236-1

La ruade, le cabré, l’amble, le piaffer, la cabriole, la croupade, la courbette, la levade et j’en passe ….
Dessinez l’une des attitudes proposées en fin d’Atelier Pratique afin qu’elle y soit ajoutée en cas de bonne réalisation. Votre nom ou pseudo da dessin en page d’accueil et un lien sur votre blog sera votre gratification.

Joignez le document d’origine pour que je puisse juger de la bonne interprétation que vous en avez faite. Ne copiez pas un document, interprétez les informations qu’il vous fournit !


FAC-236-2

Dessinez quelques chevaux de mémoire après les avoir croqués très rapidement d’après vos documents.

Le dessin ne doit que camper l’attitude et la silouhette.

Dessins à conserver ou à envoyer à votre tuteur

DAF-236-1

Lancez des dés selon le système proposé dans l’onglet Pose Aléatoire. Dessinez d’imagination.

DAF-236-2

Dessinez un cheval sans soulever le crayon et sans arrêter son mouvement (celui du crayon)

DAF-236-3
Dessinez un détail anatomique ou de harnachement de manière très soignée en insistant volontairement sur l’aspect décoratif que peut donner cette étude.

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Les documents de ce module

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Vos Documents
Modèle 1
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Vos Documents

Il peut s’agir de modèles, de curiosités ou de références.
Utilisez les boutons de votre souris (généralement le droit) et affichez-les en grand format. Imprimez-les ou utilisez-les affichés à l’écran.

Modèle 1

Ce modèle , comme le suivant, est extrait de cahiers de dessin proposées dans les classes primaires des écoles françaises au début du XXe Siècle. L’objectif de ces exercices était de faire prendre conscience aux enfants que tout objet devient plus facile à dessiner si l’on a des guides, ici sous la forme d’un quadrillage permettant de mettre en place son dessin sans grandes erreurs.
Vous pouvez essayer vous même de recopier ce dessin sur une feuille blanche à la dimension exacte du modèle, puis de le refaire en ayant imprimé ce document à l’emplacement prévu sous le  dessin proposé. Superposez-les afin de les comparer par transparence sous une source de lumière. Vous verrez aussitôt que les repères évitent les plus grosses erreurs de construction, de proportions ou d’aplomb. Plus tard vous découvrirez comment continuer à se servir de repères sans pour autant tracer un quadrillage.

Modèle 2

Le modèle de la tasse à café est plutôt une curiosité car l’éllipse de l’ouverture de la tasse semble basculer vers nous par rapport à la sous-tasse qui parait plus juste. On peut imaginer que l’auteur de ces cahiers de dessin pour écoliers avait prévu que si l’ellipse du modèle était trop fermée elle finirait en forme de “Calisson d’Aix”, un défaut très courant chez les débutants. Gardez vos ellipses arrondies, jamais pointues.

Modèle 3

Ce modèle n’est pas aussi simple que l’on pourrait le croire… Efforcez-vous de ne pas traiter les ombres mais de dessiner cette tasse “au trait” ou “au fil” c’est à dire comme les deux modèles précédents qui ne s’occupent pas des différentes valeurs (sombres ou claires) de l’objet.

Modèle 4

Comme l’image précédente ce modèle présente des valeurs d’ombre et de lumière. Vous pouvez tracer les contours de ces zones mais ne “remplissez” pas les zones restez “au trait”

Vous pouvez voir d’autres modèles dans le menu Documentation. Les modèles s’affichent au fur et à mesure que vous avancez dans votre parcours.

 

Cheval 01

Cheval 02

Cheval 03

Cheval 04

Cheval 05

Cheval 06

Cheval 07

Cheval 08

Cheval 09

Cheval 10

Cheval 11

Cheval 12

Cheval 13

Cheval 14

Cheval 15

Cheval 16

Cheval 17

Cheval 18

Cheval 19

Cheval 20

Cheval 21

Cheval 22
 

Votre prochain module

This short description of the next module with one image is to be found in the next module at the section of the same name “prochainement”, never in the one we are editing (this is due to the way we build the editing tool of the old Signus platform which was searching the content on the next module dynamicly…

Pose Aléatoire

Pose Aléatoire

Le petit exercice que je vous propose ici m’a donné une idée. Si je peux je le ferai automatiser pour l’appliquer à d’autres sujets.

Munissez vous d’un dé et d’une feuille de papier de brouillon ainsi que d’une feuille de papier à dessin et d’un crayon.

Je vais vous demander de dessiner un cheval selon vos jets de dés. Vous prendrez vos notes mais en aucun cas un modèle photographique ou dessiné par un maître.


Rembrandt ne se débrouillait pas trop mal à ce petit jeu !

Le dessin doit être un croquis d’attitude, pas une perfection anatomique.

Principe

Lancez le dé, lisez l’instruction ci-dessous :

Vous dessinerez le cheval, qui sera, selon le chiffre sorti …

1 : vu de face

2 : vu de dos

3 : vu de profil tête à droite

4 : vu de profil tête à gauche

5 : vu de 3/4 par l’avant, côté droit ou gauche au choix

6 : vu de 3/4 par l’arrière, côté droit ou gauche au choix

Notez l’instruction sur votre brouillon. Relancez le dé.

Par ailleurs le cheval sera vu…

1 ou 2 : d’en bas (vu par un enfant)

3 ou 4 : de hauteur d’homme

5 ou 6 : d’une fenêtre (donc d’en haut)

Relancez le dé, lisez le chiffre sorti et vous pourrez commencer à dessiner ce cheval…

1 : à l’arrêt encolure haute

2 : à l’arrêt encolure basse

3 : au pas lent

4 : au trot

5 : au galop

6 : au saut

A vous !

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Module 64 : Perspective d’un bâtiment

Perspective d’un bâtiment

Voici le matériel nécessaire pour profiter pleinement de ce module :

Pas de matériel supplémentaire
nécessaire aujourd’hui

Vous aviez découvert la Machine à Perspective il y a quelques temps.

C’est une machine qui a besoin d’un certain entretien. Si ses rouages sont laissés à l’arrêt trop longtemps, elle se grippe.

Alors pour que vous puissiez mettre à jour votre carnet d’entretien, je vous propose un petit cas pratique.

Je vais d’ailleurs le mettre en place avec vous étape après étape.

J’y ajouterai un complément sur la perspective des prismes. Je suis bien convaincu que vous ne dessinerez que très rarement des prismes, mais ce n’est pas le but.

L’idée est toute autre. Je vous l’explique dans l’onglet Les Prismes, mais en attendant je vous invite à vous rendre directement dans …

… l’Atelier Pratique.

Repérez sur cette image deux vues en élévation en haut et une vue en plan en bas.

Etudiez maintenant le bâtiment. Il est composé de trois corps qui, vous le voyez en plan, sont décalés. Les toits sont à quatre pentes pour la tour, à deux pentes pour le corps central et le dernier est plat, en terrasse. Des portes et des fenêtres sont placées de façon différente sur chaque corps.

Comment vous pouvez-vous y prendre pour dessiner le tout en perspective exacte sans aucune difficulté ?

Reprenez la méthode de la machine à perspective. Placez le plan du bâtiment dans le haut, choisissez l’angle avec lequel vous voulez le regarder, et décidez du point de vue. Appuyez l’angle du bâtiment contre le plan du tableau. L’angle de vue peut différer des 45° choisis ici. Ce n’est ni plus facile ni plus difficile. Le choix ici tient uniquement à la nécessité de ne pas avoir une image qui sorte trop du cadre relativement étroit dont je dispose pour vous le montrer.

Tracez les parallèles aux murs du premier corps de bâtiment et avancez les points de fuite sur la ligne d’horizon une fois rabattue à plat sur votre planche à dessin. Il vous manque encore une ligne de terre.

Dessinez la ligne de terre à l’endroit de votre choix. Posez-y le bâtiment vu de face, à droite ou à gauche et reportez la hauteur du premier corps sur l’axe du rayon visuel principal. (en rose)

Notez que vous retrouvez ici la même configuration que dans le dessin du dé. Il n’y a pas de limitation. Vous pourriez placer le bâtiment vu en plan, non seulement sous un angle moins proche de 45° mais plus à droite ou à gauche que sur ce modèle. Cela fonctionnerait tout aussi bien.

Dessinez la ligne de base des murs du premier corps en perspective, en joignant son angle aux points de fuite.

Vous pouvez maintenant, avec la méthode habituelle, relier les points qui vous intéressent (qui sont en l’espèce les angles de votre bâtiment) à l’étoile qui est le point de vue, dans le but d’obtenir les proportions exactes en perspective.

Rappelez-vous que c’est l’intersection de ces lignes avec le plan du tableau (ligne jaune) que vous recherchez dans le but de tirer depuis ces points des verticales. Le dessin est déjà un peu encombré et vous pouvez supprimer certaines lignes de construction pour ne garder que ce qui est utile.

Voilà le dessin allégé. On comprend bien comment se construisent les murs des trois corps de cet ensemble.  Entrons un peu dans le détail. J’ai pris soin de zoomer sur une partie de cette construction pour vous aider à y voir clair.

Voici en un peu plus grand la manière de placer les fenêtres. Posez la vue de côté du bâtiment sur la gauche du dessin. Repérez les hauteurs des portes, des fenêtres et les espaces qui les séparent. Les horizontales jaunes permettent de reporter ces hauteurs sur l’angle du bâtiment qui touche le plan du tableau. Ces points d’aboutissement sur l’angle (ici en rose) ne sont pas encore les hauteurs de fenêtres.

Pour déterminer les hauteurs, renvoyez ces points vers le point de fuite, comme ici avec les lignes bleues pointillées. Quant à leur position en profondeur, elle se determine par les deux verticales rouges définies comme toutes les autres verticales depuis le début. Je le rappelle encore une fois, par le tracé de lignes vers le point de vue, coupant le plan du tableau et repartant parallèlement vers le bas.

Vous ferez la même chose de l’autre côté. Retrouvez la position des verticales, partout où vous aurez besoin de placer des ouvertures. Ici, vous ne pouvez placer des fenêtres que dans le premier corps. Pour les autres, il faut faire appel à un « petit truc » : le serpentage.

Le serpentage

Utilisez les points de fuite de gauche et de droite alternativement. Vous pouvez ainsi faire serpenter une mesure prise sur l’angle qui vous sert de référence jusqu’à un point qui ne vous permettait pas une construction directe.

Voici une vue plus détaillée de cette technique.

Vous avez remarqué que le toit incliné du corps central avait son sommet au même niveau que la base des fenêtres les plus hautes. Par ailleurs sa gouttière tombe exactement à la base des fenêtres de l’étage intermédiaire. Ce n’est pas une chance, je les ai dessinées à cet endroit pour vous permettre de retomber sur vos pieds.

Vous placerez donc facilement, en serpentant, le côté de la gouttière, mis en évidence ici entre les deux points verts du bas.

Pour trouver le sommet du toit, qui vous permettra de déterminer son inclinaison correcte, vous commencerez par tracer la verticale qui passe par ce sommet. C’est la verticale verte, qui descend depuis la ligne jaune, comme vous l’avez déjà fait pour les autres repères verticaux. Ce n’est pas différent, vous commencez à avoir l’habitude de trouver à quel endroit un point quelconque de l’objet vu en plan, traverse le plan du tableau sur la ligne qui le relie au point de vue.

Mais il faut encore trouver à quelle hauteur, sur la verticale verte, se placera le sommet du pignon de ce corps de bâtiment.

Vous avez noté, tout à l’heure, que le haut du toit était exactement sous les fenêtres de l’étage supérieur. La ligne orange fléchée vous donne la hauteur sur l’angle du bâtiment. Les flèches roses serpentent en façade jusqu’à un point vert. Enfin, la petite flèche verte déporte ce point à l’endroit recherché, sur une ligne retournant au point de fuite de gauche. Vous allez pouvoir tracer la première ligne qui matérialise l’inclinaison du toit, mais également, de ce point, vous pourrez tracer le faîtage.

Voilà ces deux lignes tracées. Vous remarquez que la ligne d’inclinaison du toit rejoint la verticale qui monte du point de fuite de gauche en un point bien précis.

Vous vous en souvenez, le point de rencontre de la verticale qui part du point de fuite avec la ligne qui prolonge la bordure du toit porte un nom. C’est le point de fuite du plan incliné. Le point de fuite du toit.

Il suffit donc de repartir de ce point pour tracer le dernier côté de la toiture. Ce toit est terminé.

Pourquoi ne pas, maintenant, essayer de faire le toit pyramidal qui se trouve au-dessus du corps le plus proche de vous ?

Comment allez-vous vous y prendre ? essayez de l’imaginer puis lisez la suite.

Inutile de tracer la verticale sur laquelle passe le sommet de la pyramide, c’est la même que celle de l’angle du bâtiment. La solution que je vous propose est la suivante :  vous allez prolonger ce corps de bâtiment vers le haut, puis le couper à la hauteur du sommet de la pyramide. Ensuite rien de compliqué.

Cela vous donnera un carré vu de dessous, puisqu’il arrive au-dessus de la ligne d’horizon. Il se déforme en un losange comme tout carré vu en perspective angulaire.

Notez la manière dont la hauteur de «l’étage» ajouté, a été mesurée sur la vue de face située à droite.

Ensuite, il a été construit en «verre» au moyen des points de fuite.

Enfin, les diagonales du carré ont été tracées. A leur intersection, se trouve le point vert : c’ est le sommet du toit.

Nettoyez un peu les constructions inutiles et finissez ce toit. Il reste le dernier toit en terrasse du corps le plus éloigné.

Vous pourriez serpenter. Mais, au-dessus du corps du milieu, vous seriez dans le vide. Il y a donc un moyen plus simple de le réaliser. Vous allez prolonger temporairement le bâtiment au toit pyramidal.

Commencez par reporter la hauteur de la terrasse sur l’angle du bâtiment, comme le montre la ligne orange aboutissant au point rose.

Tracez les fuyantes à droite et à gauche qui aboutissent au point noir. Cet artifice crée un lien perspectif entre les deux, et vous permet de continuer votre construction. Regardez sur l’image suivante la chose d’un peu plus près.

A la verticale du point noir, montez une ligne, ici en vert. Cette ligne simule l’angle le plus avancé de la boîte qui englobe l’ensemble de la construction.

Partez du point de fuite de gauche, passez par le point rose et, arrivé au point vert, vous avez coupé la verticale verte, à la hauteur exacte de la terrasse. Repartez de ce point avec une fuyante vers le point de fuite de droite et vous trouvez la hauteur de cette terrasse sur le bâtiment du fond.

Il reste juste à définir la profondeur de ce volume. Prenez la méthode habituelle. Projetez le point arrière de la terrasse sur le plan du tableau. Abaissez-le verticalement et vous trouvez la position de la limite gauche de la terrasse.

Vous pouvez alors fermer les deux côtés du toit en terrasse. Si vous le voulez, vous pouvez placer toutes les autres fenêtres, car vous avez vu tous les cas de figure qui vous permettent de faire fonctionner le serpentage et la machine à perspective.

Vous voulez en savoir un peu plus sur les plans inclinés ?

Très utile pour les toitures, reportez-vous à l’onglet Les Prismes.

Les prismes ont un intérêt majeur en perspective car ils sont composés d’au moins un plan incliné.

Cela en fait la forme géométrique idéale pour construire les rues en pentes, les toits des maisons et les volumes de la famille des boîtes inclinées.

Pensez, par exemple, au couvercle d’une valise entrouverte. Les sujets faisant appel au prisme sont nombreux : une porte entrouverte, un escalier et sa rampe, un avion au décollage, un écran d’ordinateur portable.

            

Que pensez-vous de ce radeau ? Bel exemple de plan incliné !

Le prisme s’inscrit dans un parallélépipède régulier. Vous allez donc construire une boîte. Ce sera l’occasion de vérifier si vous savez faire cette construction sans aucune difficulté.

Commencez par choisir un point de fuite à gauche puis un autre à droite, sur la ligne d’horizon.

Déterminez la position des deux points bleus formant l’arête la plus proche de vous, en choisissant librement la position du premier. Puis choisissez la hauteur qui le sépare du second. Il sera naturellement placé sur la verticale qui passe par le premier.

Tracez maintenant à votre convenance la verticale qui détermine la profondeur du parallélépipède.

Reliez les coins situés aux points bleus, au point de fuite approprié, à droite.

Continuez le parallélépipède de verre en dessinant aussi la face arrière, comme vous le voyez ici.

Choisissez maintenant la longueur de la boîte à votre convenance en traçant une verticale, ici en rouge.

Reliez les points d’intersection de cette verticale avec les fuyantes au point de fuite situé à gauche. La boîte est presque fermée.

Il manque seulement la verticale qui s’élève depuis le coin le plus éloigné de vous. Jusque là, rien de nouveau. Mais vous allez maintenant couper ce parallélépipède en deux pour en faire un prisme.

Il suffit de tracer les diagonales des deux faces fuyant à gauche. La diagonale du fond est verte et l’autre, plus proche de vous, est noire.

Remarquez-vous quelque chose sur ce dessin ?

Voyez-vous que les diagonales que vous venez de tracer semblent vouloir se rejoindre vers le haut. En tout cas, visiblement, elles ne sont  pas parallèles.

Je les ai prolongées pour vous, et vous constatez qu’en effet elles se rejoignent en un point, ici en orange.

Chose plus curieuse, ce point se trouve exactement à la verticale du point de fuite. Ce n’est pas un hasard, c’est une loi de la perspective.

Il n’est pas nécessaire de formuler cette loi, mieux vaut retenir simplement que des diagonales parallèles fuient vers un point unique, et que ce point est situé sur une perpendiculaire à la ligne d’horizon.

D’ailleurs, si vous regardez ce dessin en tournant la tête à gauche, vous pouvez admettre que vous avez dessiné une autre figure dont la ligne d’horizon serait la ligne pointillée.

Voici maintenant définie la surface inclinée du prisme. En la remplissant de couleur, on voit déjà se profiler le demi toit d’une maison. C’est l’occasion de dessiner l’autre moitié de ce toit et de la construire correctement.

Pour faciliter la visibilité,  j’ai rendu les tuiles transparentes et n’ai gardé que le cadre du demi toit. Tracez les diagonales permettant de définir le centre du rectangle qui correspond au plancher du « grenier » situé sous ce demi-toit.

Au croisement des diagonales, indiqué ici par le point bleu, vous ferez passer une fuyante de plus. Cette fuyante coupe le carré posé sur le sol en deux rectangles égaux. Repérez le point vert…

Tracez une diagonale qui, venant du coin bas du toit, passe par le point vert et se prolonge jusqu’à couper la ligne de base du parallélépipède de départ (au point orange), Cela vous donne la position exacte de l’angle du demi toit manquant. En effet, la diagonale du demi-carré posé sur le sol reporte la profondeur du carré sur la fuyante située à gauche.

Revoyez le principe sur cette illustration.

En 1, vous voyez un rectangle noir coupé en deux parties égales par une médiane. En traçant la diagonale du demi rectangle supérieur, on trouve un point, ici en orange, qui reporte exactement la longueur du rectangle initial sur la ligne inférieure.

En 2, vous avez la même construction dans des proportions différentes.

Enfin, en 3, vous voyez qu’une fois mise en perspective, la construction reste valable pour trouver des mesures égales le long d’une fuyante.

Vous pouvez maintenant tracer le bord du demi toit manquant.

De l’angle du toit, faites encore une fuyante, ici en rouge, pour déterminer l’angle le plus éloigné du toit. Cet angle, que vous ne verriez pas dans la réalité, va vous permettre de faire une nouvelle constatation.

Tracez le bord manquant. Vous voyez bien, qu’à nouveau, les deux arêtes du toit semblent se rejoindre en un point situé vers le bas du dessin.

En effet, elles se rejoignent, en un point parfaitement aligné avec les deux points précédents, sur la même verticale.
Votre toit est exact et vous n’avez plus qu’à le terminer.

Vous êtes toujours là ?

Vous en avez fini avec la perspective pure, mais il reste à comprendre la perspective des ombres, un sujet à la fois simple et complexe mais intéressant.

Je vous laisse assimiler ceci tranquillement.

A vos crayons !

Vous trouverez toujours des dessins à faire ou des exercices à votre disposition dans cette rubrique. Les modèles sont aussi des documents qui vous permettent des expériences supplémentaires.
Vous pouvez uploader votre dessin dans les galeries. Vos dessins seront vus par les autres membres et les tuteurs qui pourront, dans certains cas publier une correction s’ils jugent qu’elle peut être utile à tous. Mais cela n’est pas systématique.

Dessins à Faire et à conserver ou publier

DAF-87-1
Choisissez un des modèles dans l’onglet : Pour les DAF.
Décidez d’un point de vue.
Dessinez le volume exact sans entrer dans les détails.

DAF-87-2
A partir de votre DAF-87-1 ajoutez portes, fenêtres, balcons, escaliers ou autres éléments d’architecture en quittant le monde des cubes pour faire au contraire entrer votre spectateur dans votre image.

Dessins facultatifs à conserver

FAC-87-1 
Dessinez des constructions de toits en pente. Sur cette construction, bien visible, donnez le caractère de la toiture.

FAC-87-2 
Dessinez un bâtiment complexe de votre imagination en perspective, à partir de documents ou de photos prises sous un autre angle que celui que vous allez choisir pour votre dessin.

Téléchargez l’image de votre choix en cliquant dessus

Votre prochain module

Pour faire suite au module consacré au cheval, voici tout un module consacré aux allures, après une petite remise en jambes !

Vous n’aurez plus aucune excuse pour dessiner des chevaux seulement d’après photo…

Voyez dans cette rubrique le matériel dont vous aurez besoin prochainement.
Ceci vous permet de vous organiser.

Pas de nouveau matériel
à prévoir dans les prochains jours

Pour l’instant le matériel déjà en votre possession est suffisant pour les prochains modules. Veillez simplement à le renouveler et le garder en bon état. Vous serez prévenus dès qu’il faudra vous équiper de matériel supplémentaire mais vous aurez largement le temps de vous le procurer.

Drawings critiques if existing

Conservez un double de vos images chez vous, c’est plus sûr !
Ne mettez ici que les images de vos DAF ou de vos FAC

Conservez un double de vos images chez vous, c’est plus sûr !
Ne mettez ici que les dessins destinés à la Galerie des Membres.

En principe vous trouvez ici tous vos dessins mis en galeries ou en attente de validation.
Il sont aussi accessibles dans une galerie plus confortable dans votre menu Espace Membre/Ma Galerie Perso


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Notez votre progression dans ce module

  • Module parcouru rapidement
  • Module vu en totalité
  • DAF faits
  • FAC faits
  • Module à revoir
  • Module bien assimilé

Vous pouvez changer vos choix à tout moment.
Une fois le module bien assimilé vous pourrez aller noter votre avancement ici

Titre Module

intro (optional)

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Menu des modules Graphite

10- Checklist des TODO pour chacun des modules

9- Déposer les contenus dans les  accordéons

8- Déposer les prochainement et les corrections depuis les fichiers :
10 à 25 :    https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch/

26 à 50 :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-25-50/

51 à fin :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-51-fin/

7- Transposer ce qui est SWF

6-                               Mettre les DAF en forme
Ameliorer ce qui peut l’être encore

5- Mettre les liens sur les boutons

4- Mettre les liens sur le menu des modules

3- changer le lien court

2- Relire

List of the most usual chapter titles and chapter positions
to copy pase if needed and shown here in the usual sequence

Conseil
Ce qu’il vous faut
L’observatoire
Atelier Découverte
Atelier Pratique
Curiosités
Dessins à faire
Documents
Chapitre vidéo
Correction
Prochainement
Matériel à prévoir

List of materials needed when different from the previous module(lesson)

L’observatoire

Vous aviez découvert la Machine à Perspective il y a quelques temps.

C’est une machine qui a besoin d’un certain entretien. Si ses rouages sont laissés à l’arrêt trop longtemps, elle se grippe.

Alors pour que vous puissiez mettre à jour votre carnet d’entretien, je vous propose un petit cas pratique.

Je vais d’ailleurs le mettre en place avec vous étape après étape.

J’y ajouterai un complément sur la perspective des prismes. Je suis bien convaincu que vous ne dessinerez que très rarement des prismes, mais ce n’est pas le but.

L’idée est toute autre. Je vous l’explique dans l’onglet Les Prismes, mais en attendant je vous invite à vous rendre directement dans …

… l’Atelier Pratique.

Atelier pratique

 

Repérez sur cette image deux vues en élévation en haut et une vue en plan en bas.

Etudiez maintenant le bâtiment. Il est composé de trois corps qui, vous le voyez en plan, sont décalés. Les toits sont à quatre pentes pour la tour, à deux pentes pour le corps central et le dernier est plat, en terrasse. Des portes et des fenêtres sont placées de façon différente sur chaque corps.

Comment vous pouvez-vous y prendre pour dessiner le tout en perspective exacte sans aucune difficulté ?

Reprenez la méthode de la machine à perspective. Placez le plan du bâtiment dans le haut, choisissez l’angle avec lequel vous voulez le regarder, et décidez du point de vue. Appuyez l’angle du bâtiment contre le plan du tableau. L’angle de vue peut différer des 45° choisis ici. Ce n’est ni plus facile ni plus difficile. Le choix ici tient uniquement à la nécessité de ne pas avoir une image qui sorte trop du cadre relativement étroit dont je dispose pour vous le montrer.

Tracez les parallèles aux murs du premier corps de bâtiment et avancez les points de fuite sur la ligne d’horizon une fois rabattue à plat sur votre planche à dessin. Il vous manque encore une ligne de terre.

Dessinez la ligne de terre à l’endroit de votre choix. Posez-y le bâtiment vu de face, à droite ou à gauche et reportez la hauteur du premier corps sur l’axe du rayon visuel principal. (en rose)

Notez que vous retrouvez ici la même configuration que dans le dessin du dé. Il n’y a pas de limitation. Vous pourriez placer le bâtiment vu en plan, non seulement sous un angle moins proche de 45° mais plus à droite ou à gauche que sur ce modèle. Cela fonctionnerait tout aussi bien.

Dessinez la ligne de base des murs du premier corps en perspective, en joignant son angle aux points de fuite.

Vous pouvez maintenant, avec la méthode habituelle, relier les points qui vous intéressent (qui sont en l’espèce les angles de votre bâtiment) à l’étoile qui est le point de vue, dans le but d’obtenir les proportions exactes en perspective.

Rappelez-vous que c’est l’intersection de ces lignes avec le plan du tableau (ligne jaune) que vous recherchez dans le but de tirer depuis ces points des verticales. Le dessin est déjà un peu encombré et vous pouvez supprimer certaines lignes de construction pour ne garder que ce qui est utile.

Voilà le dessin allégé. On comprend bien comment se construisent les murs des trois corps de cet ensemble.  Entrons un peu dans le détail. J’ai pris soin de zoomer sur une partie de cette construction pour vous aider à y voir clair.

Voici en un peu plus grand la manière de placer les fenêtres. Posez la vue de côté du bâtiment sur la gauche du dessin. Repérez les hauteurs des portes, des fenêtres et les espaces qui les séparent. Les horizontales jaunes permettent de reporter ces hauteurs sur l’angle du bâtiment qui touche le plan du tableau. Ces points d’aboutissement sur l’angle (ici en rose) ne sont pas encore les hauteurs de fenêtres.

Pour déterminer les hauteurs, renvoyez ces points vers le point de fuite, comme ici avec les lignes bleues pointillées. Quant à leur position en profondeur, elle se determine par les deux verticales rouges définies comme toutes les autres verticales depuis le début. Je le rappelle encore une fois, par le tracé de lignes vers le point de vue, coupant le plan du tableau et repartant parallèlement vers le bas.

Vous ferez la même chose de l’autre côté. Retrouvez la position des verticales, partout où vous aurez besoin de placer des ouvertures. Ici, vous ne pouvez placer des fenêtres que dans le premier corps. Pour les autres, il faut faire appel à un « petit truc » : le serpentage.

Le serpentage

Utilisez les points de fuite de gauche et de droite alternativement. Vous pouvez ainsi faire serpenter une mesure prise sur l’angle qui vous sert de référence jusqu’à un point qui ne vous permettait pas une construction directe.

Voici une vue plus détaillée de cette technique.

Vous avez remarqué que le toit incliné du corps central avait son sommet au même niveau que la base des fenêtres les plus hautes. Par ailleurs sa gouttière tombe exactement à la base des fenêtres de l’étage intermédiaire. Ce n’est pas une chance, je les ai dessinées à cet endroit pour vous permettre de retomber sur vos pieds.

Vous placerez donc facilement, en serpentant, le côté de la gouttière, mis en évidence ici entre les deux points verts du bas.

Pour trouver le sommet du toit, qui vous permettra de déterminer son inclinaison correcte, vous commencerez par tracer la verticale qui passe par ce sommet. C’est la verticale verte, qui descend depuis la ligne jaune, comme vous l’avez déjà fait pour les autres repères verticaux. Ce n’est pas différent, vous commencez à avoir l’habitude de trouver à quel endroit un point quelconque de l’objet vu en plan, traverse le plan du tableau sur la ligne qui le relie au point de vue.

Mais il faut encore trouver à quelle hauteur, sur la verticale verte, se placera le sommet du pignon de ce corps de bâtiment.

Vous avez noté, tout à l’heure, que le haut du toit était exactement sous les fenêtres de l’étage supérieur. La ligne orange fléchée vous donne la hauteur sur l’angle du bâtiment. Les flèches roses serpentent en façade jusqu’à un point vert. Enfin, la petite flèche verte déporte ce point à l’endroit recherché, sur une ligne retournant au point de fuite de gauche. Vous allez pouvoir tracer la première ligne qui matérialise l’inclinaison du toit, mais également, de ce point, vous pourrez tracer le faîtage.

Voilà ces deux lignes tracées. Vous remarquez que la ligne d’inclinaison du toit rejoint la verticale qui monte du point de fuite de gauche en un point bien précis.

Vous vous en souvenez, le point de rencontre de la verticale qui part du point de fuite avec la ligne qui prolonge la bordure du toit porte un nom. C’est le point de fuite du plan incliné. Le point de fuite du toit.

Il suffit donc de repartir de ce point pour tracer le dernier côté de la toiture. Ce toit est terminé.

Pourquoi ne pas, maintenant, essayer de faire le toit pyramidal qui se trouve au-dessus du corps le plus proche de vous ?

Comment allez-vous vous y prendre ? essayez de l’imaginer puis lisez la suite.

Inutile de tracer la verticale sur laquelle passe le sommet de la pyramide, c’est la même que celle de l’angle du bâtiment. La solution que je vous propose est la suivante :  vous allez prolonger ce corps de bâtiment vers le haut, puis le couper à la hauteur du sommet de la pyramide. Ensuite rien de compliqué.

Cela vous donnera un carré vu de dessous, puisqu’il arrive au-dessus de la ligne d’horizon. Il se déforme en un losange comme tout carré vu en perspective angulaire.

Notez la manière dont la hauteur de «l’étage» ajouté, a été mesurée sur la vue de face située à droite.

Ensuite, il a été construit en «verre» au moyen des points de fuite.

Enfin, les diagonales du carré ont été tracées. A leur intersection, se trouve le point vert : c’ est le sommet du toit.

Nettoyez un peu les constructions inutiles et finissez ce toit. Il reste le dernier toit en terrasse du corps le plus éloigné.

Vous pourriez serpenter. Mais, au-dessus du corps du milieu, vous seriez dans le vide. Il y a donc un moyen plus simple de le réaliser. Vous allez prolonger temporairement le bâtiment au toit pyramidal.

Commencez par reporter la hauteur de la terrasse sur l’angle du bâtiment, comme le montre la ligne orange aboutissant au point rose.

Tracez les fuyantes à droite et à gauche qui aboutissent au point noir. Cet artifice crée un lien perspectif entre les deux, et vous permet de continuer votre construction. Regardez sur l’image suivante la chose d’un peu plus près.

A la verticale du point noir, montez une ligne, ici en vert. Cette ligne simule l’angle le plus avancé de la boîte qui englobe l’ensemble de la construction.

Partez du point de fuite de gauche, passez par le point rose et, arrivé au point vert, vous avez coupé la verticale verte, à la hauteur exacte de la terrasse. Repartez de ce point avec une fuyante vers le point de fuite de droite et vous trouvez la hauteur de cette terrasse sur le bâtiment du fond.

Il reste juste à définir la profondeur de ce volume. Prenez la méthode habituelle. Projetez le point arrière de la terrasse sur le plan du tableau. Abaissez-le verticalement et vous trouvez la position de la limite gauche de la terrasse.

Vous pouvez alors fermer les deux côtés du toit en terrasse. Si vous le voulez, vous pouvez placer toutes les autres fenêtres, car vous avez vu tous les cas de figure qui vous permettent de faire fonctionner le serpentage et la machine à perspective.

Vous voulez en savoir un peu plus sur les plans inclinés ?

Très utile pour les toitures, reportez-vous à l’onglet Les Prismes.

Les Prismes

Les prismes ont un intérêt majeur en perspective car ils sont composés d’au moins un plan incliné.

Cela en fait la forme géométrique idéale pour construire les rues en pentes, les toits des maisons et les volumes de la famille des boîtes inclinées.

Pensez, par exemple, au couvercle d’une valise entrouverte. Les sujets faisant appel au prisme sont nombreux : une porte entrouverte, un escalier et sa rampe, un avion au décollage, un écran d’ordinateur portable.

            

Que pensez-vous de ce radeau ? Bel exemple de plan incliné !

Le prisme s’inscrit dans un parallélépipède régulier. Vous allez donc construire une boîte. Ce sera l’occasion de vérifier si vous savez faire cette construction sans aucune difficulté.

Commencez par choisir un point de fuite à gauche puis un autre à droite, sur la ligne d’horizon.

Déterminez la position des deux points bleus formant l’arête la plus proche de vous, en choisissant librement la position du premier. Puis choisissez la hauteur qui le sépare du second. Il sera naturellement placé sur la verticale qui passe par le premier.

Tracez maintenant à votre convenance la verticale qui détermine la profondeur du parallélépipède.

Reliez les coins situés aux points bleus, au point de fuite approprié, à droite.

Continuez le parallélépipède de verre en dessinant aussi la face arrière, comme vous le voyez ici.

Choisissez maintenant la longueur de la boîte à votre convenance en traçant une verticale, ici en rouge.

Reliez les points d’intersection de cette verticale avec les fuyantes au point de fuite situé à gauche. La boîte est presque fermée.

Il manque seulement la verticale qui s’élève depuis le coin le plus éloigné de vous. Jusque là, rien de nouveau. Mais vous allez maintenant couper ce parallélépipède en deux pour en faire un prisme.

Il suffit de tracer les diagonales des deux faces fuyant à gauche. La diagonale du fond est verte et l’autre, plus proche de vous, est noire.

Remarquez-vous quelque chose sur ce dessin ?

Voyez-vous que les diagonales que vous venez de tracer semblent vouloir se rejoindre vers le haut. En tout cas, visiblement, elles ne sont  pas parallèles.

Je les ai prolongées pour vous, et vous constatez qu’en effet elles se rejoignent en un point, ici en orange.

Chose plus curieuse, ce point se trouve exactement à la verticale du point de fuite. Ce n’est pas un hasard, c’est une loi de la perspective.

Il n’est pas nécessaire de formuler cette loi, mieux vaut retenir simplement que des diagonales parallèles fuient vers un point unique, et que ce point est situé sur une perpendiculaire à la ligne d’horizon.

D’ailleurs, si vous regardez ce dessin en tournant la tête à gauche, vous pouvez admettre que vous avez dessiné une autre figure dont la ligne d’horizon serait la ligne pointillée.

Voici maintenant définie la surface inclinée du prisme. En la remplissant de couleur, on voit déjà se profiler le demi toit d’une maison. C’est l’occasion de dessiner l’autre moitié de ce toit et de la construire correctement.

Pour faciliter la visibilité,  j’ai rendu les tuiles transparentes et n’ai gardé que le cadre du demi toit. Tracez les diagonales permettant de définir le centre du rectangle qui correspond au plancher du « grenier » situé sous ce demi-toit.

Au croisement des diagonales, indiqué ici par le point bleu, vous ferez passer une fuyante de plus. Cette fuyante coupe le carré posé sur le sol en deux rectangles égaux. Repérez le point vert…

Tracez une diagonale qui, venant du coin bas du toit, passe par le point vert et se prolonge jusqu’à couper la ligne de base du parallélépipède de départ (au point orange), Cela vous donne la position exacte de l’angle du demi toit manquant. En effet, la diagonale du demi-carré posé sur le sol reporte la profondeur du carré sur la fuyante située à gauche.

Revoyez le principe sur cette illustration.

En 1, vous voyez un rectangle noir coupé en deux parties égales par une médiane. En traçant la diagonale du demi rectangle supérieur, on trouve un point, ici en orange, qui reporte exactement la longueur du rectangle initial sur la ligne inférieure.

En 2, vous avez la même construction dans des proportions différentes.

Enfin, en 3, vous voyez qu’une fois mise en perspective, la construction reste valable pour trouver des mesures égales le long d’une fuyante.

Vous pouvez maintenant tracer le bord du demi toit manquant.

De l’angle du toit, faites encore une fuyante, ici en rouge, pour déterminer l’angle le plus éloigné du toit. Cet angle, que vous ne verriez pas dans la réalité, va vous permettre de faire une nouvelle constatation.

Tracez le bord manquant. Vous voyez bien, qu’à nouveau, les deux arêtes du toit semblent se rejoindre en un point situé vers le bas du dessin.

En effet, elles se rejoignent, en un point parfaitement aligné avec les deux points précédents, sur la même verticale.
Votre toit est exact et vous n’avez plus qu’à le terminer.

Vous êtes toujours là ?

Vous en avez fini avec la perspective pure, mais il reste à comprendre la perspective des ombres, un sujet à la fois simple et complexe mais intéressant.

Je vous laisse assimiler ceci tranquillement.

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A vos crayons !

Vous trouverez toujours des dessins à faire ou des exercices à votre disposition dans cette rubrique. Les modèles sont aussi des documents qui vous permettent des expériences supplémentaires.
Vous pouvez uploader votre dessin dans les galeries. Vos dessins seront vus par les autres membres et les tuteurs qui pourront, dans certains cas publier une correction s’ils jugent qu’elle peut être utile à tous. Mais cela n’est pas systématique.

Dessins à Faire et à conserver ou publier

DAF-0xx-1

Dessin de mémoire <<<< Si c’est le cas
sujet de l’exercice

Dessins facultatifs à conserver <<< Si c’est le cas

FAC-0XX-1

Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas
sujet de l’exercice
FAC-0XX-2
Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas
sujet de l’exercice

Dessins à faire

 

A vos crayons !

 

Dessin d’entraînement facultatif mais conseillé

FAC-87-1
Dessinez des constructions de toits en pente. Sur cette construction, bien visible, donnez le caractère de la toiture.

FAC-87-2
Dessinez un bâtiment complexe de votre imagination en perspective, à partir de documents ou de photos prises sous un autre angle que celui que vous allez choisir pour votre dessin.

Dessins à conserver ou à envoyer à votre tuteur

DAF-87-1

Choisissez un des modèles dans l’onglet : Pour les DAF.

Décidez d’un point de vue.

Dessinez le volume exact sans entrer dans les détails.

DAF-87-2

A partir de votre DAF-87-1 ajoutez portes, fenêtres, balcons, escaliers ou autres éléments d’architecture en quittant le monde des cubes pour faire au contraire entrer votre spectateur dans votre image.

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Les documents de ce module


Or another element of the global library like these thumbnail pages dedicated to each document

Vos Documents
Modèle 1
Modèle 2
Modèle 3
Modèle 4
Vos Documents

Il peut s’agir de modèles, de curiosités ou de références.
Utilisez les boutons de votre souris (généralement le droit) et affichez-les en grand format. Imprimez-les ou utilisez-les affichés à l’écran.

Modèle 1

Ce modèle , comme le suivant, est extrait de cahiers de dessin proposées dans les classes primaires des écoles françaises au début du XXe Siècle. L’objectif de ces exercices était de faire prendre conscience aux enfants que tout objet devient plus facile à dessiner si l’on a des guides, ici sous la forme d’un quadrillage permettant de mettre en place son dessin sans grandes erreurs.
Vous pouvez essayer vous même de recopier ce dessin sur une feuille blanche à la dimension exacte du modèle, puis de le refaire en ayant imprimé ce document à l’emplacement prévu sous le  dessin proposé. Superposez-les afin de les comparer par transparence sous une source de lumière. Vous verrez aussitôt que les repères évitent les plus grosses erreurs de construction, de proportions ou d’aplomb. Plus tard vous découvrirez comment continuer à se servir de repères sans pour autant tracer un quadrillage.

Modèle 2

Le modèle de la tasse à café est plutôt une curiosité car l’éllipse de l’ouverture de la tasse semble basculer vers nous par rapport à la sous-tasse qui parait plus juste. On peut imaginer que l’auteur de ces cahiers de dessin pour écoliers avait prévu que si l’ellipse du modèle était trop fermée elle finirait en forme de “Calisson d’Aix”, un défaut très courant chez les débutants. Gardez vos ellipses arrondies, jamais pointues.

Modèle 3

Ce modèle n’est pas aussi simple que l’on pourrait le croire… Efforcez-vous de ne pas traiter les ombres mais de dessiner cette tasse “au trait” ou “au fil” c’est à dire comme les deux modèles précédents qui ne s’occupent pas des différentes valeurs (sombres ou claires) de l’objet.

Modèle 4

Comme l’image précédente ce modèle présente des valeurs d’ombre et de lumière. Vous pouvez tracer les contours de ces zones mais ne “remplissez” pas les zones restez “au trait”

Pour les DAF

Téléchargez l’image de votre choix en cliquant dessus

Votre prochain module

This short description of the next module with one image is to be found in the next module at the section of the same name “prochainement”, never in the one we are editing (this is due to the way we build the editing tool of the old Signus platform which was searching the content on the next module dynamicly…

Voyez dans cette rubrique le matériel dont vous aurez besoin prochainement.
Ceci vous permet de vous organiser.

Pour l’instant le matériel déjà indiqué plus haut est suffisant pour les premiers modules. Vous serez prévenus dès qu’il faudra prévoir de vous équiper de matériel supplémentaire mais vous aurez le temps de l’acheter ou de le commander.

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Module 63 : Le cas du cheval

Le cas du cheval

Voici le matériel nécessaire pour profiter pleinement de ce module :

Pas de matériel supplémentaire
nécessaire aujourd’hui

L’étude du cheval

Le cheval est un animal exceptionnel. Toute personne qui a eu l’occasion de l’approcher sait qu’il est impressionnant à de nombreux égards.

Notre connaissance du monde animal est souvent le fruit de nos observations d’enfants.

Nous avons tous eu des animaux en peluche, nous en avons vu quantité en images, en figurines, en chocolat.

Nous avons tous jeté du pain aux canards et eu l’occasion de les observer. Nous avons regardé les fourmis évoluer en file indienne aussi. Pour notre mémoire, un canard est un canard et une fourmi une fourmi. Leur forme générique nous est assez familière. Il est pourtant fréquent de rencontrer quelques difficultés au moment de les dessiner. On perçoit alors les limites de notre mémoire quand elle est mal utilisée.

Si je vous parle d’un canard, d’une vache ou d’un paon… vous voyez tout de suite l’animal en question. Mais de quelle nature est l’image que vous en avez ?

Pouvez-vous fermer les yeux et visualiser l’animal si clairement qu’il vous suffit de le recopier ?
J’ai déjà attiré votre attention sur la nécessité d’observer ce que la vie quotidienne vous présente minute après minute. Mais s’il y a une différence entre voir et regarder, il y en a aussi une entre regarder et observer.

Le cheval est très différent des quelques espèces citées à l’instant parce qu’il n’y a pas un cheval mais des chevaux. On ne reconnaîtra pas facilement un dindon d’un autre dans une cour de ferme. Mais les chevaux, comme les chiens ou les chats de compagnie ont des particularités physiques individuelles et distinctes.

Cet animal faisait partie du quotidien de l’homme. Esthétique et symbolique, il est resté une référence très présente dans les mémoires par le biais de nombreuses représentations.

Le cheval a également été si longtemps utilisé par l’homme, participant aux guerres, au travail agricole, au transport, au cirque, à la chasse, qu’il figure au centre de nombreuses places ou aux quatre coins de grands tableaux, de sorte que nous en connaissons généralement bien l’apparence et souvent de plusieurs types. Et pourtant il reste un casse-tête pour le dessinateur non-initié.

Comment ne pas rester les deux pieds dans le même sabot ?

C’est dans l’Atelier Découverte…


Le cheval, par le naturaliste Buffon

Il ne serait pas possible, même dans la branche Animaux de passer en revue toutes les espèces, et d’en dresser le portrait détaillé à la manière de Buffon. Mais je vous propose un exercice autour du cheval, avec comme objectif de pouvoir l’appliquer à d’autres animaux.

Le cheval est un animal qui, de façon objective ou non, représente un certain standard. On trouve son encolure belle et bien proportionnée, alors que la girafe semble posséder un cou, amusant mais trop long.
Trop long ?
En vertu de quoi ?

On ne dira pas non plus que le cheval a de petites oreilles, mais plutôt que celles de l’âne sont vraiment longues. En vertu de quoi ?

C’est le principe de la référence. Un principe important pour le dessinateur puisqu’il est le fondement des canons.

Le cheval en mouvement est un sujet complexe puisqu’il peut marcher, trotter et galoper.

Il y a aussi des attitudes qui ne lui sont pas habituelles. Avez-vous remarqué qu’il est très rare qu’un cheval s’asseye. J’ai connu un cheval qui pourtant s’asseyait mais les attitudes habituelles doivent vous servir de modèle, pas les exceptions.


Le Général L’Hotte Ecuyer en chef à Saumur montant Laruns

Une fois dressé, le cheval peut encore faire preuve, aux mains d’un bon cavalier, de capacités supplémentaires en piaffant, en exécutant un pas espagnol, un galop arrière, ou des appuyés. Ces allures, bien qu’artificielles sont caractéristiques d’un animal dressé. Un trotteur entraîné pour la course aura aussi des allures et donc une silhouette particulière.


“Coquette” au labour, sauvée de l’abattoir par un garçon de restaurant
qui s’offre tout comme elle une seconde vie le week end.

Un cheval de labour en aura de bien différentes.

Le canon du cheval

Il est donc raisonnable de commencer par l’étudier sous l’angle le plus «informatif», donc de profil, et, de préférence, à l’arrêt.

Une fois ses proportions bien intégrées, il sera beaucoup plus facile de le mettre en mouvement.

Pour faciliter cette étude rapide, voici un petit croquis qui montre les termes consacrés aux différentes parties anatomiques du cheval. Apprenez rapidement à les connaître pour mieux profiter de la suite. Il y a toujours eu des puristes de l’hippologie et je n’oserais donc en aucun cas appeler talon la pointe du jarret.

1 salière                                                              10 pointe de l’épaule
2 encolure                                                           11 poitrail
3 garrot                                                               12 avant-bras
4 dos                                                                   13 jambe
5 croupe                                                              14 sabot
6 arête zygomatique                                           15 fanon et ergot
7 joue / ganache                                                  16 talon
8 naseaux                                                            17 grasset
9 menton                                                             18 pointe de la fesse


Un joli carré

Le cheval, de profil, entre en partie dans un carré posé au sol. Son garrot, son poitrail, ses sabots et sa croupe s’inscrivent dans un carré.

L’encolure et la tête ne tiennent pas dans ce carré, mais il est remarquable de voir que des égalités de mesures sautent aux yeux.
L’encolure et la tête ont pratiquement la même longueur.

Cette longueur est aussi la mesure de l’épaisseur de l’abdomen.
On retrouve encore cette mesure entre le pli du grasset et la pointe du jarret.

Et enfin, on la retrouve dans la hauteur du sabot au talon : c’est-à-dire du sol à la pointe du jarret.

Si vous savez dessiner un cheval de mémoire, vous saurez dessiner n’importe quel animal qui peut s’y apparenter. Vaches, chiens, chèvres, chameaux, cerfs, cochons, renards et éléphants…

Vous allez comprendre pourquoi dans un instant.

Commencez par dessiner les “pieds”

Dessinez un membre schématisé puis donnez un peu de détail.

Selon les races, le paturon est plus ou moins épais. Plus il est fin, plus le cheval semble élégant.

Le paturon peut s’articuler sur le boulet, rejetant le sabot vers l’arrière. Si vous dessinez un double trait, comme le montre la flèche, le sabot semblera ferré.

Le devant du sabot est dans le prolongement de la partie antérieure du paturon. Le sabot s’arrondit quand le paturon, vu de face, s’incline vers l’arrière. Dessinez rapidement ces articulations pour comprendre leur fonctionnement.

De dos, le dessous du sabot est visible quand le cheval marche, trotte ou galope. Le fer s’il existe est visible également.

De derrière la couronne plonge de part et d’autre d’une dépression. Avec le paturon elle forme un losange. Voyez-la comme les deux revers d’un col en fourrure. Les fers sont ouverts sur l’arrière. Leur forme comme celle des sabots peut être plus ou moins ovalisée. Notez bien les deux parties proéminentes au talon du sabot et la forme caractéristique en fer de lance de la fourchette visible sous le sabot.

Il y a des sabots qui avancent, d’autres sont plus hauts et moins inclinés.

Si vous avez remarqué que le sabot du boeuf est fendu en deux, est-ce bien difficile à retenir ?

N’est-ce pas largement plus facile à dessiner quand vous savez par coeur dessiner celui d’un cheval ? Cela doit vous faire prendre conscience que le dessin devient plus facile quand vous avez une référence. Vous procéderez alors uniquement par comparaison. Et le nombre de sujets que vous dessinerez de mémoire avec aisance augmentera rapidement. C’est pour cela que la connaissance du cheval est un atout considérable. Ne négligez pas ce module.

La tête du cheval de profil

De profil, la tête tient dans un triangle … tronqué ! Un trapèze en somme.

Marquez la joue, qui est toujours très visible avec la belle courbe semi-circulaire de la ganache. Faites sentir l’arrondi de la nuque qui se fond dans l’encolure. Indiquez le menton.

Repérez la place des naseaux et des yeux, comme si vous dessiniez le squelette. Affinez par un peu plus de détail le dessin de la bouche.

Ajoutez l’arête zygomatique, l’oeil, les oreilles. Pensez au toupet et à la crinière.

La tête de face

La tête de face ne présente que peu de difficultés sur le plan de l’anatomie, mais les repères sont plus difficiles à trouver. Tracez votre losange. marquez les orbites et les naseaux. Indiquez la naissance des oreilles.

Précisez la position des salières, le triangle de l’os du crâne et son losange, placez les yeux, les oreilles et le toupet.

Puis marquez les deux arêtes zygomatiques. Indiquez l’enroulement des naseaux. Dessinez la lèvre supérieure. La tête peut être poussée selon vos goûts.

Et maintenant la synthèse des deux vues…

Le losange est indiqué, l’encolure aussi. On a déjà l’idée de l’angle de vue.

Indiquez successivement le profil, la nuque, la naissance de l’encolure…

La position de l’oeil, des oreilles…

Le ou les naseaux, l’oeil, la salière…

La ganache…

Puis donnez le caractère…
Il y a quelque chose qui me chiffonne.
C’est au niveau des oreilles que cela ne me plaît pas.

Hop, je coupe les oreilles ! Et maintenant… Oui cela va mieux.

Je recommence. J’aime mieux. Les chevaux ont souvent les oreilles occupées chacune à écouter ce qui se passe dans une direction différente. C’est plus vivant.

Je vous passe le crayon… c’est à vous !

Note : Vous voyez bien que le cheval a encore bien des choses à vous raconter.
Le prochain module sur le cheval, traitera de tout le reste du corps et aussi…de la manière de représenter les allures (pas, trot, galop) comme elles se décomposent dans la réalité.

Si vous pensez recopier des images toute votre vie, vous n’avez pas besoin de tout cela. Mais rappelez-vous : vous êtes ici pour devenir de vrais dessinateurs.

Moi, je suis déjà dans le chapitre des Dessins à Faire…

Beatles

Signus IAB Tous droits réservés

A vos crayons !

Vous trouverez toujours des dessins à faire ou des exercices à votre disposition dans cette rubrique. Les modèles sont aussi des documents qui vous permettent des expériences supplémentaires.
Vous pouvez uploader votre dessin dans les galeries. Vos dessins seront vus par les autres membres et les tuteurs qui pourront, dans certains cas publier une correction s’ils jugent qu’elle peut être utile à tous. Mais cela n’est pas systématique.

Dessins à Faire et à conserver ou publier

DAF-143-1
Dessinez une tête de cheval de trois quarts. Ne prenez pas un modèle photographique. Si vous ne pouvez vraiment pas travailler d’après nature, alors servez-vous de plusieurs documents pour faire un travail de synthèse de vos divers documents. Essayez de dessiner une construction générale avec de bonnes proportions plutôt que de vous atteler au rendu final.

Dessins facultatifs à conserver

FAC-143-1
Allez faire des croquis dans un manège ou dans la campagne. Ne vous inquiétez pas si vos dessins n’ont pas l’allure que vous pourriez espérer. Les croquis vous serviront à faire un dessin d’atelier une fois rentré.

FAC-143-2
Travaillez une série d’études des membres allant des canons aux sabots.
Inspirez-vous des planches anciennes qui composaient des ensembles élégants, prétextant faire des études préalables une œuvre plus ambitieuse.

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Les documents de ce module

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Votre prochain module

Encore un petit exercice de perspective…

On se sent tellement mieux quand on en a fait une alliée !
Dans ce module, la perspective des bâtiments et son application suivies d’une rapide étude sur les prismes.

Voyez dans cette rubrique le matériel dont vous aurez besoin prochainement.
Ceci vous permet de vous organiser.

Pas de nouveau matériel
à prévoir dans les prochains jours

Pour l’instant le matériel déjà en votre possession est suffisant pour les prochains modules. Veillez simplement à le renouveler et le garder en bon état. Vous serez prévenus dès qu’il faudra vous équiper de matériel supplémentaire mais vous aurez largement le temps de vous le procurer.

Drawings critiques if existing

Conservez un double de vos images chez vous, c’est plus sûr !
Ne mettez ici que les images de vos DAF ou de vos FAC

Conservez un double de vos images chez vous, c’est plus sûr !
Ne mettez ici que les dessins destinés à la Galerie des Membres.

En principe vous trouvez ici tous vos dessins mis en galeries ou en attente de validation.
Il sont aussi accessibles dans une galerie plus confortable dans votre menu Espace Membre/Ma Galerie Perso


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Notez votre progression dans ce module

  • Module parcouru rapidement
  • Module vu en totalité
  • DAF faits
  • FAC faits
  • Module à revoir
  • Module bien assimilé

Vous pouvez changer vos choix à tout moment.
Une fois le module bien assimilé vous pourrez aller noter votre avancement ici

Le cas du Cheval

intro (optional)

Read me text (optional) or delete this toggle box Menu des modules Graphite 10- Checklist des TODO pour chacun des modules 9- Déposer les contenus dans les  accordéons 8- Déposer les prochainement et les corrections depuis les fichiers : 10 à 25 :    https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch/ 26 à 50 :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-25-50/ 51 à fin :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-51-fin/ 7- Transposer ce qui est SWF 6-                               Mettre les DAF en forme Ameliorer ce qui peut l’être encore 5- Mettre les liens sur les boutons 4- Mettre les liens sur le menu des modules 3- changer le lien court 2- Relire List of the most usual chapter titles and chapter positions to copy pase if needed and shown here in the usual sequence Conseil Ce qu’il vous faut L’observatoire Atelier Découverte Atelier Pratique Curiosités Dessins à faire Documents Chapitre vidéo Correction Prochainement Matériel à prévoir List of materials needed when different from the previous module(lesson)

L’observatoire

L’étude du cheval

Le cheval est un animal exceptionnel. Toute personne qui a eu l’occasion de l’approcher sait qu’il est impressionnant à de nombreux égards. Notre connaissance du monde animal est souvent le fruit de nos observations d’enfants. Nous avons tous eu des animaux en peluche, nous en avons vu quantité en images, en figurines, en chocolat. Nous avons tous jeté du pain aux canards et eu l’occasion de les observer. Nous avons regardé les fourmis évoluer en file indienne aussi. Pour notre mémoire, un canard est un canard et une fourmi une fourmi. Leur forme générique nous est assez familière. Il est pourtant fréquent de rencontrer quelques difficultés au moment de les dessiner. On perçoit alors les limites de notre mémoire quand elle est mal utilisée. Si je vous parle d’un canard, d’une vache ou d’un paon… vous voyez tout de suite l’animal en question. Mais de quelle nature est l’image que vous en avez ? Pouvez-vous fermer les yeux et visualiser l’animal si clairement qu’il vous suffit de le recopier ? J’ai déjà attiré votre attention sur la nécessité d’observer ce que la vie quotidienne vous présente minute après minute. Mais s’il y a une différence entre voir et regarder, il y en a aussi une entre regarder et observer. Le cheval est très différent des quelques espèces citées à l’instant parce qu’il n’y a pas un cheval mais des chevaux. On ne reconnaîtra pas facilement un dindon d’un autre dans une cour de ferme. Mais les chevaux, comme les chiens ou les chats de compagnie ont des particularités physiques individuelles et distinctes. Cet animal faisait partie du quotidien de l’homme. Esthétique et symbolique, il est resté une référence très présente dans les mémoires par le biais de nombreuses représentations. Le cheval a également été si longtemps utilisé par l’homme, participant aux guerres, au travail agricole, au transport, au cirque, à la chasse, qu’il figure au centre de nombreuses places ou aux quatre coins de grands tableaux, de sorte que nous en connaissons généralement bien l’apparence et souvent de plusieurs types. Et pourtant il reste un casse-tête pour le dessinateur non-initié. Comment ne pas rester les deux pieds dans le même sabot ? C’est dans l’Atelier Découverte…

Atelier Découverte

Le cheval, par le naturaliste Buffon Il ne serait pas possible, même dans la branche Animaux de passer en revue toutes les espèces, et d’en dresser le portrait détaillé à la manière de Buffon. Mais je vous propose un exercice autour du cheval, avec comme objectif de pouvoir l’appliquer à d’autres animaux. Le cheval est un animal qui, de façon objective ou non, représente un certain standard. On trouve son encolure belle et bien proportionnée, alors que la girafe semble posséder un cou, amusant mais trop long. Trop long ? En vertu de quoi ? On ne dira pas non plus que le cheval a de petites oreilles, mais plutôt que celles de l’âne sont vraiment longues. En vertu de quoi ? C’est le principe de la référence. Un principe important pour le dessinateur puisqu’il est le fondement des canons. Le cheval en mouvement est un sujet complexe puisqu’il peut marcher, trotter et galoper. Il y a aussi des attitudes qui ne lui sont pas habituelles. Avez-vous remarqué qu’il est très rare qu’un cheval s’asseye. J’ai connu un cheval qui pourtant s’asseyait mais les attitudes habituelles doivent vous servir de modèle, pas les exceptions. Le Général L’Hotte Ecuyer en chef à Saumur montant Laruns Une fois dressé, le cheval peut encore faire preuve, aux mains d’un bon cavalier, de capacités supplémentaires en piaffant, en exécutant un pas espagnol, un galop arrière, ou des appuyés. Ces allures, bien qu’artificielles sont caractéristiques d’un animal dressé. Un trotteur entraîné pour la course aura aussi des allures et donc une silhouette particulière. “Coquette” au labour, sauvée de l’abattoir par un garçon de restaurant qui s’offre tout comme elle une seconde vie le week end. Un cheval de labour en aura de bien différentes.

Le canon du cheval

Il est donc raisonnable de commencer par l’étudier sous l’angle le plus «informatif», donc de profil, et, de préférence, à l’arrêt. Une fois ses proportions bien intégrées, il sera beaucoup plus facile de le mettre en mouvement. Pour faciliter cette étude rapide, voici un petit croquis qui montre les termes consacrés aux différentes parties anatomiques du cheval. Apprenez rapidement à les connaître pour mieux profiter de la suite. Il y a toujours eu des puristes de l’hippologie et je n’oserais donc en aucun cas appeler talon la pointe du jarret. 1 salière                                                              10 pointe de l’épaule 2 encolure                                                           11 poitrail 3 garrot                                                               12 avant-bras 4 dos                                                                   13 jambe 5 croupe                                                              14 sabot 6 arête zygomatique                                            15 fanon et ergot 7 joue / ganache                                                  16 talon 8 naseaux                                                            17 grasset 9 menton                                                              18 pointe de la fesse

Un joli carré

Le cheval, de profil, entre en partie dans un carré posé au sol. Son garrot, son poitrail, ses sabots et sa croupe s’inscrivent dans un carré. L’encolure et la tête ne tiennent pas dans ce carré, mais il est remarquable de voir que des égalités de mesures sautent aux yeux. L’encolure et la tête ont pratiquement la même longueur. Cette longueur est aussi la mesure de l’épaisseur de l’abdomen. On retrouve encore cette mesure entre le pli du grasset et la pointe du jarret. Et enfin, on la retrouve dans la hauteur du sabot au talon : c’est-à-dire du sol à la pointe du jarret.

Atelier pratique

 Si vous savez dessiner un cheval de mémoire, vous saurez dessiner n’importe quel animal qui peut s’y apparenter. Vaches, chiens, chèvres, chameaux, cerfs, cochons, renards et éléphants… Vous allez comprendre pourquoi dans un instant.

Commencez par dessiner les “pieds”

Dessinez un membre schématisé puis donnez un peu de détail. Selon les races, le paturon est plus ou moins épais. Plus il est fin, plus le cheval semble élégant. Le paturon peut s’articuler sur le boulet, rejetant le sabot vers l’arrière. Si vous dessinez un double trait, comme le montre la flèche, le sabot semblera ferré. Le devant du sabot est dans le prolongement de la partie antérieure du paturon. Le sabot s’arrondit quand le paturon, vu de face, s’incline vers l’arrière. Dessinez rapidement ces articulations pour comprendre leur fonctionnement. De dos, le dessous du sabot est visible quand le cheval marche, trotte ou galope. Le fer s’il existe est visible également. De derrière la couronne plonge de part et d’autre d’une dépression. Avec le paturon elle forme un losange. Voyez-la comme les deux revers d’un col en fourrure. Les fers sont ouverts sur l’arrière. Leur forme comme celle des sabots peut être plus ou moins ovalisée. Notez bien les deux parties proéminantes au talon du sabot et la forme caractéristique en fer de lance de la fourchette visible sous le sabot. Il y a des sabots qui avancent, d’autres sont plus hauts et moins inclinés. Si vous avez remarqué que le sabot du boeuf est fendu en deux, est-ce bien difficile à retenir ? N’est-ce pas largement plus facile à dessiner quand vous savez par coeur dessiner celui d’un cheval ? Cela doit vous faire prendre conscience que le dessin devient plus facile quand vous avez une référence. Vous procéderez alors uniquement par comparaison. Et le nombre de sujets que vous dessinerez de mémoire avec aisance augmentera rapidement. C’est pour cela que la connaissance du cheval est un atout considérable. Ne négligez pas ce module.

La tête du cheval de profil

De profil, la tête tient dans un triangle … tronqué ! Un trapèze en somme. Marquez la joue, qui est toujours très visible avec la belle courbe semi-circulaire de la ganache. Faites sentir l’arrondi de la nuque qui se fond dans l’encolure. Indiquez le menton. Repérez la place des naseaux et des yeux, comme si vous dessiniez le squelette. Affinez par un peu plus de détail le dessin de la bouche. Ajoutez l’arête zygomatique, l’oeil, les oreilles. Pensez au toupet et à la crinière.

La tête de face

La tête de face ne présente que peu de difficultés sur le plan de l’anatomie, mais les repères sont plus difficiles à trouver. Tracez votre losange. marquez les orbites et les naseaux. Indiquez la naissance des oreilles. Précisez la position des salières, le triangle de l’os du crâne et son losange, placez les yeux, les oreilles et le toupet. Puis marquez les deux arêtes zygomatiques. Indiquez l’enroulement des naseaux. Dessinez la lèvre supérieure. La tête peut être poussée selon vos goûts.

Et maintenant la synthèse des deux vues…

Le losange est indiqué, l’encolure aussi. On a déjà l’idée de l’angle de vue. Indiquez successivement le profil, la nuque, la naissance de l’encolure… La position de l’oeil, des oreilles… Le ou les naseaux, l’oeil, la salière… La ganache… Puis donnez le caractère… Il y a quelque chose qui me chiffonne. C’est au niveau des oreilles que cela ne me plaît pas. Hop, je coupe les oreilles ! Et maintenant… Oui cela va mieux. Je recommence. J’aime mieux. Les chevaux ont souvent les oreilles occupées chacune à écouter ce qui se passe dans une direction différente. C’est plus vivant. Je vous passe le crayon… c’est à vous ! Note : Vous voyez bien que le cheval a encore bien des choses à vous raconter. Le prochain module sur le cheval, traitera de tout le reste du corps et aussi…de la manière de représenter les allures (pas, trot, galop) comme elles se décomposent dans la réalité. Si vous pensez recopier des images toute votre vie, vous n’avez pas besoin de tout cela. Mais rappelez-vous : vous êtes ici pour devenir de vrais dessinateurs. Moi, je suis déjà dans le chapitre des Dessins à Faire…
Vous pouvez voir d’autres curiosités dans le menu Documentation. Les curiosités s’affichent au fur et à mesure que vous avancez dans votre parcours.

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A vos crayons !

Vous trouverez toujours des dessins à faire ou des exercices à votre disposition dans cette rubrique. Les modèles sont aussi des documents qui vous permettent des expériences supplémentaires. Vous pouvez uploader votre dessin dans les galeries. Vos dessins seront vus par les autres membres et les tuteurs qui pourront, dans certains cas publier une correction s’ils jugent qu’elle peut être utile à tous. Mais cela n’est pas systématique.

Dessins à Faire et à conserver ou publier

DAF-0xx-1
 Dessin de mémoire <<<< Si c’est le cas sujet de l’exercice Dessins facultatifs à conserver <<< Si c’est le cas FAC-0XX-1
 Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas sujet de l’exercice FAC-0XX-2 Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas sujet de l’exercice

Dessins à faire

A vos crayons !

Dessins d’entraînement facultatifs mais conseillés

FAC-143-1 Allez faire des croquis dans un manège ou dans la campagne. Ne vous inquiétez pas si vos dessins n’ont pas l’allure que vous pourriez espérer. Les croquis vous serviront à faire un dessin d’atelier une fois rentré. FAC-143-2 Travaillez une série d’études des membres allant des canons aux sabots. Inspirez-vous des planches anciennes qui composaient des ensembles élégants, prétextant faire des études préalables une oeuvre plus ambitieuse.

Dessin à conserver ou à envoyer à votre tuteur

DAF-143-1 Dessinez une tête de cheval de trois quarts. Ne prenez pas un modèle photographique. Si vous ne pouvez vraiment pas travailler d’après nature, alors servez-vous de plusieurs documents pour faire un travail de synthèse de vos divers documents. Essayez de dessiner une construction générale avec de bonnes proportions plutôt que de vous atteler au rendu final.
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Les documents de ce module

Or another element of the global library like these thumbnail pages dedicated to each document Vos Documents Modèle 1 Modèle 2 Modèle 3 Modèle 4 Vos Documents

Il peut s’agir de modèles, de curiosités ou de références. Utilisez les boutons de votre souris (généralement le droit) et affichez-les en grand format. Imprimez-les ou utilisez-les affichés à l’écran.

Modèle 1 Ce modèle , comme le suivant, est extrait de cahiers de dessin proposées dans les classes primaires des écoles françaises au début du XXe Siècle. L’objectif de ces exercices était de faire prendre conscience aux enfants que tout objet devient plus facile à dessiner si l’on a des guides, ici sous la forme d’un quadrillage permettant de mettre en place son dessin sans grandes erreurs. Vous pouvez essayer vous même de recopier ce dessin sur une feuille blanche à la dimension exacte du modèle, puis de le refaire en ayant imprimé ce document à l’emplacement prévu sous le  dessin proposé. Superposez-les afin de les comparer par transparence sous une source de lumière. Vous verrez aussitôt que les repères évitent les plus grosses erreurs de construction, de proportions ou d’aplomb. Plus tard vous découvrirez comment continuer à se servir de repères sans pour autant tracer un quadrillage. Modèle 2 Le modèle de la tasse à café est plutôt une curiosité car l’éllipse de l’ouverture de la tasse semble basculer vers nous par rapport à la sous-tasse qui parait plus juste. On peut imaginer que l’auteur de ces cahiers de dessin pour écoliers avait prévu que si l’ellipse du modèle était trop fermée elle finirait en forme de “Calisson d’Aix”, un défaut très courant chez les débutants. Gardez vos ellipses arrondies, jamais pointues. Modèle 3 Ce modèle n’est pas aussi simple que l’on pourrait le croire… Efforcez-vous de ne pas traiter les ombres mais de dessiner cette tasse “au trait” ou “au fil” c’est à dire comme les deux modèles précédents qui ne s’occupent pas des différentes valeurs (sombres ou claires) de l’objet. Modèle 4 Comme l’image précédente ce modèle présente des valeurs d’ombre et de lumière. Vous pouvez tracer les contours de ces zones mais ne “remplissez” pas les zones restez “au trait”

Squelette

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Votre prochain module

This short description of the next module with one image is to be found in the next module at the section of the same name “prochainement”, never in the one we are editing (this is due to the way we build the editing tool of the old Signus platform which was searching the content on the next module dynamicly…

Un Cheval, des Chevalets

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Module 62 : Organes du visage : les yeux

Organes du visage : les yeux

Au royaume des dessinateurs, les borgnes ne sont pas rois !

Vous avez vu, comme moi, des centaines de démonstrations de dessins d’un oeil.

Je parle de celles-ci, en vidéo, de type speed painting/drawing.

Généralement la prouesse consiste à faire un oeil très brillant et réaliste. Cela peut bluffer un court instant, mais…

Avez-vous remarqué qu’il n’y en a jamais deux ?

Vous avez compris que la véritable difficulté, avec les yeux, c’est de créer la cohérence entre les deux yeux, de rendre avec justesse le regard. Je n’ai jamais cru déceler le moindre talent “visionnaire” dans ces démonstrations, parfois très bien exécutées.

Un oeil peint vaut moins que deux tu peindras !

Il y a pourtant quelques exceptions mais ce n’est pas encore sur Youtube !

Joseph Sacco – visipix.com

Dessiner est une chose, surprendre en est une autre !

Voici le matériel nécessaire pour profiter pleinement de ce module :

Pas de matériel supplémentaire
nécessaire aujourd’hui

Les yeux, le regard, l’expression

“T’as d’beaux yeux, tu sais !”

L’oeil est un organe fabuleux, exceptionnel dans sa fonction et plus mystérieux que tout autre.

Dans la chronologie de l’étude des organes du visage, j’ai tenu, comme je l’ai dit dans le module précédent, à vous garder le meilleur pour la fin. Le meilleur et le plus subtil comme vous allez le constater tout au long de ce dernier module sur les organes du visage.

Le regard de Darwin

Que l’on soit un adepte de la théorie de l’évolution ou non, l’œil pose quelques questions. On peut assez facilement concevoir l’adaptation d’un organe au milieu dans lequel il évolue. Qu’une nageoire se transforme en aile, qu’une aile se transforme en bras, qu’une main ait des griffes aux extrémités des doigts, tout cela s’admet assez facilement.

Mais qu’une espèce aveugle s’équipe au cours d’une longue évolution d’organes capables de transporter jusqu’au cerveau la photographie du monde distant qui l’entoure dépasse ce que mon raisonnement peut accepter comme une hypothèse ordinaire.

L’œil est en tout cas un organe qui fascine par sa matière, sa couleur et ses mouvements.

Les yeux et les sourcils    ô ô

Les yeux et les sourcils forment un ensemble indissociable.
Il est pourtant plus facile d’étudier leurs formes et leurs mouvements séparément.
Ensuite le regroupement de vos observations et de ce que vous en retirerez sera assez évident à mettre en oeuvre.

 

Les sourcils

Ces deux zones qui soulignent les arcades (sourcilières, justement) au moyen d’accents circonflexes ou de virgules poilus ont des aspects variés.

Très variés !

Fins, transparents, dessinés, touffus, épais, broussailleux, les sourcils cadrent le regard.

C’est en quelque sorte un accessoire qui participe fortement au rendu d’une expression…

La forme des sourcils est généralement en accord avec la forme de l’oeil.

Voyez-vous comme les lignes de tension sont ici en accord ?

Ici également les lignes directrices s’accordent. C’est l’une des premières relations que vous ferez entre les yeux et les sourcils. Mais vous établirez ce lien uniquement s’il existe. Dans un portrait, vous ne devrez pas créer cette relation de direction si vous ne la voyez pas. Mais n’oubliez pas de vous poser la question car une réponse suite à l’observation objective vous aidera à capter la ressemblance.

Dans un croquis rapide, il est très avantageux de bien placer les sourcils. Ils donnent une première idée de l’angle par lequel est vu le visage.

Une des caractéristiques de la virilité est le sourcil épais.

Il s’agit d’un cliché qui n’est pas toujours exact. Nous sommes ici dans des généralités. Quand vous dessinez de mémoire il est plus simple de rester dans les standards. Devant votre modèle seule l’observation objective compte.

Généralement fins et arrondis chez les femmes, les sourcils sont redessinés au moyen de maquillage ou de la pince à épiler.

Ils sont plus épais et forment un angle plus marqué chez l’homme.

Les sourcils suivent la courbure des arcades et se prolongent assez loin ce qui peut faire disparaitre une partie du sourcil le plus éloigné dans une vue de trois quarts. Un curieux réflexe nous pousse souvent à vouloir dessiner le deuxième sourcil en entier.

Sur le plan des valeurs, les sourcils marquent la valeur la plus foncée des visages jeunes en particulier chez les bruns.

Avec le temps les sourcils contrastent moins avec la peau en devenant plus clairsemés.

L’Atelier Pratique achèvera ce tour d’horizon du sourcil en se penchant sur la manière d’implanter ses poils avec votre crayon …

L’observation des yeux

Les yeux sont deux globes presque parfaits.

Un léger renflement  existe sur ce globe au niveau de l’iris. Cela ne concerne pas vraiment le dessinateur car c’est imperceptible. Si l’œil regarde très haut ou très bas, vous percevez cette forme ovalisée du globe oculaire car la paupière suit cette forme au lieu de décrire un arc de cercle parfait.

A moins que l’on se force à loucher, les yeux pivotent ensemble et s’orientent presque dans la même direction de manière automatique. Ils vont ensemble chercher le sol ou le ciel. Il est assez difficile de les en empêcher.

Chaque globe est à demi enfoui dans les orbites du crâne et est recouvert par des paupières. La forme de l’œil est due en très grande partie à la forme des paupières et des arcades. L’iris selon sa couleur et sa clarté donne des regards très différents.

Les paupières ne font pas un chemin équivalent pour se fermer. La paupière supérieure se baisse beaucoup plus loin que la paupière inférieure qui ne remonte presque pas.

La forme générale de l’œil de face et de profil

Les paupières ne s’attachent pas aux deux coins des yeux de la même manière et laissent apparaître le globe oculaire par une ouverture de forme dissymétrique.

De face il y a un espace de la largeur d’un œil entre les deux yeux. L’œil présente un coin interne et un coin externe.

La position des coins et leur forme permet de bien différencier l’œil droit de l’œil gauche. Observez également avec attention la surface qu’occupe l’iris sur le globe et celle de la pupille au centre de l’iris.

Une exagération de la surface de l’iris peut donner un regard de poupée. Une pupille ou un iris trop petits donnent inversement un regard glacial ce qui n’est pas souhaitable à moins que cela ne soit volontaire et très habilement mesuré.

Brillances

Vu le caractère brillant du globe de l’œil et même son aspect proche de celui du verre, la lumière s’y reflète très nettement.

il y a d’abord des parties brillantes sur les bords des paupières…

…des réflexions très nettes et contrastées, très souvent situées de part et d’autre de la pupille. Tout dépend du nombre de fenêtres ou de sources lumineuses de la pièce. Ces réflexions se déforment sur le globe oculaire.

Enfin des liserés très lumineux sont présents au bord de la paupière et au coin des yeux. Plus l’œil est humide plus il brille à cet endroit. Si vous épaississez trop ces filets, votre sujet paraitra au bord des larmes.

Pensez à bien situer ces brillances, mais sans en abuser, pour donner vie aux yeux que vous dessinez. Si votre modèle se trouve sous un lustre de 300 bougies, créant trop de reflets épars, interprétez ce que vous voyez par une sélection de ce qui explique l’éclairage au mieux, sans le suivre de manière servile.

De profil l’œil s’inscrit dans un triangle.

Pollaluolo – visipix.com

Selon la direction du regard la pupille prend la forme d’une ellipse plus ou moins aplatie.

Rappelez-vous que l’œil est un globe mobile.

Sandys – visipix.com

Si l’iris est tourné vers vous, il sera presque rond même sur un visage de profil.

L’habillage du globe par des paupières

De profil on entrevoit assez distinctement la façon dont les paupières habillent le globe oculaire. Une fois bien compris, il devient plus facile de dessiner les paupières de face également.

Les yeux, comme la bouche, sont susceptibles d’être maquillés, ce qui en modifie optiquement la forme. Ne vous laissez pas influencer par cet effet “trompe l’œil”. Dessinez des yeux bien construits et maquillez-les dans votre dessin comme vous le feriez dans la réalité. Observez également la façon dont les cils bordent les paupières.

 

Vu de face, la forme de l’œil n’est pas celle d’une navette symétrique.

Remarquez que la courbure inférieure est moins marquée que la courbure supérieure. C’est d’autant plus vrai que le point de vue s’abaisse. La paupière supérieure est également surplombée d’un pli qui suit la courbure du globe.

Toutefois lorsque l’on plisse les yeux pour se protéger d’un éblouissement, cette observation n’est plus valable. L’objectif n’étant plus de masquer l’œil mais de créer une fente très fine pour protéger la pupille de rayons lumineux violents. Regardant devant soi, la pupille reste au centre du globe et fait remonter la paupière inférieure assez haut. Le tout s’accompagne d’une grimace puisque ce mouvement n’est pas naturel.

Le rire également pince les yeux et ajoute tout un réseau de rides en éventail au coin des yeux.

Le plan des yeux et le mouvement des globes

De nombreux portraits sont gâchés par l’oubli d’une observation très simple. Les deux yeux sont des globes situés dans le même plan et relativement enfoncés dans les orbites.

Mais les paupières et les arcades sont, elles, situées dans des plans différents car bien que symétriques elles sont déjà dans l’arrondi du visage.

On peut imaginer les globes comme assujettis l’un à l’autre à la manière des roues avant d’un véhicule à direction. Ce jumelage, ce parallélisme reste vrai dans les mouvements vers le haut et le bas. Il est très important de ne pas faire « loucher » son modèle en se trompant dans la direction du regard de chaque œil.

Quand l’œil tourne vers la droite ou la gauche très fortement, il y a une autre observation à faire. Non seulement les reflets ne tournent pas avec l’œil car c’est le globe qui réfléchit la lumière mais les yeux cessent de tourner parallèlement.

L’oeil le plus proche du point de visée tourne plus que l’autre. D’ailleurs si l’œil extérieur tournait plus, il ne verrait que l’arête du nez.

Il y a peu de distance entre les deux yeux mais suffisamment tout de même pour présenter une différence de dimension entre les deux globes dans une vue de trois quarts. Tout oubli ou inversion de cette dégradation linéaire peut conduire à des visages bizarres. Évitez cela à tout prix.

Le vieillissement des yeux

Avec l’âge, les yeux changent. D’une part ils deviennent plus humides, brillent davantage sur le bord des paupières mais accrochent moins la lumière car ils se tiennent légèrement plus fermés. Ils s’entourent de multiples rides et les paupières dont la chair se ramollit tendent à faire un pli supplémentaire devenant très creux sous l’arcade. Le sourcil s’éclaircit ou la pilosité s’emballe mais l’effet est généralement broussailleux.

Les yeux marqués de rides sont de beaux sujets car ils sont graphiques. Avec le temps le globe ne change que peu mais l’iris se décolore légèrement, plus souvent chez les sujets très âgés.

Ce tour d’horizon a pour objectif unique de vous “ouvrir les yeux” il n’y a plus qu’à passer à l’Atelier Pratique.

 La forme générique de l’oeil

Repérez l’inclinaison de l’angle de l’oeil. Attention les coins des paupières sont placés sur une ligne généralement plus horizontale que celle de l’angle de l’oeil.
vous voyez que le coin intérieur de l’oeil est placé en dessous de la ligne. Pour une question d’échelle, je ne montre ici qu’un côté mais vous ferez les deux yeux en même temps. Rappelez-vous : Il y a un oeil entre les deux yeux !

Repérez la hauteur de part et d’autre de cette ligne où les paupières s’arrêtent puis dessinez leur courbure spécifique. La surface au-dessus de la ligne est supérieure à celle du dessous.


Indiquez maintenant l’arrondi à droite comme à gauche qui sépare la chair du globe blanc de l’oeil.

Les tangentes aux 4 courbes de la forme déjà définie à ce stade montrent un losange caractéristique de la forme de votre modèle.  Vous devrez toujours avancer ici symétriquement pour avancer les deux yeux en même temps sans oublier de vous demander avant chaque trait s’ il correspond à ce que vous voyez.

C’est le moment de placer l’iris. Il faut en repérer le centre qui sera toujours le centre de la pupille également. Vous voyez que la courbe est complète en bas alors qu’elle est interrompue en haut. C’est une observation qui varie car la paupière est plus ou moins soulevée, mais dont le principe est presque toujours valable.


Dessinez les plis de la paupière sans oublier qu’il peuvent croiser la chair de l’arcade selon le modèle, en passant dessous.


Placez très simplement quelques reflets par un contour pas trop appuyé.

La finition en valeurs donne instantanément la vie.

 

Implantation des cils et des sourcils

Le système pileux diffère également beaucoup d’un individu à l’autre. Il y a toutefois une organisation assez constante de l’implantation des poils des sourcils. Les cils ne se placent pas non plus sans un minimum d’attention.

Voici un oeil rapidement esquissé. La longueur et la forme du sourcil est indiquée très simplement. Elle longe l’arcade formant un angle léger.

Indiquez par des traits courts l’organisation pileuse en éventail du gras du sourcil.

Si la pilosité est forte, ce qui sera rarement le cas chez une femme, ajoutez dès maintenant des poils allant en s’inclinant vers le centre du visage.

Rechargez le gras du sourcil en deux passages croisés mais ne couchez pas les poils.

Cette fois vous habillerez la pointe du sourcil de poils plus horizontaux.

Reprenez maintenant par quelques poils plus légers, bien en épi au dessus de la pointe du sourcil. Marquez par cet artifice l’angle parfois très net situé en haut du sourcil si vous voulez qu’il paraisse plus masculin.

Un passage de plus avec un une inclinaison de hachures plus fortes viendra épaissir le sourcil surtout dans le bas.

Gommez la pilosité excessive qui était à gauche et épaississez à nouveau le gras du sourcil. Passez maintenant aux cils.

Observez bien ceci : Les cils sont plus espacés et plus fins vers le coin intérieur de l’oeil. Les cils de la paupière supérieure semblent dessiner une ombre forte au bord de la paupière alors que ceux du bas laissent un liseret libre entre le blanc de l’oeil et leur racine.

Les cils du bas sont très dispersés et ressemblent à de petites virgules désordonnées. Les cils du haut sont longs chez les enfants, courts chez l’homme, incurvés et longs chez la femme. De face ne dessinez pas les cils en rayons de soleil autour de l’oeil.  Les cils les plus longs se situent vers le signe +.

La paupière tourne. Il est donc normal que les cils soient vus davantage en raccourci au centre de l’oeil qu’au coin extérieur où les cils sont tout de même plus courts.

Houdon

Regardez avec quelle maîtrise Houdon a rendu l’iris et la pupille en jouant simplement sur les creux sculptés dans le globe oculaire pour donner l’illusion de l’iris et de ses reflets sur la pupille.

A vos crayons !

Vous trouverez toujours des dessins à faire ou des exercices à votre disposition dans cette rubrique. Les modèles sont aussi des documents qui vous permettent des expériences supplémentaires.
Vous pouvez uploader votre dessin dans les galeries. Vos dessins seront vus par les autres membres et les tuteurs qui pourront, dans certains cas publier une correction s’ils jugent qu’elle peut être utile à tous. Mais cela n’est pas systématique.

Dessins à Faire et à conserver ou publier

Exceptionnellement vous lirez le
Dessin A NJamais Faire avant de passer au DAF-231-1

DANJF-231-1

Ne dessinez jamais un oeil seul. C’est trop facile, beaucoup trop facile. Faites des croquis d’un seul oeil si vous voulez mais ne vous lancez pas dans le dessin d’un oeil abouti et réaliste qui soit orphelin.
D’une part c’est un sujet totalement usé, mais en plus vous n’en retirerez rien.

DAF-231-1
Si vous voulez un jour vous sentir libre de créer, il va falloir commencer à vous passer de sujets imposés. Pour vous sevrer en douceur je vous propose de dessiner un personnage en buste, homme, femme ou enfant qui ait le regard ailleurs que dans le vide.
Faites-le regarder quelque chose ou quelqu’un !

Dessins facultatifs à conserver

FAC-231-1
Dessinez rapidement d’après un modèle vivant son oeil de trois quarts en esquissant aussi le second (le plus éloigné). Mettez l’accent sur l’oeil le plus proche de vous. Déplacez-vous ensuite de 90° et dessinez le même sujet par l’autre côté.

FAC-231-2
Demandez à votre modèle de regarder dans une autre direction et recommencez l’exercice précédent.

Votre prochain module

Comment faire du cheval l’ami du dessinateur ? Comment faire de cet animal la plus noble conquête de votre crayon ? Comment tirer profit des heureux hasards de la nature et comment appliquer une technique simple pour réussir à dessiner  tous les animaux que vous voudrez de mémoire ?

Voyez dans cette rubrique le matériel dont vous aurez besoin prochainement.
Ceci vous permet de vous organiser.

Pas de nouveau matériel
à prévoir dans les prochains jours

Pour l’instant le matériel déjà en votre possession est suffisant pour les prochains modules. Veillez simplement à le renouveler et le garder en bon état. Vous serez prévenus dès qu’il faudra vous équiper de matériel supplémentaire mais vous aurez largement le temps de vous le procurer.

Drawings critiques if existing

Conservez un double de vos images chez vous, c’est plus sûr !
Ne mettez ici que les images de vos DAF ou de vos FAC

Conservez un double de vos images chez vous, c’est plus sûr !
Ne mettez ici que les dessins destinés à la Galerie des Membres.

En principe vous trouvez ici tous vos dessins mis en galeries ou en attente de validation.
Il sont aussi accessibles dans une galerie plus confortable dans votre menu Espace Membre/Ma Galerie Perso


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Notez votre progression dans ce module

  • Module parcouru rapidement
  • Module vu en totalité
  • DAF faits
  • FAC faits
  • Module à revoir
  • Module bien assimilé

Vous pouvez changer vos choix à tout moment.
Une fois le module bien assimilé vous pourrez aller noter votre avancement ici

Les yeux

intro (optional)

Conseil du jour

Au royaume des dessinateurs, les borgnes ne sont pas rois !

Vous avez vu, comme moi, des centaines de démonstrations de dessins d’un oeil.

Je parle de celles-ci, en vidéo, de type speed painting/drawing.

Généralement la prouesse consiste à faire un oeil très brillant et réaliste. Cela peut bluffer un court instant, mais…

Avez-vous remarqué qu’il n’y en a jamais deux ?

Vous avez compris que la véritable difficulté, avec les yeux, c’est de créer la cohérence entre les deux yeux, de rendre avec justesse le regard. Je n’ai jamais cru déceler le moindre talent “visionnaire” dans ces démonstrations, parfois très bien exécutées.

Un oeil peint vaut moins que deux tu peindras !

Il y a pourtant quelques exceptions mais ce n’est pas encore sur Youtube !

Joseph Sacco – visipix.com

Dessiner est une chose, surprendre en est une autre !

Menu des modules Graphite

10- Checklist des TODO pour chacun des modules

9- Déposer les contenus dans les  accordéons

8- Déposer les prochainement et les corrections depuis les fichiers :
10 à 25 :    https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch/

26 à 50 :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-25-50/

51 à fin :  https://apprendre-a-dessiner.pro/lesson-corr-et-proch-51-fin/

7- Transposer ce qui est SWF

6-                               Mettre les DAF en forme
Ameliorer ce qui peut l’être encore

5- Mettre les liens sur les boutons

4- Mettre les liens sur le menu des modules

3- changer le lien court

2- Relire

List of the most usual chapter titles and chapter positions
to copy pase if needed and shown here in the usual sequence

Conseil
Ce qu’il vous faut
L’observatoire
Atelier Découverte
Atelier Pratique
Curiosités
Dessins à faire
Documents
Chapitre vidéo
Correction
Prochainement
Matériel à prévoir

List of materials needed when different from the previous module(lesson)

L’observatoire

 

Les yeux, le regard, l’expression

“T’as d’beaux yeux, tu sais !”

L’oeil est un organe fabuleux, exceptionnel dans sa fonction et plus mystérieux que tout autre.

Dans la chronologie de l’étude des organes du visage, j’ai tenu, comme je l’ai dit dans le module précédent, à vous garder le meilleur pour la fin. Le meilleur et le plus subtil comme vous allez le constater tout au long de ce dernier module sur les organes du visage.

Le regard de Darwin

Que l’on soit un adepte de la théorie de l’évolution ou non, l’oeil pose quelques questions. On peut assez facilement concevoir l’adaptation d’un organe au milieu dans lequel il évolue. Qu’une nageoire se transforme en aile, qu’une aile se tranforme en bras, qu’une main ait des griffes aux extrémités des doigts, tout cela s’admet assez facilement.

Mais qu’une espèce aveugle s’équipe au cours d’une longue évolution d’organes capables de transporter jusqu’ au cerveau la photographie du monde distant qui l’entoure dépasse ce que mon raisonnement peut accepter comme une hypothèse ordinaire.

L’oeil est en tout cas un organe qui facine par sa matière, sa couleur et ses mouvements.

Atelier Découverte

Les yeux et les sourcils    ô ô

Les yeux et les sourcils forment un ensemble indissociable.
Il est pourtant plus facile d’étudier leurs formes et leurs mouvements séparément.
Ensuite le regroupement de vos observations et de ce que vous en retirerez sera assez évident à mettre en oeuvre.

 

Les sourcils

Ces deux zones qui soulignent les arcades (sourcilières, justement) au moyen d’accents circonflexes ou de virgules poilus ont des aspects variés.

Très variés !

Fins, transparents, dessinés, touffus, épais, broussailleux, les sourcils cadrent le regard.

C’est en quelque sorte un accessoire qui participe fortement au rendu d’une expression…

La forme des sourcils est généralement en accord avec la forme de l’oeil.

Voyez-vous comme les lignes de tension sont ici en accord ?

Ici également les lignes directrices s’accordent. C’est l’une des premières relations que vous ferez entre les yeux et les sourcils. Mais vous établirez ce lien uniquement s’il existe. Dans un portrait, vous ne devrez pas créer cette relation de direction si vous ne la voyez pas. Mais n’oubliez pas de vous poser la question car une réponse suite à l’observation objective vous aidera à capter la ressemblance.

Dans un croquis rapide, il est très avantageux de bien placer les sourcils. Ils donnent une première idée de l’angle par lequel est vu le visage.

Une des caractéristiques de la virilité est le sourcil épais.

Il s’agit d’un cliché qui n’est pas toujours exact. Nous sommes ici dans des généralités. Quand vous dessinez de mémoire il est plus simple de rester dans les standards. Devant votre modèle seule l’observation objective compte.

Généralement fins et arrondis chez les femmes, les sourcils sont redessinés au moyen de maquillage ou de la pince à épiler.

Ils sont plus épais et forment un angle plus marqué chez l’homme.

Les sourcils suivent la courbure des arcades et se prolongent assez loin ce qui peut faire disparaitre une partie du sourcil le plus éloigné dans une vue de trois quarts. Un curieux réflexe nous pousse souvent à vouloir dessiner le deuxième sourcil en entier.

Sur le plan des valeurs, les sourcils marquent la valeur la plus foncée des visages jeunes en particulier chez les bruns.

Avec le temps les sourcils contrastent moins avec la peau en devenant plus clairsemés.

L’Atelier Pratique achèvera ce tour d’horizon du sourcil en se penchant sur la manière d’implanter ses poils avec votre crayon …

l’observation des yeux

Les yeux sont deux globes presques parfaits.

Un léger renflement  existe sur ce globe au niveau de l’iris. Cela ne concerne pas vraiment le dessinateur car c’est imperceptible. Si l’oeil regarde très haut ou très bas, vous percevez cette forme ovalisée du globe oculaire car la paupière suit cette forme au lieu de décrire un arc de cercle parfait.

A moins que l’on se force à loucher, les yeux pivotent ensemble et s’orientent presque dans la même direction de manière automatique. Ils vont ensemble chercher le sol ou le ciel. Il est assez difficile de les en empêcher.

Chaque globe est à demi enfoui dans les orbites du crâne et est recouvert par des paupières. La forme de l’oeil est due en très grande partie à la forme des paupières et des arcades. L’iris selon sa couleur et sa clarté donne des regards très différents.

Les paupières ne font pas un chemin équivalent pour se fermer. La paupière supérieure se baisse beaucoup plus loin que la paupière inférieure qui ne remonte presque pas.

la forme générale de l’oeil de face et de profil

Les paupières ne s’attachent pas aux deux coins des yeux de la même manière et laissent apparaître le globe oculaire par une ouverture de forme dissymétrique.

De face il y a un espace de la largeur d’un œil entre les deux yeux. L’œil présente un coin interne et un coin externe.

La position des coins et leur forme permet de bien différencier l’œil droit de l’œil gauche. Observez également avec attention la surface qu’occupe l’iris sur le globe et celle de la pupille au centre de l’iris.

Une exagération de la surface de l’iris peut donner un regard de poupée. Une pupille ou un iris trop petits donnent inversement un regard glacial ce qui n’est pas souhaitable à moins que cela ne soit volontaire et très habilement mesuré.

Brillances

Vu le caractère brillant du globe de l’œil et même son aspect proche de celui du verre, la lumière s’y reflète très nettement.

il y a d’abord des parties brillantes sur les bords des paupières…

…des réflexions très nettes et contrastées, très souvent situées de part et d’autre de la pupille. Tout dépend du nombre de fenêtres ou de sources lumineuses de la pièce. Ces réflexions se déforment sur le globe oculaire.

Enfin des liserets très lumineux sont présents au bord de la paupière et au coin des yeux. Plus l’oeil est humide plus il brille à cet endroit. Si vous épaississez trop ces filets, votre sujet paraitra au bord des larmes.

Pensez à bien situer ces brillances, mais sans en abuser, pour donner vie aux yeux que vous dessinez. Si votre modèle se trouve sous un lustre de 300 bougies, créant trop de reflets épars, interprétez ce que vous voyez par une sélection de ce qui explique léclairage au mieux, sans le suivre de manière servile.

De profil l’œil s’inscrit dans un triangle.

Pollaluolo – visipix.com

Selon la direction du regard la pupille prend la forme d’une ellipse plus ou moins aplatie.

Rappelez-vous que l’œil est un globe mobile.

Sandys – visipix.com

Si l’iris est tourné vers vous, il sera presque rond même sur un visage de profil.

L’habillage du globe par des paupières

De profil on entrevoit assez distinctement la façon dont les paupières habillent le globe oculaire. Une fois bien compris, il devient plus facile de dessiner les paupières de face également.

Les yeux, comme la bouche, sont susceptibles d’être maquillés, ce qui en modifie optiquement la forme. Ne vous laissez pas influencer par cet effet “trompe l’œil”. Dessinez des yeux bien construits et maquillez-les dans votre dessin comme vous le feriez dans la réalité. Observez également la façon dont les cils bordent les paupières.

 

Vu de face, la forme de l’œil n’est pas celle d’une navette symétrique.

Remarquez que la courbure inférieure est moins marquée que la courbure supérieure. C’est d’autant plus vrai que le point de vue s’abaisse. La paupière supérieure est également surplombée d’un pli qui suit la courbure du globe.

Toutefois lorsque l’on plisse les yeux pour se protéger d’un éblouissement, cette observation n’est plus valable. L’objectif n’étant plus de masquer l’œil mais de créer une fente très fine pour protéger la pupille de rayons lumineux violents. Regardant devant soi, la pupille reste au centre du globe et fait remonter la paupière inférieure assez haut. Le tout s’accompagne d’une grimace puisque ce mouvement n’est pas naturel.

Le rire également pince les yeux et ajoute tout un réseau de rides en éventail au coin des yeux.

    Le plan des yeux et le mouvement des globes

De nombreux portraits sont gâchés par l’oubli d’une observation très simple. Les deux yeux sont des globes situés dans le même plan et relativement enfoncés dans les orbites.

Mais les paupières et les arcades sont, elles, situées dans des plans différents car bien que symétriques elles sont déjà dans l’arrondi du visage.

On peut imaginer les globes comme assujettis l’un à l’autre à la manière des roues avant d’un véhicule à direction. Ce jumelage, ce parallélisme reste vrai dans les mouvements vers le haut et le bas. Il est très important de ne pas faire « loucher » son modèle en se trompant dans la direction du regard de chaque œil.

Quand l’oeil tourne vers la droite ou la gauche très fortement, il y a une autre observation à faire. Non seulement les reflets ne tournent pas avec l’oeil car c’est le globe qui réfléchit la lumière mais les yeux cessent de tourner parallèlement.

L’oeil le plus proche du point de visée tourne plus que l’autre. D’ailleurs si l’oeil extérieur tournait plus, il ne verrait que l’arête du nez.

Il y a peu de distance entre les deux yeux mais suffisamment tout de même pour présenter une différence de dimension entre les deux globes dans une vue de trois quarts. Tout oubli ou inversion de cette dégradation linéaire peut conduire à des visages bizarres. Evitez cela à tout prix.

Le vieillissement des yeux

Avec l’âge, les yeux changent. D’une part ils deviennent plus humides, brillent davantage sur le bord des paupières mais accrochent moins la lumière car ils se tiennent légèrement plus fermés. Ils s’entourent de multiples rides et les paupières dont la chair se ramollit tendent à faire un pli supplémentaire devenant très creux sous l’arcade. Le sourcil s’éclaircit ou la pilosité s’emballe mais l’effet est généralement brousailleux.

Les yeux marqués de rides sont de beaux sujets car ils sont graphiques. Avec le temps le globe ne change que peu mais l’iris se décolore légèrement, plus souvent chez les sujets très âgés.

Ce tour d’horizon a pour objectif unique de vous “ouvrir les yeux” il n’y a plus qu’à passer à l’Atelier Pratique.

Atelier pratique

 

 La forme générique de l’oeil

Repérez l’inclinaison de l’angle de l’oeil. Attention les coins des paupières sont placés sur une ligne généralement plus horizontale que celle de l’angle de l’oeil.
vous voyez que le coin intérieur de l’oeil est placé en dessous de la ligne. Pour une question d’échelle, je ne montre ici qu’un côté mais vous ferez les deux yeux en même temps. Rappelez-vous : Il y a un oeil entre les deux yeux !

Repérez la hauteur de part et d’autre de cette ligne où les paupières s’arrêtent puis dessinez leur courbure spécifique. La surface au-dessus de la ligne est supérieure à celle du dessous.


Indiquez maintenant l’arrondi à droite comme à gauche qui sépare la chair du globe blanc de l’oeil.

Les tangentes aux 4 courbes de la forme déjà définie à ce stade montrent un losange caractéristique de la forme de votre modèle.  Vous devrez toujours avancer ici symétriquement pour avancer les deux yeux en même temps sans oublier de vous demander avant chaque trait s’ il correspond à ce que vous voyez.

C’est le moment de placer l’iris. Il faut en repérer le centre qui sera toujours le centre de la pupille également. Vous voyez que la courbe est complète en bas alors qu’elle est interrompue en haut. C’est une observation qui varie car la paupière est plus ou moins soulevée, mais dont le principe est presque toujours valable.


Dessinez les plis de la paupière sans oublier qu’il peuvent croiser la chair de l’arcade selon le modèle, en passant dessous.


Placez très simplement quelques reflets par un contour pas trop appuyé.

La finition en valeurs donne instantanément la vie.

 

Implantation des cils et des sourcils

Le système pileux diffère également beaucoup d’un individu à l’autre. Il y a toutefois une organisation assez constante de l’implantation des poils des sourcils. Les cils ne se placent pas non plus sans un minimum d’attention.

Voici un oeil rapidement esquissé. La longueur et la forme du sourcil est indiquée très simplement. Elle longe l’arcade formant un angle léger.

Indiquez par des traits courts l’organisation pileuse en éventail du gras du sourcil.

Si la pilosité est forte, ce qui sera rarement le cas chez une femme, ajoutez dès maintenant des poils allant en s’inclinant vers le centre du visage.

Rechargez le gras du sourcil en deux passages croisés mais ne couchez pas les poils.

Cette fois vous habillerez la pointe du sourcil de poils plus horizontaux.

Reprenez maintenant par quelques poils plus légers, bien en épi au dessus de la pointe du sourcil. Marquez par cet artifice l’angle parfois très net situé en haut du sourcil si vous voulez qu’il paraisse plus masculin.

Un passage de plus avec un une inclinaison de hachures plus fortes viendra épaissir le sourcil surtout dans le bas.

Gommez la pilosité excessive qui était à gauche et épaississez à nouveau le gras du sourcil. Passez maintenant aux cils.

Observez bien ceci : Les cils sont plus espacés et plus fins vers le coin intérieur de l’oeil. Les cils de la paupière supérieure semblent dessiner une ombre forte au bord de la paupière alors que ceux du bas laissent un liseret libre entre le blanc de l’oeil et leur racine.

Les cils du bas sont très dispersés et ressemblent à de petites virgules désordonnées. Les cils du haut sont longs chez les enfants, courts chez l’homme, incurvés et longs chez la femme. De face ne dessinez pas les cils en rayons de soleil autour de l’oeil.  Les cils les plus longs se situent vers le signe +.

La paupière tourne. Il est donc normal que les cils soient vus davantage en raccourci au centre de l’oeil qu’au coin extérieur où les cils sont tout de même plus courts.

Curiosités

Vous pouvez voir d’autres curiosités dans le menu Documentation. Les curiosités s’affichent au fur et à mesure que vous avancez dans votre parcours.

Houdon

Regardez avec quelle maîtrise Houdon a rendu l’iris et la pupille en jouant simplement sur les creux sculptés dans le globe oculaire pour donner l’illusion de l’iris et de ses reflets sur la pupille.

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A vos crayons !

Vous trouverez toujours des dessins à faire ou des exercices à votre disposition dans cette rubrique. Les modèles sont aussi des documents qui vous permettent des expériences supplémentaires.
Vous pouvez uploader votre dessin dans les galeries. Vos dessins seront vus par les autres membres et les tuteurs qui pourront, dans certains cas publier une correction s’ils jugent qu’elle peut être utile à tous. Mais cela n’est pas systématique.

Dessins à Faire et à conserver ou publier

DAF-0xx-1

Dessin de mémoire <<<< Si c’est le cas
sujet de l’exercice

Dessins facultatifs à conserver <<< Si c’est le cas

FAC-0XX-1

Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas
sujet de l’exercice
FAC-0XX-2
Dessin de mémoire <<< Si c’est le cas
sujet de l’exercice

Dessins à faire

 

A vos crayons !

 

Dessin d’entraînement facultatif mais conseillé

FAC-231-1

Dessinez rapidement d’après un modèle vivant son oeil de trois quarts en esquissant aussi le second (le plus éloigné). Mettez l’accent sur l’oeil le plus proche de vous. Déplacez-vous ensuite de 90° et dessinez le même sujet par l’autre côté.

FAC-231-2

Demandez à votre modèle de regarder dans une autre direction et recommencez l’exercice précédent.

Dessins à conserver ou à envoyer à votre tuteur

Exceptionnellement vous lirez le
Dessin A Ne Jamais Faire avant de passer au DAF-231-1
DANJF-231-1

Ne dessinez jamais un oeil seul. C’est trop facile, beaucoup trop facile. Faites des croquis d’un seul oeil si vous voulez mais ne vous lancez pas dans le dessin d’un oeil abouti et réaliste qui soit orphelin.
D’une part c’est un sujet totalement usé, mais en plus vous n’en retirerez rien.

DAF-231-1

Si vous voulez un jour vous sentir libre de créer, il va falloir commencer à vous passer de sujets imposés. Pour vous sevrer en douceur je vous propose de dessiner un personnage en buste, homme, femme ou enfant qui ait le regard ailleurs que dans le vide.

Faites-le regarder quelque chose ou quelqu’un !

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Les documents de ce module


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Vos Documents
Modèle 1
Modèle 2
Modèle 3
Modèle 4
Vos Documents

Il peut s’agir de modèles, de curiosités ou de références.
Utilisez les boutons de votre souris (généralement le droit) et affichez-les en grand format. Imprimez-les ou utilisez-les affichés à l’écran.

Modèle 1

Ce modèle , comme le suivant, est extrait de cahiers de dessin proposées dans les classes primaires des écoles françaises au début du XXe Siècle. L’objectif de ces exercices était de faire prendre conscience aux enfants que tout objet devient plus facile à dessiner si l’on a des guides, ici sous la forme d’un quadrillage permettant de mettre en place son dessin sans grandes erreurs.
Vous pouvez essayer vous même de recopier ce dessin sur une feuille blanche à la dimension exacte du modèle, puis de le refaire en ayant imprimé ce document à l’emplacement prévu sous le  dessin proposé. Superposez-les afin de les comparer par transparence sous une source de lumière. Vous verrez aussitôt que les repères évitent les plus grosses erreurs de construction, de proportions ou d’aplomb. Plus tard vous découvrirez comment continuer à se servir de repères sans pour autant tracer un quadrillage.

Modèle 2

Le modèle de la tasse à café est plutôt une curiosité car l’éllipse de l’ouverture de la tasse semble basculer vers nous par rapport à la sous-tasse qui parait plus juste. On peut imaginer que l’auteur de ces cahiers de dessin pour écoliers avait prévu que si l’ellipse du modèle était trop fermée elle finirait en forme de “Calisson d’Aix”, un défaut très courant chez les débutants. Gardez vos ellipses arrondies, jamais pointues.

Modèle 3

Ce modèle n’est pas aussi simple que l’on pourrait le croire… Efforcez-vous de ne pas traiter les ombres mais de dessiner cette tasse “au trait” ou “au fil” c’est à dire comme les deux modèles précédents qui ne s’occupent pas des différentes valeurs (sombres ou claires) de l’objet.

Modèle 4

Comme l’image précédente ce modèle présente des valeurs d’ombre et de lumière. Vous pouvez tracer les contours de ces zones mais ne “remplissez” pas les zones restez “au trait”

Votre prochain module

This short description of the next module with one image is to be found in the next module at the section of the same name “prochainement”, never in the one we are editing (this is due to the way we build the editing tool of the old Signus platform which was searching the content on the next module dynamicly…

Voyez dans cette rubrique le matériel dont vous aurez besoin prochainement.
Ceci vous permet de vous organiser.

Pour l’instant le matériel déjà indiqué plus haut est suffisant pour les premiers modules. Vous serez prévenus dès qu’il faudra prévoir de vous équiper de matériel supplémentaire mais vous aurez le temps de l’acheter ou de le commander.

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