Allez-vous faire un croquis, une étude ou un dessin ?
Lorsque vous êtes devant une image vous pouvez généralement identifier assez rapidement si vous voyez une photo, un tableau, une aquarelle, un dessin au crayon ou au fusain.
Mais quand le terme croquis est utilisé pour vous demander de réaliser un travail spécifique, il devient nécessaire de savoir identifier les différences entre un dessin, une étude ou un croquis.
En effet, il ne s’agit plus de déterminer la technique choisie, mais le mode d’expression utilisé.
La seule raison pour laquelle il vous est demandé de faire un croquis et pas un dessin est une raison pédagogique.
Le croquis, comme il a déjà été dit, est une prise de notes et elle peut se faire aussi bien au pinceau qu’au crayon ou à la plume.
Nous allons essayer de faire un peu de tri dans les termes et de vous donner des guides pour apprendre à réaliser des croquis efficaces avant de faire un dessin ou un tableau.
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Voyez cette étude de chérubins. Le terme étude s’applique parfaitement. En effet, sur la même feuille, trois variantes de ce chérubin sont présentes.
Voyez les quelques variantes que l’auteur a voulu « essayer » avant de se décider.
Lorsque vous préparez un dessin que vous voulez faire aboutir, il est utile de réaliser quelques études pour choisir ce qui fonctionnera le mieux pour traduire votre intention.
Notez que dans cette étude à droite, la taille des éléments varie ainsi que leur degré de finition. On comprend que les ailes feront probablement l’objet d’une autre étude, elles sont à peine esquissées.
L’enfant dessiné en plus grande taille permet de définir plus précisément l’anatomie et la forme.
Seul le dessin supérieur peut se voir appeler croquis. Les deux autres sont davantage des études et l’ensemble est une étude sans aucun doute.
Voyez cette étude de chérubins. Le terme étude s’applique parfaitement. En effet, sur la même feuille, trois variantes de ce chérubin sont présentes.
Voyez les quelques variantes que l’auteur a voulu « essayer » avant de se décider.
Lorsque vous préparez un dessin que vous voulez faire aboutir, il est utile de réaliser quelques études pour choisir ce qui fonctionnera le mieux pour traduire votre intention.
Notez que dans cette étude à droite, la taille des éléments varie ainsi que leur degré de finition. On comprend que les ailes feront probablement l’objet d’une autre étude, elles sont à peine esquissées.
L’enfant dessiné en plus grande taille permet de définir plus précisément l’anatomie et la forme.
Seul le dessin supérieur peut se voir appeler croquis. Les deux autres sont davantage des études et l’ensemble est une étude sans aucun doute.
Ici, plus de doute possible, nous avons un ensemble de croquis. Ils ne sont pas assez poussés pour être une étude car toutes les vignettes sont des sujets différents. On pourrait seulement dire qu’il s’agit de croquis préparatoires. Ils sont probablement faits sans modèle, car la précision est absente. On comprend toutefois que le thème serait un enfant alité ou malade.
Peut-être pouvons-nous parler de croquis ici. On commence à mieux entrevoir ce vers quoi tendra le sujet, malgré la simplicité du traité et l’absence de détails sur certains éléments comme les mains ou les pieds dont la position est à peine lisible. Ceci peut être considéré comme un croquis. Suffirait-il a achever un autre dessin ? Non mais il suffirait à en établir la composition.
Encore une réalisation qui entre dans la catégorie croquis.
Bien sûr, le bras est absent mais la position du personnage est parfaitement définie. Il y a quelques faux traits mais peu.
Ci-dessus, pas le moindre doute, il s’agit d’un croquis !
On sent l’attitude, l’action, la scène, la direction que prend la lumière.
C’est le maximum d’infos avec le minimum de moyens.
Deux croquis au calame de bambou et au pinceau sec. Que d’informations en si peu de traits ! En particulier dans le dessin de gauche, tout est dit.
Deux croquis au calame de bambou et au pinceau sec. Que d’informations en si peu de traits ! En particulier dans le dessin le plus haut, tout est dit.
Sujet complexe à mettre en page que le mouvement d’une troupe de l’armée.
En utilisant la plume tantôt pour décrire avec une assez grande précision les personnages et chevaux du second plan, tantôt pour simuler un groupe en marche au premier plan et au troisième, sans en dessiner tous les personnages, ce croquis montre que suggérer est plus efficace que décrire. Cela laisse au spectateur la possibilité de raconter sa propre histoire.
A droite, un croquis très poussé, mais qui reste un croquis, car certaines parties reçoivent des valeurs et d’autres pas. Voyez également le pied qui est seulement indiqué et les faux traits de l’épaule et du dos.
Un croquis très poussé, mais qui reste un croquis, car certaines parties reçoivent des valeurs et d’autres pas. Voyez également le pied qui est seulement indiqué et les faux traits de l’épaule et du dos.
Une gravure et un croquis réalisé d’après cette gravure. Prochainement, le sujet sera un croquis d’après une photo de sculpture.
Allez-vous savoir séparer l’essentiel du superflu ?
Et pour finir, ce croquis dans lequel le crayon passe de parties travaillées telles que les plis du tissu à des parties très « lachées » comme le rocher la main gauche le pied ou encore les hachures en zig-zag entre le rocher et le pied.
Et pourtant…
Cela fonctionne parfaitement !
A vous de trouver la bonne approche, les bons outils et ce qui rendra vos croquis attirants. Plus vous en ferez, plus vous irez vite tout en donnant l’impression de sonner vrai.